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 Stargate SG-1 : les orphelins

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Elo
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MessageSujet: Stargate SG-1 : les orphelins   Stargate SG-1 : les orphelins Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:50

Peu de temps après la glisse de Jade, le général décida d’envoyer SG-1 explorer une nouvelle planète, baptisée P12X-942. Le briefing était prévu un quart d’heure plus tard, mais, lorsque Jack, Sam, Teal’c et Tamara se retrouvèrent dans la salle, Daniel manquait à l’appel.
- Où est le docteur Jackson ? demanda Hammond, étonné de l’absence du scientifique.
- La dernière fois que je l’ai vu, mon général, répondit Sam, il était dans son bureau où il étudiait l’hologramme que nous avons ramené de P11X-941. Il doit sûrement y être encore.
- Alors, allez le chercher major. Nous ne pouvons pas commencer sans lui.
- A vos ordres, mon général. dit-elle en se levant.
Elle sortit de la salle de conférences et suivit un couloir jusqu’au bureau de son équipier. Elle frappa. Comme il ne répondait pas, elle tourna la poignée et entra.
Daniel observait d’un air absorbé, la pyramide translucide qui flottait devant lui en tournant, à quelques centimètres au dessus du bureau.
- Daniel ? risqua-t-elle.
Le scientifique leva la tête vers elle et la regarda d’un air absent. Elle se demanda s’il la voyait vraiment.
- Daniel, lui dit-elle d’une voix douce, venez. Tout le monde vous attend pour le briefing.
- Le briefing ?
- Nous partons en mission. lui rappela-t-elle. Vous n’avez pas oublié ?
- Hein ? fit-il comme s’il reprenait ses esprits. Non, non, j’arrive.
Elle lui sourit.
- Ne tardez pas ou le général va s’impatienter.
- Je viens. dit-il tandis qu’elle s’éloignait.
Il avança la main vers l’objet trapézoïdal qui commandait l’hologramme et l’effleura. L’hologramme disparut. Puis il sortit et rejoignit ses compagnons.
- Et ben c’est pas trop tôt ! s’exclama O’Neill, impatienté, à son entrée. On a failli attendre ! Vous vous étiez endormi ou quoi ?
- Je vous en prie colonel, tempéra Hammond, nous ne sommes pas ici pour nous quereller. (puis à Daniel) Asseyez-vous docteur.
L’égyptologue obtempéra après avoir jeté un regard de biais à son équipier.
- Très bien, nous allons pouvoir commencer. dit encore Hammond.
- Quels sont nos objectifs, mon général ? demanda Sam à son supérieur.
- Explorer la planète et déterminer si ses habitants ont un niveau de technologie suffisant pour que nous nous en fassions des alliés. N’utilisez vos armes –Zak compris- qu’en dernier recours. Nous les avons déjà trop utilisés à mon goût. (puis il ajouta après un courte pause) Bonne chance.
Les cinq coéquipiers se levèrent, saluèrent, et partirent en direction de la salle des commandes. Le technicien de cette salle, en les voyant arriver, déclencha le processus d’ouverture du Stargate.
Les sept chevrons s’enclenchèrent un à un, et, une fois encore, le faisceau de matière bleutée jaillit. Ils descendirent dans la salle du dôme et s’approchèrent du "mur liquide", puis ils firent un pas et y disparurent.
Lorsqu’ils arrivèrent sur P12X-942, l’endroit, autour de la Porte, était désert et on n’entendait rien d’autre que le chant des oiseaux.
- Tout ça ne me dit rien qui vaille… dit Jack. C’est trop calme, trop paisible.
- Vous dites ça parce que vous avez trop l’habitude des batailles, mon colonel. dit Sam en souriant. Si vous viviez en permanence dans un endroit comme celui-ci, vous trouveriez ça normal.
- Ouais, peut-être. fit O’ Neill, seulement à moitié convaincu.
- Pour ma part, dit Daniel, je n’aurais aucun mal à vivre dans un endroit si tranquille.
- Ca, dit Jack ironiquement, ça m’étonnerais ! Maintenant, vous avez trop l’habitude de l’action pour pouvoir retourner comme ça à la petite vie tranquille que vous meniez avant de faire partie intégrante de ce programme.
- Je me demande bien… commença Daniel.
- Silence ! intima alors Teal’c qui n’avait rien dit jusqu’alors.
- Quoi ?! lui demanda alors O’ Neill avec son tact caractéristique.
- J’ai vu bouger quelque chose.
- Encore ? railla Jack. Teal’c, la dernière fois que vous avez "vu bouger quelque chose", nous avons été attaqués par des hommes-poissons, je vous rappelle !
- Je ne plaisante pas, O’Neill. dit encore le Jaffa dans un haussement de sourcils.
- Bon, bon, d’accord. On va ouvrir l'œil. concéda ce dernier.
Soudain, sans que rien ne le laisse présager, des dizaines d’enfants de tous âges, surgirent des fourrés, coururent vers eux en babillant dans une langue inconnue, et les entourèrent de très près (voir même de trop près au goût de Jack).
Les cinq compagnons se regardèrent sans comprendre.
- Mais d’où peuvent bien venir tous ces enfants ? demanda Sam sans vraiment attendre de réponse à sa question.
- Ouais. ajouta Jack. Et où sont leurs parents ?
Ils avaient beau essayer d’avancer, les enfants les en empêchaient.
- Soyez sympas, les gosses, lâchez-nous. fit O’Neill.
Mais les enfants n’avaient manifestement aucune intention d’obéir… ou alors, ils ne comprenaient pas un mot de ce que disait le colonel.
Ils allaient abandonner la lutte quand une jolie jeune-femme aux très longs cheveux roux ondulés et aux magnifiques yeux verts, revêtue, par dessus ses vêtements, d’une sorte de longue houppelande sans manches en soie violette et tenant dans sa main gauche un grand bâton, sortit, elle aussi, des fourrés. Elle posa le bâton sur le sol et, tout en avançant vers eux, frappa quatre fois dans ses mains.
Les gamins se turent instantanément, se figèrent et se tournèrent vers elle d’un même mouvement.
- Krina ranok. dit-elle d’une voix douce dans la même langue que celle qu’utilisaient les enfants. Renta abri rane mera fa. Ames rena molte nokra ara mis nista foltera ? Krina venas.(autrement dit : "Allons les enfants. Laissez nos visiteurs tranquilles. Est-ce là tout ce que vous avez retenu de mes leçons ? Allez, partez".).
Elle avait à peine fini de parler, qu’ils se dispersèrent en courant et en silence. Tous, sauf une fillette qui resta accrochée au pantalon de Sam qui la prit dans ses bras.
- Solta ! l’interpella la jeune-femme. Te rina, vena. ("Toi aussi, vas t’en").
La mine désolée, la fillette se laissa glisser des bras de Carter et se sauva.
