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 Stargate SG-1 : PJ8-493

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Elo
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MessageSujet: Stargate SG-1 : PJ8-493   Stargate SG-1 : PJ8-493 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:57

- Je vous adjoint les équipe SG-9, 10 et 11, commandées par les capitaines Flemming. annonça le général Hammond à Jack pendant le briefing.
- Comment ça "les" ? demanda ce dernier. Ils ont le même nom de famille ?
- "Elles" sont trois, colonel. rectifia Hammond en souriant. (puis à des personnes se trouvant à la porte) Vous pouvez entrer.
A ces mots, trois jeunes femmes, parfaitement semblables si l'on exceptait leur coiffure, firent leur entrée dans la salle de briefing.
- Et ben voilà que je vois triple sans avoir bu, moi. dit alors O'Neill.
Il venait d'exprimer par des mots, l'expression de stupéfaction qui s'était peinte sur les visages de Sam, Daniel, Teal'c (qui ignorait qu'on pouvait se ressembler autant), et Tamara.
- Colonel, major, docteur Jackson, Teal'c, Tamara, je vous présente : le capitaine Ari Flemming...
La jeune femme qui avait les cheveux aussi courts (et même plus) que ceux de Sam, salua en souriant, et le général poursuivit les présentations.
- Le capitaine Neve Flemming...
La seconde jeune femme, qui avait de longs cheveux bruns attachés par un ruban à partir des épaules (ruban qui les entourait complètement), salua à son tour.
- Et le capitaine Tana Flemming.
La dernière jeune femme, qui avait de longs cheveux bruns attachés en une longue queue-de-cheval sur le côté de la tête, salua également.
Revenu de sa surprise, O'Neill dit à celle que le général leur avait présentée comme étant Ari :
- Ce sont vos vrais prénoms ?
La jeune femme éclata d'un joli rire clair et répondit :
- Non, mon colonel. Ce sont des diminutifs.
- Et quels sont vos prénoms complets ?
- Arizona, Nevada et Montana. (puis, devant la mine surprise de son interlocuteur et des autres membres de SG-1) Je sais que ce ne sont pas des prénoms, mais c'est une lubie de notre père. Si vous avez des réclamations, c'est à lui qu'il faut vous plaindre... mais, en tout cas, mes sœurs et moi ne l'avons jamais fait. Au moins, nous sommes sûres que personne d'autre ne s'appelle comme nous.
- Ca, c'est certain. approuva Sam.
- Vous êtes américaines ? demanda encore Jack en s'adressant à Arizona (car il avait, comme tout le monde d'ailleurs, remarqué qu'elle avait un léger accent étranger).
Mais ce fut Nevada qui répondit.
- Oui, mon colonel. Par notre père. Et françaises par notre mère. Nous avons passé toute notre enfance à Paris.
- Ce qui explique votre accent. déduisit-il.
Pour toute réponse, les triplées sourirent.
- Mesdemoiselles, asseyez-vous. ordonna Hammond, qui, bien qu'amusé par la conversation, ne perdait pas de vue que le départ de la mission était fixé trente minutes plus tard.
Les jeunes femmes s'exécutèrent et prirent place sur des sièges laissés libres, entre Daniel et Teal'c.
- Très bien. Ari (en entendant le général appeler un subordonné par son prénom, et même par son diminutif, Jack tiqua. Mais il réfléchit que leur supérieur pouvait difficilement l'appeler "capitaine Flemming" puisque, non seulement elles avaient le même nom de famille, mais aussi le même grade), qu'est ce que votre équipe a trouvé concernant PJ8-493 ?
La jeune femme se leva, s'éclaircit la gorge, puis se lança :
- Et bien mon général, au vu des relevés atmosphériques, PJ8-493 présente un taux de mercure avoisinant les 70%...
- Mais c'est impossible ! la coupa aussitôt Sam. Tout le monde sait que le mercure ne peut pas se vaporiser puisque c'est un métal ! Tout ce qu'il peut faire, c'est fondre ou bouillir, pas se vaporiser !
- Je le sais, major. Et ça m'a autant étonnée que vous. Mais la sonde était formelle sur ce point. De plus, elle a relevé une température de 113°F (ou 45°C).
A ces mots, Jack leva les yeux au ciel : encore une scientifique ! Ce qui faisait quatre avec Sam, Daniel et Tamara ! Si ça continuait, il allait craquer !... d'autant plus qu'il ne comprenait jamais rien à leur baratin.
- Vous êtes sûre qu'elle n'a pas subi de dommages qui expliqueraient ces relevés bizarres ? demanda Sam.
Arizona soupira.
- Sauf votre respect, major, moi aussi j'ai fait des études, et je sais ce que je dis.
- Je ne dis pas le contraire, capitaine, seulement... tenta d'argumenter Carter.
- Mesdames, coupa Hammond, ça suffit ! Vous vous comportez comme des enfants. (puis à Arizona) Poursuivez capitaine.
- Oui, monsieur. Je disais donc (et elle jeta un coup d'œil à Sam, comme pour la défier de l'interrompre à nouveau) que PJ8-493 présente un taux de mercure avoisinant les 70%, et que les 30% restants sont composés des différents gaz qui composent notre atmosphère : oxygène, dioxyde de carbone, azote.
- Est ce dangereux ? s'enquit le général.
- Le mercure, vous voulez dire ? Et bien, mon général, pas à court terme. Mais, si nous y allons, il faudra tout de même porter des masques à gaz, pour éviter tout risque d'intoxication. Je pense que le docteur Fraiser sera d'accord avec moi sur ce point.
Tous regardèrent alors Janet, assise à droite de Jack.
- Absolument, capitaine. acquiesça-t-elle.
- Pensez-vous qu'il y ait de la vie sur cette planète ? demanda Daniel.
- Toujours d'après la sonde, docteur Jackson, il y a une certaine végétation. Ce qui indique que l'atmosphère n'a pas toujours été saturée de mercure.
- Donc, la végétation s'est adaptée pour ne pas mourir. déduisit Tamara qui essayait, tant bien que mal, de suivre la conversation.
- Exactement. approuva Arizona.
- Le tout est de savoir pourquoi, tout d'un coup, il y a eu du mercure dans l'air. dit alors Jack, que tout ce charabia scientifique ennuyait au plus haut point, et qui jouait avec son crayon pour tuer le temps.
- Absolument, mon colonel. dit Arizona dans un sourire (le colonel O'Neill avait suivi une explication scientifique ! C'était un exploit dont elle pourrait se vanter si on considérait la gêne que lui procurait tout ce qui n'était pas militaire). C'est ce qu'il nous faudra découvrir lorsque nous irons.
A ce moment, Sam sentit le serpent de la jalousie la mordre : jamais Jack n'avait suivi ses explications scientifiques, et il suffisait que cette fille arrive pour qu'il soit captivé.
Non. Pas captivé. se dit-elle après réflexion. Finalement, il a très peu écouté ce qu'elle a dit puisqu'il regardait ailleurs et jouait avec son crayon. Son écoute était très relative. Mais ce qui est vexant, c'est qu'il ai tiré de ce "peu" une conclusion juste et tout à fait à propos... ce qu'il n'a jamais fait lorsque c'était moi qui faisais un exposé.
- Mon général, quand partons-nous ? demanda Jack, toujours prêt à l'action, en se levant.
Sam se leva à son tour et lui murmura, sans quitter sa "rivale" des yeux :
- Mon colonel, vous lui faites vraiment confiance ? Après tout, on ne sait rien d'elle... ni de ses sœurs. Je ne suis pas sûre qu'il faille prendre tout ce qu'elle dit pour argent comptant.
O'Neill tourna la tête vers elle, et lui sourit ironiquement.
- Pourquoi, Carter ? demanda-t-il en murmurant, lui aussi. Seriez-vous jalouse ? Je vous rappelle que je vous ai tout de suite fait confiance lorsque vous avez débarqué du Pentagone. Et pourtant, je ne savais rien de vous.
Comme sa deuxième phrase (plus que les autres) avait touché Sam, elle se détourna de lui pour ne pas qu'il la voit rougir.
- Rendez-vous devant la Porte dans cinq minutes. dit alors le général. Vous avez juste le temps d'aller chercher votre équipement.
- Oui, mon général. dit Jack avant de quitter la salle à grands pas, suivi par Daniel, Teal'c, Tamara, Sam, et les triplées Flemming.
A l'heure dite, les équipes SG-1, 9, 10 et 11 au grand complet, étaient réunies devant la Porte, que le sergent Green était en train d'activer.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : PJ8-493   Stargate SG-1 : PJ8-493 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:58

De la salle des commandes, le général dit alors :
- Ari, Neve et Tana (les jeunes femmes se retournèrent). Je vous rappelle que, durant cette mission, vous et vos équipes êtes sous les ordres du colonel O'Neill. C'est clair ?
- Oui, Monsieur. répondit Arizona. Très clair.
- Autre chose, colonel : si vous n'êtes pas revenus dans douze heures, nous fermerons l'iris et bloquerons votre code d'identification. Vous ne pourrez pas rentrer. précisa Hammond. C'est bien compris ?
- Oui, mon général. acquiesça Jack.
La Porte à présent activée, il regarda tout les soldats qu'il commanderait et dont il aurait la responsabilité pendant toute la mission (une vingtaine d'hommes et de femmes rompus aux techniques de combat et à "l'art" de la guerre), et espéra qu'il n'en perdrait pas trop s'ils devaient se battre (contre quelque ennemi que ce soit).
- Bon. décréta-t-il. Inutile de perdre du temps en bavardages. On y va.
Il mit son masque à gaz et s'avança sur la passerelle, bientôt suivi par tous les autres. Comme Sam et Arizona passaient les dernières, celle-ci en profita pour clarifier la situation avec son supérieur.
- Major ?
- Oui ?
- J'espère que vous n'avez pas trop mal pris ma réaction de tout à l'heure. Vous savez, j'ai du sang irlandais par ma grand-mère paternelle, et parfois, je ne contrôle ni mes actes, ni mes paroles. Ce n'était pas de l'irrespect, et je ne cherchait pas à mettre votre savoir en doute.
- Ne vous inquiétez pas, capitaine. Je ne me vexe pas pour si peu. Vous savez, si j'avais dû "prendre la mouche" à chaque fois que le colonel m'a dit quelque chose d'ironique, de sarcastique, ou d'un peu méchant parce qu'il était énervé, je n'aurais pas fini. Allez, venez maintenant. Il n'aime pas attendre.
Elles mirent leur masque à gaz, firent un pas, et traversèrent le Stargate.
Arrivée de l'autre côté, le premier geste de Sam fut, comme à l'ordinaire, de vérifier le taux de radiations... qui, à l'inverse du taux de mercure, se révéla très bas.
- Carter, l'appela O'Neill qui attendait qu'elle ait fini, qu'est ce que ça donne les radiations ?
- Avec ce taux-là, ce n'est pas dangereux, mon colonel. répondit-elle non sans l'avoir dévoré des yeux à son insu (depuis quelques temps, elle ne pouvait pas s'en empêcher, comme si une force quelconque l'obligeait à le faire).
Il regarda autour de lui et vit beaucoup d'arbres, d'arbustes et de plantes diverses. A les voir comme ça, qui aurait cru qu'elles "respiraient" du mercure ?
Pendant ce temps, Sam vérifia que la sonde n'avait effectivement subi aucun dommage susceptible d'avoir donné de faux relevés (non qu'elle n'ai pas confiance dans les capacités d'Arizona, mais elle préférait voir par elle-même), puis, ne trouvant rien d'anormal, rejoignit les autres qui s'étaient un peu éloignés.
- Bien. On va aller voir ce qu'on trouve. SG-9, avec nous. SG-10, gardez la Porte. Et SG-11, patrouillez dans les environs. Au moindre truc suspect, contactez-nous.
- A vos ordres, mon colonel ! répondirent en chœur Ari, Neve et Tana.
Jack, Sam, Daniel, Teal'c et Tamara se mirent donc en route, suivis par Arizona et son équipe.
Ils traversèrent une épaisse forêt dans laquelle on n'entendait pas le moindre bruit (ni chant d'oiseaux, ni vent qui agite les branches... rien), et débouchèrent sur une haute colline qui surplombait un village. Ils s'aperçurent immédiatement que le village en question grouillait de Jaffas inconnus.
- A terre ! ordonna Jack à mi-voix.
Tous s'exécutèrent.
- Ari, faites le tour avec votre équipe, et allez voir s'il y en a d'autres de l'autre côté.
- A vos ordres. répondit la jeune femme, à mi-voix elle aussi.
Toujours à terre, elle fit un geste à l'intention de ses hommes, et, aussi souple qu'un chat, elle s'éloigna en rampant à moitié.
Lorsque SG-9 eut disparu, Jack interpella Teal'c :
- Teal'c, qui c'est ceux-là ? Vous les connaissez ?
Le Jaffa se rapprocha, en rampant, de l'endroit où se trouvait O'Neill, et observa un moment avant de répondre :
- Ce sont des gardes Sekhmet.
- Qui ça ?
- Sekhmet. répéta Daniel avant de poursuivre. Elle était originaire du Delta du Nil et était représentée comme une femme à tête de lionne dont la forme paisible est Bastet, la déesse-chatte. Elle formait une triade avec Ptah et Nefertoum. C'était une déesse guerrière qui devenait parfois "l'œil de Rê", et détruisait les ennemis du Soleil. Elle répandait aussi les épidémies mais, apaisée, pouvait aussi guérir les maladies. Les médecins étaient en quelque sorte ses prêtres.
- Merci pour ce brillant exposé, Daniel ! s'énerva O'Neill, toujours à mi-voix, dès que l'égyptologue eut fini. Mais ce n'est pas ça que je veux savoir ! Ils sont dangereux, oui ou non ?
Daniel soupira.
- Jack, si vous aviez écouté ne serait-ce que la moitié de ce que j'ai dit, vous auriez retenu que Sekhmet est une guerrière. Donc...
- ... Ils sont tous dangereux. termina Tamara, en torsadant ses longs cheveux bruns et en les ramenant au dessus de sa nuque avec une barrette.
- Exactement. approuva Daniel.
- Bon, qu'est ce qu'elle fabrique ?! s'impatienta O'Neill. On va pas y passer le réveillon, non ?!
Il regarda un moment dans la direction dans laquelle étaient partis Arizona et son équipe, mais, ne les voyant pas revenir, il sortit ses jumelles et se remit à observer les Jaffas.
Absorbés par ce qu'ils voyaient et se demandant ce que des Goa'Uld pouvaient bien faire dans un village aussi petit, ils n'entendirent ni ne virent Arizona revenir. Aussi, lorsque, extrêmement silencieuse, elle arriva à côté de Jack (toujours allongé sur le ventre, ses jumelles rivées aux yeux) et qu'elle l'interpella, il sursauta.
- Flemming ! cria-t-il à mi-voix, énervé de s'être laissé surprendre. Ne refaites jamais ça !
- Oui, mon colonel. dit-elle en souriant.
- Alors, quels sont les résultats ? demanda-t-il, un peu radouci.
- Je dirais qu'il y en a encore une bonne centaine derrière la colline.
- Ce qui, avec ceux qui se trouvent ici, doit en faire à peu près deux cent. estima Sam.
- On se demande ce qu'ils font là et pourquoi ils sont si nombreux. dit Tamara justement.
- Il va donc falloir découvrir ça, en plus de la raison de la présence de mercure dans l'atmosphère. conclut Daniel.
- En parlant de ça, ils n'ont pas l'air affectés par ce mercure vaporisé. remarqua Jack. Vous ne trouvez pas ça bizarre ?
- Non, O'Neill. lui répondit Teal'c. C'est normal. Leurs casques fonctionnent comme nos masques à gaz : ils filtrent l'air que les Jaffas respirent, éliminant par là les particules de mercure susceptibles de les empoisonner.
- C'est chouette ça ! ironisa Jack. On devrait penser à installer des trucs comme ça sur les pots d'échappement... Mais en moins encombrant évidemment. Ca polluerait moins.
La remarque fit sourire Sam : Jack et son humour...
- Ari, vous avez un détecteur. Est ce que le taux de mercure est aussi élevé ici qu'à côté de la Porte ? demanda Jack.
La jeune femme consulta le petit appareil qu'elle portait à la ceinture. La voyant froncer les sourcils, il demanda encore :
- Quoi ?
- C'est bizarre. Le taux est descendu à un taux si bas qu'on peut, sans risque, enlever nos masques.
- Vous êtes sûre ?
- Oui, mon colonel. Mais je trouve ça vraiment étrange.
Ils retirèrent tous leurs masques, et les abandonnèrent au sol avec une satisfaction évidente : il faisait une chaleur étouffante à l'intérieur.
- Ari, j'ai une question à vous poser. dit alors Daniel. Et même plusieurs.