- Bienvenue sur Acronia, nobles visiteurs. leur dit-elle de la même voix douce (ce devait être sa voix naturelle, mais jamais, en tout cas, ils n’en avaient entendu d’aussi agréable), mais dans leur langue cette fois. Et ayez la bonté de les excuser. Ils n’ont pas l’habitude de voir des étrangers et sont très curieux. Je me nomme Orcane, mais les enfants m’appellent "la Doyenne" (à ces mots, les cinq équipiers se regardèrent, franchement ahuris : quelqu’un d’aussi jeune ?! "la Doyenne" ?!). Veuillez me suivre jusqu’au village.
Sam, Teal’c, Daniel et Tamara (qui évitait de trop regarder celui que, dans le fond de son cœur, elle appelait son "bel amour", pour ne pas souffrir ; car elle l’aimait toujours) se tournèrent vers Jack, qui haussa les épaules, et la suivirent.
Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent en vue d'un village constitué d'une multitude de petites huttes en bois et d'une, beaucoup plus grande, à son extrémité.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : les orphelins   Stargate SG-1 : les orphelins Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:51

- Chacune peut accueillir quatre enfants. leur expliqua leur guide en le traversant, tandis que leur étonnement se muait en stupeur : il y avait des enfants partout et aucun adulte pour s’occuper d’eux ; hormis Orcane elle-même.
- Orcane, demanda Daniel, où sont les adultes ?
La jeune-femme pivota pour lui faire face, ses longs cheveux flottant au gré du vent.
- Il n’y en a pas. lui répondit-elle. Je suis la seule adulte d’Acronia.
Cette réponse répondait à leur question concernant son appellation de "Doyenne".
- Que leur est-il arrivé ? demanda Jack.
- Ils ont morts. répondit la "Doyenne" sans s’émouvoir.
- Tous en même temps ? s’étonna Sam. Mais comment ?
- Je l’ignore. répondit encore la jeune-femme. Je venais de naître lorsque c’est arrivé et le dernier Doyen n’en a jamais parlé. "Ce qui est, est ce qui devait être" avait-il l’habitude de dire. Et il avait raison. Jusqu’à aujourd’hui, personne n’avait jamais posé de question à ce sujet.
- Mais c’est absurde ! dit encore Sam, dont l’esprit logique n’admettait pas une réponse pareille. Et comment avez-vous su que vous étiez la future Doyenne ?
- Selon la tradition d’Acronia, à l’approche de leur mort, les Doyens doivent désigner leur successeur en lui passant cette bague au doigt (elle montra celle qu’elle portait à l’annulaire de la main droite). Et quel que soit l’âge du successeur, elle lui va toujours parfaitement.
- Quel est le rôle d’un Doyen ? demanda Daniel.
- Un Doyen est surtout un guide. Lui répondit la jeune femme. Il fait serment de s’occuper de ces enfants comme s’ils s’agissait des siens. Il les instruit, les surveille et leur procure de la nourriture
- Combien d’enfants y a-t-il sur Acronia ? demanda Tamara, réagissant enfin, comme si elle sortait d’un long sommeil.
- 1783. répondit Orcane sans aucune hésitation.
- Mais comment pouvez-vous tout gérer toute seule ? C’est un travail colossal pour une seule personne ! dit Sam.
- Les enfants savent qui je suis, ce que je suis, ce que je représente et ce que je fais pour eux. Ils m’en sont reconnaissants et m’obéissent. De plus, je suis gentille avec eux et les comprend. Ils savent qu’ils n’ont pas a avoir peur de moi et n’hésitent jamais à venir me trouver s’ils ont un quelconque problème.
- Ils vous obéissent tous ? Les 1783 ? demanda encore Tamara.
- Sans exception.
- Mais comment pouvez-vous tous les instruire ou les nourrir à la fois ? Vous ne pouvez pas vous dédoubler pour tout faire au cas par cas je suppose ?
- Bien sûr que non. dit-elle en posant sur lui son regard d’émeraude. J’utilise ceci. ajouta-t-elle en désignant la bague.
- Comment cela ? demanda alors Teal’c, visiblement intéressé par une technologie qui, bien que plus avancée que celle de la Terre, n’avait rien à voir avec celle des Goa’Uld, des Tok’Ra, des Tollan, des Nox, des Asgard ou encore des Orbanians.
- C’est l’heure de la leçon. Vous allez voir.
Interloqués, ils la virent frapper une fois dans ses mains et la fillette nommée Solta apparut. Orcane lui tendit son bâton, l’enfant s’inclina, le prit, s’inclina à nouveau, toujours en silence, et se sauva en courant.
Lorsque la fillette se fut éloignée, la jeune-femme effleura la bague et un rayon rougeâtre en sortit. Aussitôt, des hordes d’enfants (les cinq amis n’en avaient jamais vu autant en une seule fois) surgirent de tous côtés et, en silence, allèrent s’asseoir devant elle.
- Krena morena sate santo. leur dit-elle dans leur langue.
Elle n’avait pas plus tôt fini de parler que, dans un ensemble parfait, ils sortirent, d’on ne sait où, une étrange paire de lunettes composée d’un unique verre qui se plaçait devant l’œil gauche, au bout d’une tige métallique rigide, et d’une monture circulaire faisant le tour de la tête, et la mirent.
La jeune femme se concentra en fermant les yeux, et joignit les mains devant sa poitrine.
- Mais qu'est ce qu'elle fait ? demanda Tamara en chuchotant.
Pour toute réponse, tous haussèrent les épaules.
Jack s'approcha d'Orcane, et lui tapa sur l'épaule. La Doyenne ouvrit les yeux, mais ne dit mot.
- Dites, vous faites quoi au juste ?
Il n'obtint aucune réponse, car la jeune femme avait refermé les yeux.
- C'est agaçant, ça ! s'exclama O'Neill en prenant ses compagnons à témoin.
Soudain, il entendit la voix d'Orcane dans sa tête.
- Je suis en train d'instruire les enfants. expliqua-t-elle.
- Qu'est ce que c'est que ça ? demanda-t-il tout haut.
- Quelque chose ne va pas, mon colonel ? demanda Sam.
- Ouais. J'entend des voix.
- Comment ça ? interrogea Daniel.
- Ben, c'est pourtant clair : des voix.... comme Jeanne d'Arc.
- Si vous voulez comprendre, continua Orcane dans sa tête, prenez ce casque (d'un claquement de doigts, elle fit littéralement apparaître un des systèmes que portaient les enfants) et mettez-le. (elle le lui tendit).
- Comment vous faites ça ?
- Quoi "ça" ?
- Ben, parler dans ma tête et faire apparaître ce truc.
- Les Doyens sont télépathes, et j'ai des pouvoirs magiques.
- Pardon ?! fit Jack, croyant avoir mal entendu. Des quoi ?
- Des pouvoirs magiques.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : les orphelins   Stargate SG-1 : les orphelins Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:52

Pendant ce "dialogue", Sam, Teal'c, Daniel et Tamara, qui n'entendaient qu'une partie de la conversation, s'étaient regardés, ahuris, sans comprendre grand chose. S'ils n'avaient pas bien connu O'Neill, ils auraient pu croire qu'il était devenu complètement fou (puisqu'on avait l'impression qu'il parlait tout seul), mais ils savaient que ce n'était pas le cas.
- Jack, qu'est ce que vous entendez ? demanda Daniel.
- Elle me parle.
- Qui ça ? Orcane ? Et qu'est ce qu'elle dit ? interrogea encore l'égyptologue.
- De mettre ça (il désignait le casque) pour comprendre comment elle instruit les gamins.
- Oh. fit Daniel.
- Mais pourquoi il n'y a que vous qui l'entendez ? demanda Tamara.
Jack se tourna vers la Doyenne.
- Tiens, oui. Très bonne question. Pourquoi il n'y a que moi qui vous entend ?
Alors, la voix d'Orcane résonna dans la tête de tous les membres de SG-1.
- Vous souhaitiez m'entendre, alors, entendez-moi : je ne peux pas m'occuper à la fois des enfants et de vous. Alors, vous allez tous mettre ça (elle claqua à nouveau des doigts, et un système apparut dans la main de chacun des équipiers d'O'Neill.) et vous comprendrez. Dès que la leçon sera finie, je répondrais à toutes vos questions du mieux que je pourrais. C'est promis.
- Mais comment elle a fait ça ? demanda Tamara, hallucinée.
- Quoi "ça" ? demanda Daniel.
- Ben, parler dans nos têtes et faire apparaître ce casque. précisa l'archéologue.
- Elle m'a dit qu'elle était télépathe et qu'elle avait des "pouvoirs magiques". fit O'Neill en haussant les épaules.
- Télépathe à la rigueur, c'est possible car Orcane est une extraterrestre. Mais des "pouvoirs magiques" ! dit Sam, dont l'esprit scientifique refusait de croire une telle absurdité. C'est ridicule ! Tout le monde sait que la magie consiste en tours de passe-passe destinés à émerveiller les enfants ! Ca n'existe pas !
- Alors comment expliquez-vous l'apparition de ces objets ? questionna Jack avec bon sens.
Il y eut une courte pause, puis Sam répondit :
- Je ne sais pas, mon colonel, mais je ne peux pas croire que ce soit possible.
- Il faut bien que vous croyez vos yeux puisque vous ne pouvez rien expliquer. fit alors Jack avec bon sens.
- J'avoue que je n'avais jamais vu ce genre de pouvoirs auparavant. dit Teal'c. Même les Asgards ne savent pas faire apparaître des choses de cette façon, je pense.
- Probablement pas. approuva Daniel. Je me demande d'ailleurs ce qu'ils en penseraient.
- Silence ! ordonna soudain Orcane dans leur têtes. Mettez les casques et taisez-vous ! Je ne peux pas me concentrer correctement sur ma tâche si vous parlez sans cesse !
- Je crois qu'on ferait mieux d'obéir. dit Jack.
Les autres hochèrent la tête et mirent leur casque. Ce qu'ils virent les stupéfia : les pensées de la jeune femme (à priori l'Histoire de leur peuple) étaient projetées sur le petit écran placé devant leur œil droit, à une vitesse si importante que leur cerveau n'avait pas le temps d'enregistrer ce qu'ils voyaient, et qu'ils eurent rapidement mal à la tête. Aussi ils retirèrent bien vite le casque.
- Whoa ! fit Jack en appuyant sur ses tempes avec le bas de ses paumes et en plissant les yeux.
- Cette vitesse, ça donne mal à la tête. dit Sam.
- En tout cas, on sait maintenant comment elle s'y prend pour les instruire. dit Daniel. Mais ce qui est bizarre...
- C'est que les enfants n'en ont pas l'air affectés. compléta Tamara en jetant à Daniel un coup d'œil qu'il lui rendit.
- C'est probablement parce que leur cerveau comporte des zones que le nôtre n'a pas, leur donnant ainsi la possibilité de décrypter plus vite ce que voit leur œil, et d'assimiler les informations qui défilent sur l'écran beaucoup plus rapidement que nous. expliqua Sam non sans avoir remarqué le coup d'œil échangé entre les deux archéologues.
- Carter, par pitié ! s'exclama Jack, énervé par son mal de tête. J'ai suffisamment mal au crâne comme ça ! Alors, n'aggravez pas les choses par des explications sans fin ! Vous n'arrêtez donc jamais de réfléchir ?! Personne ne vous a rien demandé, ils ont juste fait remarquer que c'était bizarre !
- Mais... essaya-t-elle de protester.
- Ah ! fit O'Neill en la menaçant de l'index et en haussant les sourcils. Ca suffit !
- Je...
- Carter... fit-il encore d'un ton menaçant.
- Bien, mon colonel. capitula-t-elle.
Lorsqu'ils s'arrêtèrent de se disputer, ils se rendirent compte que, la leçon étant finie, les enfants étaient partis, et que Orcane les observait, visiblement amusée par leur querelle.
- Quoi ?! l'interrogea O'Neill avec son tact habituel.
- Vous, les Tau'Ri, vous êtes étranges.
- Et en quoi, je vous prie ? demanda Jack.
- Vous perdez le temps précieux que la vie vous a accordé en disputes stériles, alors que vous pourriez l'occuper de façon utile. expliqua la jeune femme.
- Qui êtes-vous pour juger ce qui est utile et ce qui ne l'est pas ? s'énerva O'Neill.
- Je suis la Doyenne.
- Oui, fit alors le colonel, sarcastique, ça, je vous remercie, mais on l'avais déjà compris.
A ces mots, Orcane leva les yeux au ciel.
- Regardez autour de vous ! Je suis la seule adulte sur cette planète ! Il est donc évident que je suis la seule juge de ce qui est utile ou inutile.
- Orcane, dit alors Sam pour changer de sujet, pourrais-je emporter sur Terre un exemplaire de cet appareil pour l'étudier ?
- Nous verrons cela plus tard. éluda la jeune femme rousse avec un petit geste de la main. Pour le moment, la nuit va tomber, et il vaut mieux ne pas se trouver dehors la nuit. Je vais vous conduire chez moi. Venez.
La Doyenne franchit les quelques mètres qui les séparaient de sa maison, et ils la suivirent sans protester, sachant qu'elle savait de quoi elle parlait, mais se demandant quels dangers pouvaient bien guetter les promeneurs nocturnes.
Lorsqu'ils furent chez elle, elle les fit asseoir (comme il n'y avait qu'une chaise, ils prirent place sur le sol), leur servit une collation, et s'assit à son tour.
- Orcane, dit alors Tamara, quel est le danger qui vous empêche de sortir la nuit ?
- Les monstres. répondit évasivement la jeune femme.