- Je vous écoute, docteur Jackson.
- Lors du briefing, vous nous avez dit que l'exposition au mercure, n'était pas dangereuse à court terme, mais qu'il faudrait tout de même porter des masques à gaz...
- Exact.
- Or, poursuivit-il, ces villageois y sont exposés en permanence depuis longtemps si l'on en juge par l'état de leurs huttes. Comment expliquez-vous qu'ils n'en soient pas morts ?
- Je ne l'explique pas. répondit-elle en secouant la tête, visiblement désolée de ne pas pouvoir le renseigner. C'est un mystère. Je suppose que, comme la végétation, ils se sont adaptés. Mais j'ignore comment, par quels moyens... techniques ou autres... Ce qui est ennuyeux d'ailleurs, car nous aurions pu appliquer cette ou ces méthodes sur Terre.
- Peut-être que leur physiologie est différente de la notre, et leur permet de s'adapter à n'importe quel type d'atmosphère. hasarda Tamara.
- Peut-être bien, oui. acquiesça Arizona.
- Et comment se fait-il que nous ayons pu enlever nos masques, alors que les Jaffas ont gardé leur casque ? demanda encore Daniel.
- Ils n'ont pas de détecteur. répondit Sam à la place d'Arizona. Ils ignorent probablement que le taux de mercure présent dans l'air n'est pas dangereux à cet endroit.
- Je suppose, oui. concéda le scientifique.
Ils se retirèrent dans la forêt pour parler plus librement.
- Bon, alors on fait quoi ? demanda Jack à la ronde, en se laissant tomber sur un tronc d'arbre couché sur le sol.
Tous s'assirent.
- C'est vous le chef, mon colonel. répondit Sam en le fixant. A vous de décider.
- Merci du soutien, Carter. ironisa-t-il en la fixant à son tour. C'est très gentil.
- De rien, mon colonel. rétorqua Sam en souriant sans le quitter des yeux.
Au bout d'un moment, Jack, un peu gêné de l'attention qu'elle lui portait, détourna le regard.
- Est ce qu'il y a un moyen de savoir ce qu'ils font là ? demanda Daniel.
Sam et Arizona secouèrent la tête.
- Non. Si nous le voulions, il faudrait aller le leur demander... commença Arizona.
- ... Et ça m'étonnerait qu'ils veuillent nous répondre. termina Sam.
- Ouais. acquiesça Jack. Ils sont du genre à tirer d'abord et à poser des questions après. Je ne vous apprend rien, Daniel. Vous savez mieux que quiconque de quoi je parle. Après tout, vous êtes mort et ressuscité au moins trois fois.
- Merci de me rappeler ces agréables souvenirs, Jack. grommela le scientifique, non sans humour.
- A votre service. rétorqua celui-ci.
En tournant la tête, le colonel vit Arizona et Tamara parler à voix basse.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : PJ8-493   Stargate SG-1 : PJ8-493 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:59

- On peut savoir ce que vous complotez, toutes les deux ?
Les deux jeunes femmes se regardèrent, sourirent, puis Arizona se lança :
- Nous avons pensé à quelque chose, mon colonel.
- Je vous écoute.

- Nous pouvons attendre la nuit, pour que les Jaffas soient partis –car nous supposons qu'ils ne resteront pas au village pour la nuit, puis le docteur Jackson –s'il est d'accord, et Tamara, iront poser des questions à ses habitants pour déterminer ce qu'ils sont venus faire. En même temps, ils pourraient essayer de regarder s'ils ont une ou des caractéristiques qui leur permettent de s'adapter au mercure présent dans l'air.
Jack réfléchit un instant, hocha la tête, et dit :
- Oui. c'est un plan qui pourrait marcher. (puis à Daniel) Vous êtes d'accord ?
- Sur le principe, oui. répondit le scientifique. Bien que j'ignore quelle langue ils parlent... Mais ce plan a une faille.
- Une faille que je n'aurais pas détectée ? interrogea Jack en levant les sourcils d'un air interrogateur sans vraiment attendre de réponse à sa question.
Daniel haussa les épaules et s'expliqua.
- Ce plan a une faille, car il n'a pas tenu compte de deux inconnues de taille : nous ignorons si ces gens sont amicaux ou hostiles, et si les Jaffas reviendront ou non pendant que nous y serons... Je ne dis pas ça pour moi –comme Jack l'a si subtilement fait remarquer tout à l'heure, je suis déjà mort plusieurs fois, je suis donc habitué... si l'on peut s'habituer à mourir. Mais ce n'est pas le cas de Tamara. Je refuse de prendre le risque qu'elle soit tuée ou même seulement blessée.
En l'entendant s'inquiéter de sa santé de cette façon, le cœur de Tamara se mit à battre la chamade dans sa poitrine.
Elle déglutit, et dit en essayant de cacher ce qu'elle ressentait :
- Je... ne suis pas en sucre... Daniel. Il n'y a pas de problème.
- De toutes façons, on n'a pas vraiment le choix. trancha O'Neill. Donc, on va mettre ce plan a exécution. En attendant la nuit, vous avez quartier libre. Rompez.
Quelques heures de liberté leur ayant été accordées, certains soldats firent la sieste, d'autres se mirent à discuter... et Daniel, ayant capté le regard que Tamara avait posé sur lui, décida d'aller lui parler. Il s'approcha de la jeune femme qui s'était mise très à l'écart pour pouvoir réfléchir tranquillement, et s'assit sur le sol à côté d'elle.
- Heu... Tami, je peux te parler ?
- Bien sûr. répondit-elle en le dévorant du regard.
- C'est à propos de... de ce que tu ressens pour moi.
A peine ces mots prononcés, la jeune femme, rayonnante l'instant d'avant, se leva, se détourna, et dit en baissant la tête :
- Inutile de continuer. Je sais ce que tu vas me dire : tu aimais ta femme, et lorsqu'elle est morte, tu ne t'en est pas remis, jusqu'à ce que tu rencontre Kéra, qui, hélas, ne faisait qu'un avec Linéa, la Destructrice de mondes, et tu ne veux plus tomber amoureux, ni même te lier étroitement à quelqu'un parce que tu ne veux plus souffrir.
Le scientifique sourit (sachant qu'elle ne pouvait pas le voir), se leva à son tour, mis les mains sur ses épaules, et l'obligea à lui faire face.
- Oui. C'était vrai... avant.
En l'entendant dire ça, elle releva la tête et le regarda dans les yeux (pour ça, elle dut lever la tête, car il était beaucoup plus grand qu'elle).
- Avant quoi ? parvint-elle à articuler, au comble de l'émotion.
- Avant... toi.
- Quoi ?! s'exclama-t-elle, plus que surprise.
Dans la seconde qui suivit, il mit l'index sur sa bouche et regarda autour de lui pour s'assurer que personne ne l'avait entendue.
- Chut. Je vais t'expliquer, mais tais-toi et essaye de ne pas m'interrompre. D'accord ?
Elle hocha la tête, incapable de dire quoi que ce soit.
Ils se rassirent, et il s'expliqua à mi-voix :
- Quand tu as été intégrée à SG-1 –et même un peu avant, j'avais perdu Sha'Uri et j'espérais toujours la retrouver. Quand Jade a débarqué à la base, Teal'c venait de tuer ma femme, et je n'en étais pas encore remis. Et quand nous avons rencontré Orcane, je venais de perdre mes illusions concernant ce qu'il aurait pu y avoir entre "Kéra" et moi. J'en ai pris mon parti, et, au fil des missions, j'ai appris à te connaître et à t'apprécier. Je savais que tu m'aimais, mais je n'étais pas encore prêt...
- Daniel, qu'est ce que tu cherche à me dire ? demanda la jeune femme d'une voix douce, bien qu'elle se doutât de la réponse.
- Tami, je crois que...
- Oui ? l'encouragea-t-elle.
- ... Que je...
Il ne put finir sa phrase, car, dans la radio de Jack, la voix de Nevada se fit entendre, assez fort malgré la distance qui les séparait de O'Neill (elle devait sûrement crier pour couvrir un bruit quelconque).
- Daniel, je t'en prie, finis ta phrase ! l'implora Tamara.
Mais il secoua la tête, en souriant.
- Nous finirons cette conversation plus tard. Viens. fit-il en l'entraînant vers Jack.
Lorsqu'ils le rejoignirent, la conversation était déjà engagée, et ils la prirent en cours de route.
- (...) ne tiendrons plus longtemps ! (ils entendirent, en arrière-plan, des détonations et des cris, qui indiquaient qu'elle se trouvait au beau milieu d'une bataille). Jones, Flanagan et Ferguson sont morts, Hito est blessée... Et toute seule, je n'ai aucune chance !
- Alors, tirez-vous ! ordonna Jack à sa subordonnée. Et emmenez Hito si elle peut marcher !
- A vos ordres, mon colonel !... Du moins... si nous parvenons à atteindre la Porte vivantes !
Et elle coupa la communication.
- Jack, qu'est ce qui se passe ? demanda Daniel.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : PJ8-493   Stargate SG-1 : PJ8-493 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:59

- Je crois que c'est clair, non ?! Ils se sont fait attaquer !
- D'accord. Mais par qui ?
- Par des gardes Sekhmet, je suppose.
- Vous n'en êtes pas sûr ?
- C'était un appel au secours d'urgence, Daniel ! s'énerva O'Neill. Elle n'a pas eu le temps de préciser qui les attaquaient !
- Donc, conclut Jackson sans se préoccuper de l'humeur du colonel, on ignore si ce sont vraiment les gardes Sekhmet... ou autre chose ?
- Où voulez-vous en venir, Daniel ? demanda Sam.
- Et bien, on ne sait quasiment rien de cette planète. On ignore quelle est sa faune et si ces gens sont la seule race à y vivre. Ce ne sont peut-être pas les gardes Sekhmet qui les ont attaqués.
- Mais tout à l'heure, vous avez dit... protesta Jack.
- ... Qu'ils étaient dangereux. Oui. Mais je n'ai pas dit agressifs. Si Sekhmet est dans sa phase Bastet, elle les contrôle. Et dans ce cas, il est impossible que ce soit eux. Et puis, ils n'avaient aucun moyen de savoir que nous avions une équipe à proximité de la Porte.
- Il a raison, mon colonel. approuva Sam.
- Mais alors, qui ? interrogea O'Neill.
- Ou quoi ? finit Daniel. C'est un mystère de plus que nous allons devoir résoudre.
- Ca commence à en faire un peu beaucoup. marmonna Jack, trouvant (une nouvelle fois) que la mission prenait un tour un peu trop scientifique pour lui.
- Allons, Jack, arrêtez de bougonner, lui dit Jackson, et avouez que vous aimez percer les mystères.
- Peut-être... Mais je vous rappelle que, à la base, notre mission était juste de trouver pourquoi il y a du mercure dans l'air... pas de tout résoudre.
- Allons, colonel, ne jouez pas les rabat-joie. dit Tamara en souriant. On vous connaît. Vous aimez ce genre de mission. Et puis, avouez que, plus c'est compliqué, plus c'est drôle.
- C'est une question de point de vue. répliqua O'Neill. Et quand à qualifier cette mission de "drôle", je n'irais pas jusque là.
- Silence ! ordonna soudain Teal'c, qui n'avait pas parlé depuis longtemps.
Jack se tourna vers lui, interloqué.
- Qu'est ce qui vous prend ?
- J'ai vu bouger quelque chose.
- Encore ?! s'exclama Jack. Mais comment se fait-il que vous voyez des choses alors que nous, on ne voit rien ?... Voyons, on a déjà eu des hommes-poissons et des enfants... alors, qu'est ce que c'est cette fois ? Des hommes-crocodiles ? Des lézards géants ? Des pieuvres à pattes peut-être ?
Le Jaffa fronça les sourcils, signe qu'il était mécontent. O'Neill s'en aperçut.
- Désolé, Teal'c. Alors, qu'est ce que c'est ?
- Je l'ignore, O'Neill.
- En tout cas, quoi ou qui que ce soit, ça n'a pas l'air de vouloir nous attaquer. constata Arizona.
- Regardez. Ca bouge encore.
Effectivement, les branchages des buissons environnants remuaient, presque convulsivement.
- On dirait que c'est blessé. dit alors Tamara en se dirigeant vers l'endroit.
- Tami ! Non ! Ca peut être dangereux ! lui cria Daniel, effrayé par l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose avant qu'il ait eu le temps de lui dire.
Il s'étonnèrent tous en l'entendant appeler l'archéologue par son diminutif, puis conclurent que quelque chose se passait entre eux.
Mais la jeune femme, qui était têtue, ne l'entendait pas de cette oreille, et se retourna en souriant.
- Il est hors de question que je laisse une créature, quelle qu'elle soit, souffrir... (puis, voyant qu'il était réellement inquiet) Ne t'en fais pas. Tout ira bien.
- J'aimerais en être aussi sûr. En tout cas, soit prudente.
Pour toute réponse, elle sourit à nouveau et s'approcha, puis écarta les branchages et s'exclama :
- Oh, le pauvre petit !
Puis elle se baissa et ramassa quelque chose.
- Tamara, qu'est ce que c'est ? lui cria Sam.
La jeune femme se retourna et se dirigea vers eux, avec le "quelque chose" dans les bras.
- Mais répondez, bon sang ! s'énerva Jack.
- Je l'ignore, colonel. Mais cette mignonne créature est blessée.
- Professeur Prescot, avez-vous pensé que cette "mignonne créature" pourrait être dangereuse ? lui demanda Teal'c.
- Ne soyez pas ridicule, Teal'c. rétorqua l'archéologue. Comment quelque chose d'aussi chou pourrait me faire du mal ?
- Ne te fie pas aux apparences, Tamara. lui recommanda Sam. Comme l'a fait remarquer Daniel tout à l'heure, on ne connaît pas la faune de cette planète. Il faut se méfier de tout.
- Même de lui ? demanda encore la jeune femme, visiblement désolée de devoir abandonner la petite créature.
- Oui, Tami. répondit Daniel en entourant ses épaules de son bras.
- Mais il faut le soigner, sinon il va mourir ! protesta encore la jeune femme.
- Carter, interpella O'Neill, impatienté, vous qui avez toujours une pharmacie sur vous, donnez lui de quoi penser cette bête, sinon on va y passer l'année ! (puis à Tamara, d'un ton mielleux au début, puis en s'énervant de plus en plus) Cher professeur, au cas où vous l'auriez oublié, je vous rappelle que nous n'avons que douze heures avant que le général ne ferme définitivement l'iris et que nous soyons bloqués ici ! Alors, avec tout ce qu'il y a à faire sur ce foutu caillou, on n'a pas de temps à perdre, compris ?!
- Oui, colonel. répondit la jeune femme d'une voix glaciale, vexée par ses paroles. J'ai parfaitement saisi. Je ne suis pas stupide. Je tiens simplement à vous rappeler que, bien que je fasse partie de votre équipe et que je sois officiellement "sous vos ordres", je ne suis pas une militaire. Et donc que, si un jour, je trouve l'un de vos ordres idiot, rien ne m'obligera à le suivre. (puis à la petite créature, toujours blottie dans ses bras, sans plus se préoccuper du colonel) Viens, mon pauvre petit. Il n'y a que moi qui comprenne ta souffrance.
Ce monologue laissa (pour une fois) Jack sans voix : ce n'était pas la première fois et loin de là, que la jeune femme le remettait à sa place de cette façon. Elle lui avait d'ailleurs annoncé dès leur première rencontre, qu'elle n'hésiterait pas à le faire si l'occasion s'en faisait sentir.
Quand à Daniel, il pensa en souriant :
Pourquoi je ne peux pas lui répondre comme ça quand il m'agace ?! Ce serait reposant des fois. Quelle femme ! Ce n'est pas Sam qui oserait lui parler comme ça. Elle l'aime bien trop... même si elle refuse de le montrer ou même d'en convenir.
Sam donna à l'archéologue du désinfectant, un coton et de quoi faire un pansement, et son amie se mit à soigner la créature. Quand elle eut fini, elle la déposa à terre, à regrets.
- J'espère que tes parents te retrouveront et que tu pourra à nouveau te déplacer. lui dit-elle.
Cela fait, elle retourna avec les autres. Elle y était à peine depuis quelques secondes, que d'énormes bruits, revenant à intervalles réguliers, se firent entendre, accompagnés de courts tremblements de terre (comme si un géant marchait), et bientôt suivis d'un énorme et effroyable rugissement.
Terrorisée, Tamara se réfugia instinctivement dans les bras de Daniel (qui n'était pas plus rassuré qu'elle, mais aurait préféré mourir qui lui montrer que lui aussi était terrifié).