- Les monstres ? fit alors Daniel en prenant le verre qui se trouvait devant lui. Quels monstres ? A quoi ressemblent-ils ?
- On dirait de grands lézards, mais en beaucoup plus laids.
- Ca ressemble à la description des Unas. souffla alors Jack à Sam avant de demander tout haut : Qu'ont-ils déjà fait comme dégâts ?
- L'un des leurs a manqué dévorer deux de mes enfants. répondit Orcane. Si je n'étais pas arrivée à temps, les pauvres petits auraient été perdus.
- Et vous avez réussi à les sauver alors que vous étiez toute seule ? fit alors Tamara, impressionnée.
- Je n'étais pas toute seule. rétorqua la Doyenne. J'avais mes pouvoirs magiques, et puis, la créature était seule.
- Les Unas ont toujours été là ? demanda Sam.
- A ma connaissance, oui. répondit Orcane. Comment les avez-vous appelés ?
- Unas.
- C'est le nom de ces créatures ?
- Oui.
- Pour les connaître si bien, vous en avez donc déjà rencontré auparavant ?
- A plusieurs reprise, oui. Mais on s'en serait bien passés. répondit Jack en repensant à celui qui les avait poursuivis Teal'c et lui, lorsqu'ils étaient coincés dans le Marteau de Thor sur la planète Cimméria, puis à celui qui, sous la fausse identité du diable faisait régner la terreur dans un village médiéval, et à celui, jeune et primitif, qui s'était pris d'amitié pour Daniel. Ces créatures ne sont pas vraiment sympathiques.
- Combien y en a-t-il ? demanda alors Tamara avec à propos (car depuis que leur hôtesse les avait mentionné, personne ne lui avait posé la question).
- J'en ai déjà compté 7, mais je crois qu'il y en a plus. (Orcane regarda leurs armes) Pourriez-vous nous aider à nous en débarrasser ?
- Nous ne demandons pas mieux, Orcane, répondit O'Neill, sincère, seulement le problème, c'est qu'il faut énormément de balles pour tuer une seule de ces créatures. Et s'ils sont en si grand nombre que ça...
- Vois ne pouvez rien faire ?! s'étonna la jeune femme.
- Je n'ai pas dit ça. Mais ça ne va pas être facile et surtout, ça risque d'être long. Il faudra prendre votre mal en patience.
La jeune femme eut un petit rire.
- Nous les supportons depuis si longtemps que ça ne va pas changer grand-chose d'attendre quelques jours de plus.
- Quelques jours ? releva alors O'Neill. C'est impossible ! Nous ne pouvons rester ici que quelques heures. Une journée au plus.
- Vraiment ? fit alors Orcane, de plus en plus étonnée. Et vous croyez que cela suffira ?
- Il le faudra bien. fit Jack, fataliste.
- Orcane, pourquoi les Unas ne s'attaquent-ils pas à vous dans la journée ? demanda Daniel.
- Ils ne sortent que la nuit. C'est pourquoi les enfants ont l'interdiction formelle de sortir de chez eux dès le crépuscule.
- Mais alors, l'incident avec les deux enfants... fit Tamara.
- Ils m'avaient désobéi. Et la frayeur qu'ils ont eu leur a servi de leçon. Désormais, ils savent que ce que je dis n'est pas fait uniquement pour les ennuyer. (puis, changeant de sujet) Il est tard à présent, et je vais me retirer. Bonsoir mes amis.
- Bonsoir Orcane. répondirent Daniel, Sam et Tamara.
Et la jeune femme disparut dans une pièce séparée par un rideau de celle dans laquelle ils se trouvaient.
- Bon sang, jura alors O'Neill, c'est dingue ! On ne peut plus faire un pas dans cet univers sans tomber sur l'une de ces sales bêtes ! A croire qu'elles font exprès d'investir les planètes que nous visitons ! En tout cas, je me demande bien comment nous allons nous y prendre pour en liquider un aussi grand nombre.
- Vous ne savez pas ? s'étonna Tamara.
- Non, professeur Prescot, je n'en ai aucune idée. fit-il, railleur. Mais il fera jour demain et nous aurons tout le temps d'y penser. Bonne nuit à tous.
Et, joignant le geste à la parole, il s'allongea, la tête posée sur son sac à dos, et enfonça sa casquette sur ses yeux. Il ne tarda pas à être imité par le reste de l'équipe.
Le lendemain matin, lorsqu'ils se réveillèrent et cherchèrent leur hôtesse, ils ne la trouvèrent pas chez elle. Ils sortirent donc, et la trouvèrent devant les enfants occupés à manger.
Elle les aperçut et leur sourit.
- Vous êtes réveillés mes amis ? leur demanda-t-elle.
- Apparemment oui; fit O'Neill en réponse.
- Vous êtes vous bien reposés ?
- Très bien, merci. répondit Daniel.
- Nous allons partir à la recherche des Unas. dit encore Jack. Nous essaierons de faire au plus vite.
- Je vous accompagne. déclara alors Orcane.
- Pas question ! dit O'Neill. Vous restez ici ! Ces créatures sont dangereuses, et si nous devons sans cesse veiller sur vous pour que vous ne soyez ni blessée ni tuée, nous ne pourrons pas vous en débarrasser !
- Vous comprenez, fit alors Sam pour adoucir ce que les propos de son supérieur pouvaient avoir de brutal, c'est pour votre bien. Pour vous protéger.
- Et puis, ajouta Tamara, vous avez pensé aux enfants ? Si vous veniez avec nous et que par malheur il vous arrivais quelque chose, que deviendraient-ils ? Qui s'occuperait d'eux ?
Orcane soupira.
- Vous avez raison mes amis. Je suis la Doyenne. Mon devoir est de rester afin qu'ils ne soient pas livrés à eux-mêmes.
- Ah ! fit Jack triomphalement. Bon, maintenant que notre hôtesse est devenue raisonnable, on va pouvoir y aller.
Cela dit, il commença à s'éloigner, mais la voix de Tamara qui l'appelait l'arrêta.
- Colonel O'Neill !
Il se retourna, faisant un sourire en coin.
- Oui, professeur ?
L'archéologue leva les yeux au ciel.
- Quand allez-vous vous décider à m'appeler par mon prénom ?! s'énerva-t-elle. Que je sache, vous n'appelez pas Daniel "docteur", alors, par pitié, arrêtez votre cirque avec moi !
Jack soupira.
- Alors, Tamara, quel est le problème ? demanda-t-il en insistant sur son prénom pour montrer qu'il avait reçu le message.
- Vous ne croyez pas qu'avant de partir et de foncer tête baissée dans les ennuis –comme d'habitude, il pourrait peut-être être utile de demander à Orcane dans quelle direction se trouvent les Unas pour ne pas perdre du temps inutilement ? répondit l'archéologue.
Son ton ironique n'échappa pas à Jack.
- Hé oh ! L'ironie, c'est moi qui m'en sers, petite ! Moi, et moi seul, pigé ?! dit-il, furieux.