Voyant Tamara dans les bras de Daniel, Jack n'eut plus qu'une envie : serrer sa chère Sam dans les siens. Mais, connaissant la jeune femme, il savait (hélas) que jamais elle n'aurait la même réaction que l'archéologue. Et, de plus, elle était bien trop fière pour cela.
Il soupira.
- D... Danny, qu'est ce que c'est ? balbutia Tamara, utilisant, sans s'en rendre compte, le diminutif que ses parents lui donnaient lorsqu'il était enfant.
- Je l'ignore. répondit l'égyptologue en espérant que sa voix ne tremblait pas trop.
Un autre rugissement se fit entendre, et, en levant la tête, ils virent... un dinosaure... et plus exactement un tyrannosaure.
- Et moi qui parlais de lézards géants... dit O'Neill d'une voix blanche, trop terrifié (oui, lui aussi !) pour mettre de l'humour dans sa phrase.
- Qu'est ce que c'est ? demanda Teal'c, curieux.
- Un dinosaure. répondit Sam, presque dans un murmure.
- Je n'en ai jamais vu. remarqua le Jaffa.
- Rien d'étonnant. expliqua Daniel, qui serrait toujours Tamara dans ses bras. Ils ont disparu de la surface de la Terre avant l'ère du Crétacé à cause d'un cataclysme dont on ne connaît pas la nature exacte.
- Daniel ! l'interrompit Jack entre ses dents. Vous croyez vraiment que c'est le moment de nous déballer votre science ?
- C'est dangereux ? s'enquit encore Teal'c.
- Pas si on reste totalement immobiles. répondit Sam.
- Mais qu'est ce qu'il cherche ? demanda Arizona en voyant la monstrueuse bête tourner la tête de tous côtés et renifler.
Il y eut un court silence, puis Tamara comprit :
- Je sais ! s'exclama-t-elle à mi-voix. Ce n'est pas un mâle, mais une femelle. Et elle cherche la créature que j'ai soignée tout à l'heure... son bébé !... Maintenant, on sait ce qui a attaqué SG-10 et pourquoi elle l'a fait : cette dame dinosaure cherchait son petit.
- Oui. Ca paraît logique. conclut Sam. Sauf que le bébé n'est pas de la même espèce.
- Elle l'aura adopté... Donc, si on le lui rend, il n'y a aucune raison pour qu'elle s'en prenne à nous.
- C'est une bonne idée. Mais comment faire pour le lui rendre ? demanda Daniel. Son on bouge, on est morts.
- Pas nécessairement. le contra Tamara. Le petit me connaît. Si je le récupère doucement, et que je le pose près d'elle, toujours doucement, il n'y a aucune raison pour qu'elle m'attaque.
- Non, Tami ! Tu ne feras pas ça ! protesta Daniel. C'est trop dangereux ! S'il t'arrive quoi que ce soit...
- Nous n'avons pas le choix, Danny. Je suis la seule qui puisse le faire.
- Mais...
- Chut. dit-elle en posant son index gauche sur ses lèvres.
Impuissant, Daniel vit l'archéologue se rapprocher, avec une lenteur calculée, de l'endroit où elle avait déposé le bébé, puis le reprendre dans ses bras et, encore plus lentement, se rapprocher jusqu'à être dans l'angle de vision du T-rex. Elle l'éleva ensuite le plus haut qu'elle put pour que la femelle le voit, et le reposa sur le sol. Puis, toujours doucement, elle rejoignit Daniel, qui n'avait pas bougé d'un pouce, non plus que Jack, Sam, Teal'c, Arizona et son équipe.
- Ca y est. C'est fait. souffla Tamara en se serrant contre lui. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre.
- Attendre quoi ? murmura l'égyptologue.
- Qu'elle récupère son petit et s'en aille. répondit-elle.
Le T-rex poussa un rugissement auquel répondit bientôt un cri, beaucoup plus faible. Puis le petit se releva et rejoignit sa mère adoptive, qui s'éloigna ensuite rapidement.
Lorsque le dinosaure fut hors de vue, tous se détendirent.
- Je croyais que ces bestioles avaient complètement disparu ? fit O'Neill, énervé d'avoir été sauvé par l'intervention (courageuse bien que totalement suicidaire) d'une gamine.
- De la Terre, oui. répondit Daniel. Mais rien ne nous dit qu'il n'en existe pas ailleurs.
- Vous voulez dire qu'on pourrait encore se retrouver face à ces trucs sur d'autres planètes ?
- C'est possible, oui.
- Et ben c'est génial, ça ! : on risque de servir de casse-croûte à des lézards géants qui ont encore plus mauvais caractère qu'une horde de Unas... Moi qui en rêvait depuis si longtemps...
Daniel leva les yeux au ciel : parfois, l'ironie de Jack l'agaçait tellement qu'il se prenait à vouloir lui coller son poing dans la figure pour qu'il arrête. Il respira à fond pour se calmer, et dit :
- Vous pouvez remercier Tamara. Non seulement elle nous a tous sauvé la vie, mais elle a aussi résolu l'une des trois énigmes que nous posait cette planète.
- Ouais. concéda Jack. (puis à l'archéologue) Merci.
- De rien, colonel. fit Tamara en souriant (sans dire qu'elle l'avait surtout fait pour sauver Daniel) avant de reporter son attention sur l'égyptologue, entre les bras duquel elle se trouvait toujours.
- La nuit va bientôt tomber. Daniel, Tamara, préparez-vous à descendre au village. Capitaine Flemming, avant qu'ils y aillent, allez vérifier que les Jaffas ont bien quitté le village.
- A vos ordres. fit Arizona avant de saluer et de se diriger, toujours aussi silencieusement (ils se demandaient d'ailleurs comment elle faisait pour ne faire craquer ni feuilles, ni branches en marchant), vers le haut de la colline, distant de quelques dizaines de mètres de l'endroit où ils se trouvaient.
Lorsqu'elle revint, quelques minutes plus tard, les deux scientifiques étaient prêts à partir.
- C'est bon, mon colonel. La voix est libre. annonça-t-elle.
- Très bien. (puis à Daniel et Tamara) Allez-y.
Ils hochèrent la tête, et se mirent à marcher, côte à côte, en se jetant parfois des regards qui en disaient plus long sur leurs sentiments, que tous les mots du monde. Malgré cela, l'archéologue attendait avec impatience le moment où son cher Daniel lui dirait qu'il l'aime.
Lorsqu'ils arrivèrent au village, les habitants, visiblement effrayés, se réfugièrent dans leurs cabanes.
- Hum. fit Daniel. Le dialogue va être délicat.
Pour toute réponse, la jeune femme se rapprocha de lui en souriant, et lui prit la main gauche, qu'elle pressa doucement. L'égyptologue la regarda et sourit en retour, puis il l'entraîna vers la cabane la plus proche, à la porte de laquelle il frappa.
Une voix féminine étouffée leur parvint de l'intérieur.
- Kéméana vérès timé iléa fa !
Tamara leva les yeux vers son compagnon.
- Qu'est ce qu'elle a dit ? s'enquit-elle.
- Je ne suis pas sûr. Attend, je vais essayer quelque chose. (il s'éclaircit la gorge) To mé fa. Niha trandé méhata klimsi téra no tran dé.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : PJ8-493   Stargate SG-1 : PJ8-493 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:59

La porte s'entrouvrit légèrement.
Surprise et impressionnée par la performance linguistique de son compagnon, la jeune femme demanda encore :
- Que lui as-tu dit ?
- Qu'elle n'avait pas à avoir peur, je crois, que nous ne lui ferions aucun mal, et que nous n'étions pas avec "les autres". Je n'en suis pas certain, mais il me semble qu'ils parlent un langage assez primitif.
Finalement, la porte de la cabane s'ouvrit tout à fait, révélant une vieille femme aux cheveux gris-blanc sales et emmêlés, et à la peau guère plus propre, qui, appuyée sur une branche dont elle se servait comme d'une canne, était courbée par les ans.
- Pélia téra yanté ? demanda-t-elle d'une voix chevrotante.
- Inos baré tia fra. répondit Daniel. Kia ti fara aru né ?
- Mais qu'est ce que vous racontez, bon sang ? s'énerva l'archéologue. Je ne comprend rien !
- Elle m'a demandé s'ils étaient partis. expliqua l'égyptologue. Je lui ai dit qu'elle n'avait plus rien à craindre pour l'instant, et lui ai demandé si elle savait qui "ils" étaient. Pour l'instant, elle n'a pas encore répondu.