Un léger sourire (qui agaça O'Neill) aux lèvres, Tamara esquissa une révérence moqueuse.
- Oui, chef. Bien, chef. Compris, chef.
- Arrêtez ça !
- A vos ordres. continua-t-elle en effectuant maladroitement le salut militaire mais sans effacer le sourire moqueur de ses lèvres.
- Retenez-moi ou je vais l'étrangler ! Je vous ai dit d'arrêter ça, vous êtes sourde ?!
- C'est reparti comme au début. chuchota alors Daniel à Sam dont il s'était rapproché. Leurs relations semblaient s'être améliorées, mais avec leurs caractères... Ils sont comme le feu et l'essence : l'un suffit à faire éclater l'autre.
- Oui, ils sont incorrigibles. chuchota Sam en réponse. Mais je pense que ça couvait depuis un moment et qu'il fallait que ça éclate. Ils se retiennent tous les deux depuis trop longtemps pour que tout passe sans problème.
A présent, les deux belligérants s'observaient rageusement.
- Hum, désolé de vous déranger, fit alors Daniel, mais nous avons des Unas à tuer avant de rentrer si vous vous rappelez.
Aussitôt, l'animosité qui existait entre l'archéologue et le militaire retomba.
- Alors, Orcane, où se trouvent les Unas ? demanda Sam à la jeune femme.
La Doyenne qui, une fois de plus, avait observé la dispute avec amusement mais sans dire un mot, répondit :
- Dans une grotte, au bout du Chemin de la Montagne, à l'est.
- Merci. dit alors Teal'c qui ouvrait ainsi la bouche pour la première fois depuis un très long moment.
- Bon, et bien nous pouvons nous mettre en route maintenant... à moins que Tamara n'ait encore une objection. dit O'Neill avec un regard noir pour sa coéquipière.
- Non, colonel, aucune. répondit-elle d'une voix quasi glaciale avec un regard à la limite du méprisant (mépris qu'elle n'éprouvait pas envers lui, mais il l'agaçait tellement...).
- Parfait ! fit-il alors tout aussi froidement.
- Parfait ! répéta-t-elle sèchement.
- Parfait ! conclut-il alors en se mettant en marche.
Tous suivirent, mais Tamara se laissa dépasser par Sam, Daniel (à qui elle jeta un regard) et Teal'c, puis, ayant décidé de ne plus parler, leur emboîta le pas silencieusement.
L'unique chemin qui serpentait entre les arbres dans la direction qu'avait indiqué Orcane, montait fortement dans la montagne, mais ils étaient déterminés, et se mirent donc vaillamment en marche.
Tandis qu'il marchaient, Orcane, qui connaissait la férocité des créatures que ses amis les Tau'ri étaient partis combattre, décida que, le moment venu, elle les aiderait malgré eux, mais que en attendant que le moment soit propice, elle se contenterait d'observer leur progression. Elle récita donc une formule magique, et fit apparaître une boule luminescente dans laquelle elle ne tarda pas à voir les membres de SG-1 aussi nettement que si elle se trouvait à leurs côtés.
Pendant ce temps, les terriens avaient continué leur fatiguante marche vers le sommet de la montagne, et lorsque, au bout de deux heures, épuisés, ils s'arrêtèrent pour faire une pause, ils avaient encore les trois quart du chemin à faire.
- Tout ça pour trouver une grotte. dit Daniel.
- Oui, mais pleine de Unas. dit Sam.
- Chut ! fit alors O'Neill (pour une fois, ce n'était pas Teal'c).
- Quoi ? demanda Daniel.
- Vous n'avez rien entendu ?
- Non. répondirent Sam, Daniel et Teal'c à quelques secondes d'intervalle.
Seule Tamara, murée dans son silence, ne répondit pas.
- Écoutez, le bruit recommence.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : les orphelins   Stargate SG-1 : les orphelins Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:53

Ils se turent tous et écoutèrent : effectivement, ils entendirent alors assez distinctement des grognements sourds.
- Les Unas. déduisit Daniel.
- Et apparemment, ils approchent. ajouta Teal'c.
- A couvert. ordonna Jack à mi-voix en s'allongeant dans des fourrés touffus proches.
Les autres l'imitèrent immédiatement... juste à temps, car un groupe de cinq créatures ne tarda pas à passer exactement à l'endroit où ils se trouvaient quelques secondes plus tôt. Mais au lieu de continuer leur chemin, elles s'arrêtèrent juste devant la cachette de SG-1, et commencèrent à renifler.
- Mais qu'est ce qu'ils font ? murmura Tamara d'une voix à peine audible (vu les événement, elle ne pouvait plus rester silencieuse) après avoir légèrement écarté les hautes herbes devant elle et Daniel pour voir ce qui se passait.
- Je ne sais pas. répondit Daniel sur le même ton. Mais j'aimerais bien qu'ils s'en aillent. Cette cachette n'est pas des plus confortables.
- Silence tous les deux, ordonna alors Jack en murmurant également, avec vos conneries, on va finir par se faire repérer !
- Mon colonel, je crois que c'est trop tard. murmura Sam à son tour d'une voix étrange.
- Qu'est ce qui vous fait dire ça ?
Pour toute réponse, elle pointa l'index vers le ciel.
En regardant dans la direction indiquée, ils découvrirent avec horreur l'affreuse tête de l'un des Unas. Ce dernier allongea le bras, attrapa Jack par le col, et le souleva jusque devant ses yeux.
- Salut. fit alors O'Neill qui ne pouvait s'empêcher de faire le malin même quand une situation était difficile. Ca va chez vous ? Au fait, je me demandais : vous êtes lesquels vous, les primitifs ou les évolués ?
Un grognement menaçant accompagné de la vision pour le moins cauchemardesque des canines aiguës de la créature lui répondit.
- OK, OK. J'ai pigé : question indiscrète, c'est pas mes oignons... mais quand même, soyez sympa, répondez. Je suis curieux de savoir. fit encore Jack que la vision des dents pointues n'avait pas effrayé. En plus, je vous signale que vous avez les dents pourries et une haleine fétide. Un petit tour chez le dentiste ne serait pas du luxe si vous voulez mon avis. ajouta-t-il.
Un nouveau grognement, plus menaçant encore se fit entendre.
- D'accord, j'arrête.
Les autres terriens ne tardèrent pas à être également soulevés du sol. Puis ils furent brutalement jetés sur l'épaule du Unas qui les avaient soulevés (et se retrouvèrent donc avec la tête et le torse pendant dans leur dos) et les créatures firent demi-tour pour retourner d'où ils venaient.
- Daniel, cria alors Jack à son équipier, vous qui avez déjà fait ami-ami avec l'une de ses créatures, vous ne pouvez pas recommencer ?
Agacé par son fardeau, le Unas lui flanqua une grande tape sur les fesses.