La vieille femme s'approcha d'eux en titubant. Avec un sourire édenté, elle désigna Tamara de sa canne, puis fit un geste du menton en direction de Daniel.
- Kénira fari téné ? fit-elle.
Tamara ne comprenait pas cette langue, mais elle saisit parfaitement ce que sous-entendait la vieille femme, et devint écarlate.
- Kama. hésita Daniel. No té... No té sira mena tia. Té fara.
La vieille hocha la tête d'un air entendu.
- Danny, je pense avoir saisi le sens, mais qu'est ce qu'elle t'a dit exactement ?
Jackson hésita un instant avant de répondre.
- Elle m'a demandé si nous... Si nous étions mariés... dans tous les sens du terme. Et je lui ai dit que non, que nous n'étions même pas... encore... ensemble.
- "Pas encore" ? répéta Tamara. Tu veux dire que tu voudrais que... Oh, Danny, tu ne crois pas qu'il serait temps de finir ta phrase de tout à l'heure ?
- Je ne suis pas sûr que ce soit le moment, tu sais. objecta le scientifique.
- Mais tu n'as que trois mots à dire ! argua-t-elle. Et je voudrais tellement te les entendre dire... S'il te plaît !
Il regarda autour de lui, puis plongea ses yeux dans les siens et mit la main droite sur sa joue. Elle crut qu'il allait l'embrasser et ferma les yeux pour mieux savourer l'instant... mais au lieu du baiser tant attendu, elle l'entendit reprendre sa conversation avec l'alien.
Frustrée, elle ouvrit les yeux, et s'éloigna de quelques pas.
- Kia té fina mara té ? demanda Daniel. (puis traduisant pour sa compagne) Savez-vous ce que les gardes faisaient dans votre village ?
- Tras mé. Mé léhirta méri tino amah témi. répondit la vielle femme en commençant à sangloter. Ména féri ké ba fatré ima niha makiné fari, té lanta fkria léri, kamas oné i, tri facé mana, kabria rami tové rianok, tré ma, mé no si, liamarino kam... kamrina ripsi char, tiléa.
Devant l'air horrifié de Daniel, l'archéologue se rapprocha à nouveau de lui.
- Danny ! Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce qu'elle t'a raconté ?
- " Ils voulaient savoir", traduisit Jackson d'une voix étrange, "savoir quelle technologie nous utilisons pour arriver à survivre dans cet environnement empoisonné. Lorsque notre chef leur a dit que nous n'en avions aucune, que c'était à l'intérieur de nous, ils l'ont enlevé, avec sa femme et ses enfants, en disant qu'ils découvriraient notre secret, et que si, pour y parvenir, ils devaient les ouvrir pour les étudier, ils n'hésiteraient pas une seule seconde".
- Madre de Dios ! s'exclama Tamara, utilisant son expression favorite. Mais c'est horrible ! Danny, il faut à tout prix empêcher ce massacre !
L'égyptologue eut un sourire impuissant, et tenta de la raisonner.
- Allons, Tami, sois réaliste : ça s'est probablement passé bien avant notre arrivée, et ils doivent déjà tous être morts. De plus, même si nous pouvions encore faire quelque chose pour eux, que pourrions-nous faire, à deux contre tous ? Il faudrait que nous allions prévenir Jack et que nous réussissions à le convaincre de les aider –tu le connais comme moi, tu sais que nous devrions trouver d'excellentes raisons, nous nous retrouverions à neuf membres du SGC contre deux cent Jaffas et leurs lances. Même avec nos Zak, nos armes et la lance de Teal'c, nous n'aurions aucune chance.
- Mais ces pauvres gens... protesta l'archéologue en fondant en larmes.
Attendri, Daniel l'attira à lui, la serra dans ses bras, et la berça comme un enfant.
- Chut. Je sais ce que tu ressens. Mais dis-toi que nous ne pouvions rien faire.
En cet instant, elle avait l'air si petite, si fragile, et si désemparée, que Jackson n'eut plus qu'une envie, celle qui lui tenaillait le cœur et l'esprit depuis longtemps : l'embrasser passionnément.


Mais ce n'était, ni le lieu, ni le moment, et il essaya de ne plus penser au corps de la jeune femme, qui, pressé contre le sien en un geste d'abandon et de confiance totale, embrasait ses sens tel un gigantesque feu allumé au cœur de lui-même. Ses sentiments pour la jeune femme le laissaient confondu, et il ne savait trop que penser : jamais il n'avait ressenti ça pour personne. Pas même pour Sha'Uri qu'il avait pourtant aimée tendrement. Mais cet amour n'avait rien à voir avec la passion que lui inspirait l'archéologue, et qui, malgré son (légendaire) sang-froid, lui faisait presque perdre tout contrôle de lui-même. Cependant, il avait l'impression que ce genre de relation n'était pas ce que souhaitais la jeune femme et se contrôlait donc... du moins, pour le moment. Car il avait l'impression qu'après leur retour à la base, en sa présence, il ne pourrait plus répondre de rien.
Tentant de reprendre de l'empire sur ses sens en émoi, Daniel repoussa doucement sa compagne, et s'avisa que la vieille femme était rentrée chez elle. Ils étaient seuls dans le village désert.
- Viens. Ca fait longtemps que nous sommes partis, et Jack doit commencer à s'impatienter. dit-il à l'archéologue.
La jeune femme hocha la tête et le suivit.
Ils gravirent la colline, Tamara bondissant devant lui comme un cabri sans paraître le moins du monde fatiguée, et il essayait tant bien que mal de la suivre.
- Tami, attends-moi ! lui cria-t-il au bout d'un moment, en s'arrêtant un instant pour souffler. Je n'ai plus 21 ans, moi, je ne peux pas courir aussi vite.
A ces mots, la jeune femme s'arrêta, et redescendit vers lui en marchant, une tristesse indéfinissable dans les yeux.
- Danny, pourquoi dis-tu ça ?
- Parce que c'est vrai.
- Tu... te sens vieux ? C'est pour ça que tu repousse sans cesse le moment... que tu...
- Non ! protesta-t-il vivement. Je ne suis pas vieux... Mais Tami, c'est vrai que j'ai 30 ans passés et... j'ai peur que, s'il se passe quelque chose entre nous, tu ne finisse par le regretter un jour. Après tout, nous avons...
Il ne put finir sa phrase, car elle posa son index sur sa bouche.
- Chut. Ne dis pas de bêtises. Je t'aime. Tu le sais. Et je sais que je ne regretterais rien. J'en suis même sûre.
Et comme pour prouver ses dires, elle se rapprocha pour l'embrasser. Lorsque leurs bouches ne furent plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre, Daniel, dans un sursaut de volonté (qu'il jugea inhumain), la repoussa doucement en murmura :
- Tamara... non.
- "Tamara" ? répéta l'archéologue, stupéfaite. Pourquoi tu ne m'appelle plus "Tami" comme tout à l'heure ?
- S'il te plaît, éloigne-toi. la pria-t-il, au supplice.
- Mais pourquoi ? l'interrogea-t-elle, les larmes aux yeux. Qu'est ce que j'ai fais ?
- C'est justement le problème : tu ne te rend pas compte de ce que tu fais.
- Mais de ce que je fais quoi ? s'écria-t-elle, sur le point d'éclater en sanglots.
- Je... commença-t-il avant de s'interrompre. Viens. Ils nous attendent.
Ils se remirent en route.
Lorsqu'ils parvinrent à l'endroit où se trouvaient les autres, le comité d'accueil... n'était pas très accueillant :
- Et ben c'est pas trop tôt ! s'exclama Jack, visiblement de très mauvaise humeur, en les voyant arriver. Vous vous êtes endormi là-bas ou quoi ?! Je vous signale, si ça vous intéresse, qu'il ne nous reste plus que quelques heures avant que le général ne bloque définitivement nos transmetteurs ! Et si vous n'avez pas envie de rentrer sur notre bonne vieille Terre, moi si ! Alors vous avez intérêt à avoir une très bonne excuse ! Je vous écoute !
Les deux scientifiques se regardèrent, ahuris.
- Vous voulez dire que nous somme partis depuis plus de huit heures ?! demanda Daniel. Mais c'est impossible ! Nous y sommes restés à peine une heure !
- Vous faites erreur Daniel Jackson. Vous êtes bien partis depuis huit heures. intervint Teal'c.
- Votre montre s'est arrêtée ou quoi ?!
L'égyptologue regarda sa montre et secoua la tête.
- Non, mais...
- Alors ?! J'attend !
- Mon colonel, si vous permettez, intervint Sam, je crois que j'ai compris ce qui s'est passé.
- On vous écoute Carter. Mais faites court. dit O'Neill, un peu radouci par sa présence.
- D'après ce qu'à dit Daniel, je pense que l'espace-temps qui existe dans le village est différent de celui dans lequel nous évoluons. expliqua Sam.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : PJ8-493   Stargate SG-1 : PJ8-493 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 17:01

- Précisez. l'incita Daniel, au grand dam de Jack qui, décidément, ne comprenait rien.
- Je dirais que le rapport est de l'ordre de vingt-cinq secondes dans le village pour une minute ici.
- Ouais, ben en tout cas, ça change rien au problème. grogna Jack. Il nous reste que quelques heures pour trouver ce que les Jaffas foutent ici et d'où vient le mercure... Et j'ai aucune idée de la manière dont on va s'y prendre.
- Il n'y a qu'à laisser faire les choses, Jack. dit Daniel.
- Comment ça ?
- Jusqu'ici, nous avons trouvé la réponse à nos questions sans vraiment la chercher. expliqua l'égyptologue. Continuons comme ça, et la solution viendra à nous d'elle-même.
- Ce n'est pas idiot. Mais il ne nous reste que très peu de temps. Alors, "la solution" ferait bien de se presser de venir à nous. En attendant, dites-nous ce que vous avez appris.
Et Daniel se mit à raconter sa conversation avec la vieille femme, ce qu'aurait voulu Tamara, et ce qu'il lui avait expliqué.
- Daniel a eu raison, Tamara. dit alors Sam à l'archéologue qui n'avait pas ouvert la bouche depuis leur retour, dès la fin du récit. Même si nous étions arrivés à temps, nous n'aurions rien pu faire pour les aider.
- J'avais compris. dit froidement la jeune femme.
- En tout cas, dit Sam, voilà un deuxième mystère de résolu : on sait maintenant comment les habitant de cette planète survivent dans cette atmosphère.
- Exact. approuva Daniel.
- Ouais, bon. Remettons-nous en route. décida Jack. On verra bien ce qui se passe. Allez.
Ils se mirent effectivement en marche. Mais ils avaient à peine fait cinquante mètres, que Arizona s'arrêta. Jack s'en aperçut et se tourna vers elle.
- Flemming, on peut savoir ce qui vous arrive ? demanda-t-il, impatienté.
- Mon colonel, expliqua Arizona, nous avons quitté l'environnement proche du village. Et, d'après la sonde, plus nous nous en éloignons, plus le taux de mercure augmente. Voyez, nous avons déjà du mal à respirer. Plus nous tardons à remettre nos masques, plus nous risquons un empoisonnement.
- Compris. Vous avez tous entendu ? On remet les masques à gaz.
Ils s'exécutèrent tous, sauf Teal'c qui n'en avait pas besoin.
- C'est tout ? s'enquit alors O'Neill.
- Oui, mon colonel. répondit Arizona.
- Bon, alors on repart.
Ils étaient repartis depuis à peine un quart d'heure, que Teal'c s'arrêtait à son tour.
Jack se tourna vers lui, excédé.
- Quoi encore ?
- Vous ne sentez rien ?
Ils reniflèrent tous, mais les masques filtraient l'air, les empêchant de "sentir".
- Parce que vous, oui ?
- Son organisme réagit différemment du nôtre. rappela Sam. Peut-être arrive-t-il à sentir ce que nous ne pouvons détecter.
- C'est probable, effectivement. acquiesça Daniel.
- Alors, Teal'c, qu'est ce que c'est ? s'informa O'Neill.
- Je l'ignore.
- Dites, on ne peut rien vous demander à vous. constata Jack. Vous ne savez jamais rien.
Le Jaffa haussa les épaules, puis dit :
- En tout cas, ça vient de cette direction.
- On vous suit.
Ce qu'ils firent.
- Mais, Daniel, dit Jack à l'égyptologue au bout d'un moment, je ne comprend pas : vous avez dit que Sekhmet dans sa phase Bastet ne pouvait faire aucun mal...
Le scientifique leva les yeux au ciel : il avait terminé son exposé depuis près d'une demi-heure, et c'était seulement maintenant que Jack posait une question. Il savait que son esprit était lent... mais pas à ce point.
- Et bien il faut croire qu'elle n'y était plus lorsqu'elle a donné cet ordre. dit-il, excédé.
- Et comment on peu savoir dans quelle phase elle est ?
- On ne peut pas. Du moins... pas que je sache. Sekhmet est totalement imprévisible.
- Génial. conclut Jack, ironique. Un Goa'Uld schizophrène. (puis à Teal'c qui avançait toujours) On en est où ?
- Je pense qu'on se rapproche, O'Neill.
- Parfait.
Alors qu'ils abordaient une clairière, on leur tira dessus.
- A couvert ! ordonna à nouveau le colonel.
Ils s'exécutèrent tous, puis, tout en ripostant à coup de M16 et de Zak, il cria à Daniel :
- Daniel ! Qu'est ce que c'est que ce cirque ?
- Sekhmet est redevenue elle-même ! cria à son tour l'égyptologue pour couvrir le bruit des tirs. Et apparemment, Teal'c doit avoir trouvé quelque chose parce que la "chose" en question est bien gardée !
- Non ?! Sans blague ?! ironisa O'Neill. Merci de l'info, Daniel, j'avais pas remarqué !
L'égyptologue leva à nouveau les yeux au ciel.
- Ce que je veux dire, Jack, c'est que les gardes Sekhmet qui ont été placés là, ne l'ont pas été par hasard. Sekhmet savait que nous étions là.
- Mais comment ? demanda Sam en criant elle aussi.
- Aucune idée.
- Mais combien ils sont, bon sang ?! s'exclama Jack sans vraiment attendre de réponse à sa question.
Un quart d'heure plus tard, les tirs cessèrent.
Émergeant d'un nuage de fumée (dégagée par les corps tombant au sol, et par les tirs de toutes sortes), les hommes du SGC se regroupèrent. Lorsque la fumée fut dissipée, tous purent voir une énorme machine.
Ils se rapprochèrent.
- Qu'est ce que c'est que ce truc ? Carter !
- Aucune idée, mon colonel ! répondit la jeune femme en secouant la tête.
Ils tournèrent autour, à la recherche d'une éventuelle ouverture.
- Je n'ai jamais vu un tel appareil. dit Teal'c.
- Mais ça doit bien servir à quelque chose ! Les Jaffas n'auraient pas gardé ça pour rien !
- Mon colonel ! appela soudain Arizona. J'ai trouvé quelque chose !
- On arrive !
Ils la rejoignirent tous.
- Quoi ? l'interrogea-t-il.
- Vous voyez cette petite trappe grillagée ?
Il se pencha.
- Mouais.
- Et bien, si j'en approche le détecteur, le taux grimpe à une vitesse très importante. expliqua Arizona.
- Vous croyez que c'est de là que vient le mercure ? demanda Sam.
- Si on en juge par le taux à la sortie, c'est plus que probable. répondit Arizona en hochant la tête.
- La question est : quel intérêt Sekhmet aurait-elle à polluer l'atmosphère de cette planète ? dit Tamara.
- Et ça m'étonnerait beaucoup que nous en obtenions la réponse. dit Daniel.
- Si on explosait ce truc ? proposa O'Neill. Les gens vivraient mieux, non ?
- Je ne suis pas sûre que ce soir une bonne idée, mon colonel. dirent en même temps Sam et Arizona.
O'Neill les regarda, étonné.
- Pourquoi ?
Sam allait répondre, mais Tamara la prit de vitesse.
- Je ne suis pas experte de ce genre de choses, mais... ces gens respirent du mercure depuis longtemps maintenant. Si on faisait disparaître cette machine –d'une manière ou d'une autre, le mercure ne serait plus produit. Bien sûr, il ne disparaîtrait pas d'un coup ; il faudrait un peu de temps. Mais, à la longue, le mercure auquel leur organisme est habitué et dont il a sûrement besoin, à présent, pour fonctionner correctement, viendrait certainement à leur manquer. Ce risquerait peut-être de les tuer.
- Elle a raison, mon colonel. approuva Sam. (puis à Tamara) Très bien raisonné.
- Merci. dit l'archéologue en souriant.
- Bon. Alors, mesdames, on fait quoi maintenant ? interrogea Jack.
- La bonne question est : avons-nous résolu tous les mystères qui se sont posés à nous ? corrigea Tamara.