- Aïe ! Tu sais que ça se fait pas ça ! C'est pas très poli ! lui dit-il avant de reporter son attention sur Daniel (dont il ne voyait que les fesses).
- Non ! cria Jackson en réponse à sa question.
- Pourquoi ? cria à nouveau O'Neill.
Ce qui lui valut une nouvelle tape, plus forte, sur le postérieur.
- Aïe ! Hé, dis donc, il faudrait pas que ça devienne une habitude, hein ? protesta Jack.
- Ceux-là sont évolués ! cria alors Teal'c du fond de la colonne. Je peux sentir leur symbiote !
- Et celui avec lequel j'avais fait "ami-ami" était un primitif ! ajouta Jackson en criant toujours. J'avais pu manipuler son esprit, mais comme ceux-là sont assez intelligents en comparaison, je ne pourrais rien faire !
- En tout cas, je me demande où ils nous emmènent. cria Sam à son tour.
- Vous n'avez qu'à leur poser la question ! lui répondit Jack ironiquement, ce qui lui valut une nouvelle tape sur les fesses. Hé ! Mais c'est fini oui ?! Mon derrière n'est pas un tambour ! protesta-t-il.
Quelques minutes plus tard, ils parvinrent à la grotte en question, dans laquelle ils entrèrent, dont les Unas bouchèrent l'entrée avec une énorme pierre, et où ils les déposèrent brutalement dans un coin sombre avant de s'éloigner vers le fond de la caverne.
Dès qu'ils furent hors de vue, Jack se releva en jurant et massa son postérieur meurtri par les coups.
- Bon sang ! Ces créatures sont vraiment répugnantes !
- Que vont-ils faire de nous ? demanda Tamara.
- Si on le savait... fit Daniel.
- On a qu'à s'enfuir. suggéra encore l'archéologue.
- Ben oui, bien sûr. fit O'Neill, ironique. Et c'est vous qui allez bouger l'énorme caillou qui bouche la sortie évidemment. Et puis je vous rappelle, ma chère Tamara, que nous devons les tuer, ces Unas. A la base, nous sommes partis du village pour ça je crois.
En réponse, il eut droit à une grimace.
- Alors, comment on va s'y prendre pour massacrer la horde de Unas cachée dans le fond de cette grotte ? demanda Daniel. Puisqu'il faut tant de balles pour en tuer un seul, ça va être dur... d'autant que je suppose que les créatures ne vont pas nous regarder exterminer leurs petits camarades sans réagir.
- Vous avez raison, mais pour l'instant, j'avoue que je n'en ai aucune idée. répondit Jack.
- Vous n'avez pas de plan ?! fit alors Tamara, ahurie.
O'Neill sourit.
- Non. répondit-il d'un ton gai. Aucun.
- Mais alors, on cours à la catastrophe ! C'est nous qui allons nous faire massacrer ! s'exclama-t-elle, alarmée.
- Mais non. la rassura Sam. On va trouver une solution. ajouta-t-elle avec un regard en coin pour son supérieur. Aucune situation n'est jamais sans issue.
- Enfin... presque jamais. murmura Daniel si bas que personne ne l'entendit.
- Mais alors...
- Je sais ! s'exclama alors Jack du ton de quelqu'un qui tient la solution.
- Quoi ? demandèrent d'une même voix Sam, Daniel et Tamara.
- On va foncer dans le tas. répondit-il tranquillement.
Complètement ahuris, ses coéquipiers s'entre-regardèrent : ils n'arrivaient pas à croire qu'O'Neill puisse proposer quelque chose d'aussi insensé.
- C'est une blague ?! s'exclama Tamara.
- Mon colonel, excusez-moi, mais ce serait de la folie : ces créatures sont plus nombreuses et plus fortes que nous. dit Sam.
- En "fonçant dans le tas", comme vous dites, on aurait toutes les chances de se faire tuer. poursuivit Daniel. Et si ça ne vous dérange pas, je préférerais rester en vie.
- Vous voyez une autre solution vous ? demanda Jack. Parce que moi pas.
- Ils ont raison O'Neill. dit alors Teal'c à ce dernier. Utiliser la force contre eux serait le plus sûr moyen de nous faire tuer.
- Alors, que proposez-vous ? questionna le colonel en soupirant.
- Il va falloir ruser, mon colonel. répondit Sam.
- Ruser ? Avec ces créatures ? fit O'Neill, surpris. A mon avis, ce serait leur accorder trop d'importance. Après tout, ce ne sont que des lézards primitifs avec un serpent à l'intérieur. Seul le serpent est "intelligent". Et puis...
- Stop ! le coupa Tamara, énervée. Que vous êtes buté ! La force n'est pas toujours la solution au problème, quand allez-vous le comprendre ?! On vous dit que c'est la seule solution, alors, acceptez-le sans épiloguer cent ans sur le sujet !
- Ah, ne me parlez pas sur ce ton ! s'emporta alors Jack. Au cas où vous l'auriez oublié, ici, c'est moi qui commande, pas vous ! Vous n'êtes qu'une archéologue !
- Oh, et c'est vrai que vous êtes un si bon chef ! se moqua la jeune femme qui digérait mal le "vous n'êtes qu'une", tout en sachant qu'elle était injuste car il l'était en effet.
- Ca suffit tous les deux ! intervint alors Sam. Ce n'est vraiment pas le moment de vous disputer ! Nous devons nous serrer les coudes si nous voulons vaincre !
- Vous avez raison Sam. approuva Daniel. (puis à Jack et Tamara) Si vous tenez vraiment à vous entre-tuer, vous pourrez le faire à notre retour sur Terre. Vous aurez tout le temps pour ça. Mais pour l'instant, par pitié, concentrez-vous sur ce que nous devons faire !
Il avait à peine fini sa phrase que l'un des Unas, qu'ils n'avaient pas vu arriver, s'approchait d'eux.
- Suivez-moi ! leur ordonna la créature d'une voix caverneuse.
Ils se levèrent et suivirent le Unas à travers un dédale de couloirs.
Pendant ce temps, Orcane les avait observés dans la boule qu'elle avait fait apparaître. Jugeant qu'ils pourraient courir un danger, elle fit des gestes avec les mains et murmura une incantation à laquelle elle mêla les noms des membres de SG-1. Puis elle regarda à nouveau la sphère dans laquelle évoluaient toujours les terriens et constata avec satisfaction qu'une aura violette seulement visible pour elle-même, entourait ses amis.
Ils débouchèrent dans une seconde salle, gigantesque, dans laquelle se trouvait une bonne quinzaine de créatures, dont l'une plus grosse que les autres qu'ils supposèrent être le chef. Ce dernier leur adressa la parole :
- Qui êtes vous ? aboya-t-il. Que venez-vous faire ici ?
- Ben, répondit O'Neill, moi c'est Arthur, lui (il désignait Teal'c) Gauvain, lui (il désignait Daniel) Lancelot, elle (il désignait Tamara) Guenièvre, et elle (il désignait Sam) Morgane. On vient..
- Voir à quoi vous ressemblez. le coupa Sam qui craignait qu'il ne divulgue leur but. On a tellement entendu parler de votre espèce qu'on était curieux.
- Vraiment ? fit le Unas d'une voix radoucie. Et maintenant que vous nous avez vus, qu'en pensez-vous ?
- Que vous êtes très impressionnants. répondit Tamara qui voyait où Sam voulait en venir. Vous faites même assez peur. ajouta-t-elle tout en faisant discrètement aux autres le signe de le mettre en joue.
- Vous trouvez ? fit encore le Unas, gonflé d'orgueil.
- Oh oui ! répondit l'archéologue avec conviction. Mais à moi pas trop.
- Pourquoi ça ? grogna alors la créature en montrant les dents.
La jeune femme se rapprocha alors doucement de lui, tandis que Daniel et les autres, inquiets de la voir tant se rapprocher mais ne pouvant rien dire pour l'en empêcher car ils attendaient son signal pour tirer, l'entendirent dire d'une voix sucrée :
- J'ai toujours aimé les lézards (Daniel, qui savait que c'était faux, sentait bien qu'elle se révulsait à l'approche de la bête). Non que je veuille dire que vous leur ressemblez bien sûr. Vous êtes tellement plus évolués... Mais il y a tout de même ce petit air... Puis-je...? demanda-t-elle en tendant la main vers la hideuse tête de la créature.
Au regard que le Unas jeta sur ladite main, les coéquipiers de la jeune femme crurent que ça allait mal finir pour elle, mais il répondit :
- Allez-y.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : les orphelins   Stargate SG-1 : les orphelins Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:53

Au moment où la main de Tamara touchait la peau visqueuse, elle était si pâle qu'ils crurent qu'elle allait s'évanouir, mais elle s'arma de courage et il n'en fut rien. Cependant elle s'écarta tout de même très vite et leur cria d'une voix encore tremblante :
- Maintenant !
Sa méfiance endormie par le discours de l'archéologue, le Unas ne vit pas SG-1 le viser, puis le mitrailler avec ses quatre M16, et prit tellement de balles qu'il mourut. Remis de leur surprise, les compagnons de la créature, furieux de la mort de leur chef, s'élancèrent sur eux dans une manifeste intention de les réduire en bouillie, mais, à leur grand étonnement, quelle que soit la force qu'ils mettaient dans leurs coups, ils ne parvenaient pas à les toucher.
Les cinq équipiers s'entre-regardèrent ahuris : Que se passait-il ? Pourquoi les coups des créatures ne les touchaient-ils pas ?
- Est-ce que quelqu'un comprend ce qui se passe ? demanda Jack à la ronde pendant qu'un Unas s'acharnait à essayer de le frapper... en vain.
- Pas du tout. répondit Sam.
- Teal'c ?
- Je n'ai pas d'explication non plus, O'Neill. répondit le Jaffa.
- Daniel ? Une idée ?
- Strictement aucune. Désolé Jack.
- Tamara ?
Mais la jeune femme, qui, terrassée par les émotions, s'était évanouie sans que personne ne s'en aperçoive, ne pu répondre.
- Bon, si on en finissait ? proposa Sam. Puisqu'il est manifeste qu'ils ne peuvent nous atteindre, mais que nous le pouvons, pourquoi attendre ? Nous chercherons l'explication de ce phénomène plus tard.
- Carter a raison. Tirez ! dit O'Neill.
Ils vidèrent plusieurs chargeurs chacun avant de les tuer tous.
- Bon, et ben voilà une bonne chose de faite. fit Jack, satisfait en voyant les cadavres des créatures autours de lui. Elle est courageuse quand même cette petite. ajouta-t-il en regardant Tamara, toujours évanouie, dont Daniel avait posé la tête sur ses genoux. Ce qu'elle a fait tout à l'heure, tout le monde ne l'aurait peut-être pas fait.
- Jack, l'interpella alors Daniel, vous êtes sûr qu'ils sont morts ? Que la pauvre n'ai pas enduré tout ça pour rien.
- Ben... pour des vivants, ils ont l'air plutôt... morts, vous ne trouvez pas ? Essayez de la réveiller, Daniel. Maintenant que le village est débarrassé de ces horreurs, nous devons redescendre faire nos adieux à Orcane, et rentrer sur Terre.
- D'accord. acquiesça l'égyptologue.
Cela dit, il secoua doucement la jeune femme, ne pouvant faire ce qu'il aurait voulu pour la réveiller.
Lentement, Tamara ouvrit les yeux, et son regard se perdit dans celui de Daniel qui avait toujours sa tête sur ses genoux. Ils se regardèrent quelques secondes sans rien dire, puis l'archéologue se releva et posa les yeux autour d'elle.
- Vous avez réussi. constata-t-elle.
- Oui, grâce à toi. dit Sam.
- Grâce à ta courageuse mais suicidaire diversion. ajouta Jackson.
- Oui. "Suicidaire", c'est le mot ! D'ailleurs, qu'est ce qui vous a pris de faire ça ? questionna O'Neill, énervé. Cette créature aurait pu vous tuer !
La jeune femme haussa les épaules, l'air excédé.
- Mais elle ne l'a pas fait et vous l'avez tuée, alors, ne venez pas me casser les pieds ! Que je sache, personne n'avait de ruse en poche au moment où j'ai eu mon idée, non ? Donc, épargnez-moi les commentaires et fichez-moi la paix !
Jack grommela.
- Je ne répondrais pas à vos insolences parce que vous avez distrait la bête pour nous permettre de l'abattre, mais vous m'énervez prodigieusement avec votre insubordination.
- Voilà qui est nouveau, dites-moi ! railla Tamara. Vous n'aimez pas qu'on vous résiste, hein Jack O'Neill ? Et bien, avec moi, vous êtes tombé sur un os car je n'ai pas pour habitude de me laisser marcher sur les pieds ! Et laissez-moi vous rappeler –une fois de plus, que, bien que faisant partie de cette équipe, je ne suis pas votre subordonnée !
- Ca, effectivement, c'était très clair dès le départ, dès que vous avez débarqué à la base ! répliqua O'Neill d'un ton acide.
- Non, mais dites donc, colonel ! Vous avez du toupet quand même ! Qui est venu me tirer de mon chantier de fouille pour m'emmener ici hein ? Ce n'est pas vous et votre équipe peut-être ? Je n'avais rien demandé à personne moi, je vous le rappelle ! contre-attaqua l'archéologue.
- Parce que vous préfériez vos petites fouilles que ce que vous faites maintenant peut-être ? Hein, professeur Prescot ?
Ne voulant pas mentir (car elle ne pouvait effectivement pas dire qu'elle détestait sa nouvelle vie, bien au contraire), Tamara préféra se taire.