- Non. La vraie question est : avons-nous encore assez de temps pour nous en préoccuper ? rectifia Daniel.
- Exact. approuva O'Neill avec un geste de l'index en direction de l'égyptologue. (il consulta sa montre) Il ne nous reste que trois heures. Y a-t-il encore des "mystères" (en disant ce mot, il leva les mains et fit un geste avec l'index et le majeur des deux mains) à résoudre ? Ou en avons-nous fini ?
- Et bien, dit Sam, nous savons à présent d'où vient le mercure...
- ... De cette machine. fit Arizona en désignant la machine.
- Nous savons aussi comment les indigènes réussissent à survivre dans le mercure...
- ... C'est physiologique. fit Daniel.
- Et nous savons également ce qui a attaqué SG-10 et pourquoi.
- ... Une femelle dinosaure qui cherchait son petit. termina Tamara.
- Donc... ? les encouragea O'Neill.
- Donc, répondit Sam, à priori –et à moins qu'un autre problème se pose dans les trois prochaines heures, nous n'avons plus rien à résoudre.
- Génial. fit Jack, content (sans aucune ironie). Alors, je repose ma question de tout à l'heure : qu'est ce qu'on fait maintenant ?
- C'est vous le chef... chef. répondit Daniel. C'est à vous de nous le dire.
- Je vous remercie, Daniel. Vous m'êtes d'une aide précieuse. ironisa O'Neill.
- Vous vous répétez, Jack. Vous avez dit ça à Sam il y a quelques heures. continua l'égyptologue.
- Très drôle. Et ben on va rentrer. décida Jack.
La surprise se peignit sur le visage de Sam.
- Mais, mon colonel, le général ne nous attend pas avant que les trois heures soient écoulées. protesta la jeune femme.
- Je suis d'accord avec le major Carter. dit Teal'c.
- Bon, écoutez, fit le colonel en essayant de ne pas s'énerver, on a fait tout ce qu'on avait à faire ici ou pas ?
- Heu... Oui, mais...
- Bien. Donc, on n'a plus rien à faire ici et on se tire. Pigé ?
- Mais...
- Carter... fit-il, un peu menaçant.
- A vos ordres. dit Sam, à contrecœur.
- Parfait. Alors, direction : la Porte.
Ils se remirent en route, et arrivèrent à la Porte une heure plus tard. Ils retrouvèrent SG-11 au complet, et, ne voyant, ni Nevada, ni Hito parmi les cadavres des membres de SG-10, conclurent qu'elles avaient regagné la base.
- Daniel, allez composer les coordonnées. ordonna Jack.
Le scientifique hocha la tête et s'éloigna vers le Stargate.
Pendant qu'il s'exécutait, Sam promena un regard désolé sur les cadavres de ses collègues. Jack surprit ce regard, et n'eut qu'une envie : celle de la prendre dans ses bras et de lui dire tout ce qu'il ressentait pou elle. Mais il s'abstint.
La Porte s'activa, le faisceau bleuté se stabilisa, et ils passèrent l'anneau de naquada.
En arrivant de l'autre côté, ils furent accueillis par le général.
- Que s'est-il passé ? Pourquoi revenez-vous avant expiration du délai ?
- On va vous expliquer, mon général. répondit Jack.
- Très bien. Debriefing dans dix minutes.
- A vos ordres. dit Jack en saluant.
Dans l'intervalle, Sam se rendit à l'infirmerie pour s'enquérir de l'état de santé du sergent Midori Hito, de SG-10.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : PJ8-493   Stargate SG-1 : PJ8-493 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 17:01

En arrivant, elle trouva Nevada Flemming à son chevet.
- Comment va-t-elle ? chuchota la jeune femme à sa subordonnée pour ne pas déranger la malade.
- D'après le docteur Fraiser, elle va se remettre. Mais elle a eu beaucoup de chance. répondit Neve en chuchotant également.
- Tant mieux. Vous devez venir au debriefing, maintenant. On nous attend.
- A vos ordres. dit Neve en se levant pour la suivre.
Lorsqu'elles parvinrent à la salle de briefing, Nevada retrouva ses sœurs, et Sam s'assit à la droite de Jack, qui murmura sans quitter le général des yeux :
- Je suppose que vous revenez de l'infirmerie.
- Oui, mon colonel. répondit la jeune femme en souriant, et en regardant, elle aussi le général.
- Comment va le sergent Hito ?
- Janet dit qu'elle s'en sortira.
- Parfait.
- Alors, dit Hammond, que s'est-il passé ? Pourquoi êtes-vous revenus plus tôt ?
- Carter, racontez-lui. ordonna Jack.
La jeune femme s'exécuta, avec l'aide de Tamara et Daniel. A la fin du récit, Hammond dit :
- Mais avez-vous vu cette... Sekhmet ?
- Non, mon général. répondit Jack. Juste ses sbires... Mais je vous assure que ça nous a suffi.
- Je n'en doute pas, colonel. Mais risquons-nous de la retrouver sur notre chemin ?
- Et bien... C'est possible. répondit Daniel. Mais, comme je l'expliquais à Jack : lorsqu'elle est dans sa phase Bastet, elle n'est pas dangereuse.
- Le problème étant –n'est ce pas Daniel ?, qu'on ne peut pas savoir quand elle se trouve dans cette phase. contra O'Neill.
- En êtes-vous sûr, docteur Jackson ? s'enquit Hammond.
- Avec les Goa'Uld, rien ne peut être sûr. Mais si elle a bien pris la personnalité de la déesse égyptienne, elle doit avoir cette phase... normalement.
- Je vois. conclut Hammond. Et bien, nous verrons... Rompez.
Ils se levèrent tous, et rejoignirent leurs quartiers. Mais au lieu d'aller chez lui, Daniel alla frapper à la porte de ceux de Tamara.
- Entrez. entendit-il.
Il tourna la poignée, et pénétra dans la pièce. Son regard tomba immédiatement sur la jeune femme, qui avait retiré sa veste et ses chaussures, libéré ses longs cheveux bruns de la barrette qui les tenait, et avait un livre à la main.
- Oh, Danny, c'est toi. fit-elle en le voyant entrer.
- Je ne te dérange pas ?
- Pas du tout. J'allais lire. Assieds-toi. dit-elle en tapotant le lit à côté d'elle.
- Non. Si ça ne t'ennuie pas, je préfère rester debout.
- Comme tu veux. Qu'est ce qui t'amène ?
- Je me disais que nous... pourrions finir notre conversation.
Soudain très intéressée, la jeune femme se leva et se rapprocha de lui jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres.
- Oui ? l'encouragea-t-elle, impatiente.
- Je ne suis pas très doué pour ce genre de choses, mais... commença-t-il en lui prenant les mains.
La jeune femme le regardait avec une telle expression d'adoration, qu'il respira et décida de se lancer :
- Tami... Je t'aime. lâcha-t-il.
Folle de joie, la jeune femme lui sauta au cou, et commença à lui couvrir le visage de baisers.
- Oh, Danny, moi aussi ! Depuis le temps que j'attendais ce moment ! J'ai cru que tu ne te déciderait jamais !
Il la repoussa doucement, mit sa main droite sur sa joue, la regarda avec tant d'amour qu'elle en eut les larmes aux yeux, et l'embrassa doucement, tendrement (comme s'il avait eu peu de la briser). Puis, constatant qu'elle y répondait, il la serra contre lui, tandis qu'elle passait une main dans ses cheveux, et l'embrassa passionnément.
Ils étaient encore ainsi lorsque Sam entra pour demander à Tamara si elle voulait venir au mess avec Jack et elle. Seulement occupés l'un de l'autre, ils ne la remarquèrent même pas, et, s'apercevant qu'elle dérangeait, repartit aussi vite qu'elle était venue.
Elle rejoignit Jack dans le couloir.
- Alors, ils viennent ou quoi ?
La jeune femme secoua la tête.
- Ca m'étonnerait, mon colonel.
- Pourquoi ?
- Lorsque je suis entrée chez Tamara, je... J'y ai trouvé Daniel en train de l'embrasser.
- Oh.
- Ils ne m'ont même pas vue. précisa-t-elle tout en pensant :
C'est vraiment injuste : les civils comme Daniel et Tamara ont le droit de s'aimer, même à l'intérieur de la base, mais nous qui sommes dans l'armée n'en avons pas le droit. Si je tenais l'abruti qui a fait ce règlement idiot...
- Et bien alors, je crois que nous allons dîner en tête à tête, major.


FIN !
Retrouvez la suite dans "Le pirate"
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