- Je savais bien. conclut-il en pensant J'ai enfin réussi à lui clouer le bec. C'est qu'elle a de la répartie la petite ! (puis après quelques secondes) Bon, si mademoiselle a fini de jouer les belles au bois dormant, on va peut-être pouvoir retourner au village, non ? ajouta-t-il sans vraiment attendre de réponse à sa question.
Cela dit, il commença à rebrousser chemin vers l'entrée de la caverne.
- Non mais qu'est ce qu'il croit ? Lui aussi il m'énerve ! Pour qui il se prend à la fin ? C'est vrai que c'est un bon chef, mais ce n'est pas une raison pour aboyer sur les gens et se moquer d'eux comme il le fait ! dit Tamara, toujours furieuse, en regardant Daniel.
- Je vais te dire quelque chose, mais il ne faudra pas lui répéter que je te l'ai dit, dit Jackson, sinon, il serait capable de me tuer.
- Quoi ? demanda-t-elle d'un ton rogue.
- Tout à l'heure, quand tu étais évanouie, Jack a dit " Elle est courageuse quand même cette petite. Ce qu'elle a fait tout à l'heure, tout le monde ne l'aurait peut-être pas fait"... ce qui prouve qu'il ne te déteste pas tant que ça et même qu'il t'apprécie.
- Il a vraiment dit ça ? demanda l'archéologue, ahurie.
Jackson hocha la tête.
- Alors, s'il m'aime bien, je ne comprend pas pourquoi il est toujours en train de ma crier dessus.
- "Qui aime bien châtie bien" à ce qu'il paraît. dit Sam. Et puis, il n'est pas méchant ; juste très suceptible et très soupe-au-lait.
- Sans blague ? railla Tamara avant de s'excuser. Désolée, Sam, mais il a le don de me mettre hors de moi.
- A priori, c'est réciproque. Lui dit Daniel en souriant.
- Major Carter, Daniel Jackson, professeur Prescot, intervint alors Teal'c, je pense que nous devrions rejoindre le colonel O'Neill qui a pris de l'avance sur nous.
- Vous avez raison, Teal'c. approuva Sam. Allons-y.
Ils redescendirent en silence jusqu'au village d'Orcane où celle-ci, venant juste de faire disparaître son "écran", les attendait.
- Je ne m'attendais pas à vous voir si tôt, mes amis. mentit-elle. Vous avez fait assez vite.
- Ca y est, Orcane, vous êtes débarrassés des Unas. lui dit Sam. Il ne vous importuneront plus.
- Vous les avez tous tués ? questionna la Doyenne comme si elle ignorait tout ce qui s'était passé depuis leur départ.
- Il n'en reste plus un seul. confirma Jack.
- Merci, mes amis. C'est un grand poids que vous m'ôtez par votre intervention.
- Orcane, dit alors Daniel, là-haut, quelque chose d'étrange s'est produit.
- Quoi donc ? feignit-elle d'ignorer.
- Et bien, Tamara a fait diversion auprès du "chef" des Unas, et nous l'avons tué, mais quand les autres ont foncé sur nous pour nous mettre en morceaux, c'était comme si une barrière invisible les arrêtait : ils ne pouvaient pas nous toucher, mais nos balles l'ont pu.
La Doyenne sourit.
- Je sais. dit-elle.
- Comment ça vous savez ? Comment pouvez-vous le savoir ? questionna O'Neill, interdit.
- C'est moi qui, avec un sort, ai jeté sur vous tous une barrière de protection. expliqua-t-elle.
- Excusez-moi. Vous avez fait quoi ? demanda encore Jack, croyant avoir mal entendu.
- Jeté un sort de protection pour vous éviter d'être tués.
- Un sort ? répéta Sam, ahurie. Vous voulez dire "sort" comme "sortilège" ?
- Mais oui. Qu'y a-t-il de si étonnant ?
- Comprenez son étonnement, Orcane, intervint alors Daniel. Sur la Terre, la magie comme celle que vous semblez posséder n'existe pas.
- Je comprend, ne vous en faites pas. dit la Doyenne dans un sourire. Et je respecte vos croyances.
Il y eut un silence, puis Jack annonça :
- Nous allons devoir rentrer. Nous sommes partis depuis plus longtemps que prévu, et le général va commencer à s'inquiéter de notre absence.
- Vous allez donc retraverser l'Anneau ? demanda Orcane.
- Exact. répondit brièvement O'Neill, qui commençait à s'impatienter. Et nous allons prendre congé de vous. Au revoir Orcane. (puis à ses équipiers) Suivez-moi vous autres.
Cela dit, il se mit en marche.
Restés seuls avec la Doyenne, les quatre autres membres de SG-1 lui firent également leurs adieux.
- Au revoir Orcane. lui dit Daniel. J'espère que nous aurons l'occasion de nous rencontrer à nouveau.
- J'en suis sûre. dit la jeune femme, confiante.
- Au revoir. dirent à leur tour Sam, Teal'c et Tamara à quelques secondes d'intervalle.
- Au revoir mes amis. Puissent les étoiles veiller sur votre route.
Ils rattrapèrent alors O'Neill qui avait déjà bien avancé.
Ils ne tardèrent pas à retrouver la Porte. Daniel entra les coordonnées de la Terre, et ils passèrent le Stargate.
Le débriefing qui eut lieu à leur retour sur Terre fut un des plus courts depuis le début du programme, car, à la question de Hammond "que s'est-il passé pour que vous passiez tant de temps sur cette planète ?", O'Neill haussa les épaules, et répondit par cette phrase qui, pour lui, résumait tout, mais n'éclairait pas vraiment le général :
- Oh, vous savez, on s'est juste contentés de tuer les Unas qui menaçaient les nombreux enfants de la magicienne du village qui nous avait lancé un sort de protection pour éviter qu'on soit égorgés ou je ne sais quoi d'autre. La routine, quoi.
Cela dit, et avant que Hammond ai pu dire quoi que ce soit pour le retenir ou formuler une question, il se leva de son siège et rejoignit ses quartiers.
- Major, dit alors le général à Sam, qu'a-t-il voulu dire par là ?
- La vérité, mon général. répondit la jeune femme. La jeune personne qui commandait la planète uniquement peuplée d'enfants, avait de gros problème avec une bande de Unas qui vivaient plus haut, et elle nous a demandé de nous en charger, mais comme c'était une "magicienne" (en disant ce mot, elle agita l'index et le majeur de ses deux mains pour bien montrer qu'elle n'y croyait pas vraiment), elle nous a jeté un sort de protection pour ne pas que nous soyons tués.
- Je... Je vois. fit alors Hammond, ahuri. Est-ce bien tout, major ?
- Oui, mon général. répondit-elle.
- Très bien, alors, rompez.
Elle salua et tous sortirent pour rejoindre leurs quartiers.
Resté seul, Hammond songea : Ou ils sont tous tombés sur la tête, ou il s'est passé des choses bizarres sur cette planète.



FIN !
Retrouvez la suite dans "PJ8-493"
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