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 Stargate SG-1 : the slider

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Elo
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MessageSujet: Stargate SG-1 : the slider   Stargate SG-1 : the slider Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:35

Cela faisait maintenant une dizaine de jours que Tamara Prescot avait été intégrée à SG-1 et, aux dires du colonel O’Neill, elle ne se débrouillait pas trop mal. Elle avait appris à prendre sur elle (et à ne pas pleurer) en présence de Daniel (bien que le fait de le voir lui fit toujours aussi mal), car elle savait que ses sentiments pour lui ne devaient en aucun cas représenter un obstacle, pour quelque mission que ce soit. Sam avait bien insisté sur ce point avant d’intercéder en sa faveur auprès du général Hammond ; c’était même la condition sine qua non à son intégration au projet Stargate.
L’équipe était partie en exploration sur P4X 290 depuis une bonne douzaine d’heures et, comme elle n’avait pas encore donné signe de vie, Hammond s’inquiétait : après tout, Tamara était la plus jeune et n’était absolument pas préparée aux « voyages » sidéraux puisque, à la base, elle n’était rien de plus qu’une archéologue qui avait participé, à cause de sa capacité à lire l’irlandais ancien, à la dernière mission de SG-1.
Soudain, le technicien de la salle de commande de la Porte des Etoiles le tira de ses pensées :
- C’est le signal de SG-1 mon général.
En effet, les chevrons du Stargate inscrivaient les coordonnées de la Terre et, lorsque le dernier fut mis en place, le flux de matière bleutée jaillit, puis se stabilisa, laissant apparaître Jack, Sam, Daniel, Teal’c et Tamara.
A peine le flux eut-il disparu que les cinq compères se dirigeaient, comme d’habitude, vers la salle de réunion pour le débriefing de fin de mission.
Ils y furent à peine assis qu’une alarme se déclencha et la voix synthétique de l’ordinateur central se fit entendre : « phénomène étrange dans la salle du dôme », « phénomène étrange dans la salle du dôme », « phénomène étrange dans la salle du dôme »…
Ils bondirent tous sur leurs pieds et se ruèrent à l’endroit indiqué. Là, ils s’arrêtèrent pétrifiés par ce qui se passait devant eux et par ce que leur raconta le technicien en poste : ce gigantesque tunnel multicolore était soudain apparu dans la salle sans qu’on sache pourquoi ni comment, et déplaçait tant d’air qu’il était impossible à quiconque de se tenir devant sans être aspiré.
A ce moment, quelqu’un jaillit du tunnel, qui disparut à peine quelques secondes plus tard.
- Major ? demanda Hammond à Carter d’une voix légèrement tremblotante. Vous qui êtes une scientifique, pouvez-vous nous expliquer ce que c’était que ça ?
Sam hésita un instant avant de répondre, ne pouvant croire ce qu’elle venait de voir.
- Alors Carter ? la pressa O’Neill.
- Sam, je voudrais bien comprendre également. dit Daniel.
- Oui Sam. Moi aussi. renchérit Tamara.
Teal’c, comme à son habitude, ne disait rien.
- Et bien, répondit-elle finalement, si je ne me trompe pas, je dirais que c’était un vortex. Mais je ne sais pas à quoi il pouvait servir. Ni d’où il pouvait bien venir.
- Un quoi ? demanda Tamara, novice au niveau des phénomènes surnaturels.
- Un vortex. répéta Carter. Mais, peut-être que cette jeune personne va pouvoir nous fournir de plus amples détails sur ce qui vient de se passer. ajouta-t-elle en désignant la jeune-femme qui venait de se relever, juste devant la Porte.
A peine l’intruse sur pieds, une quinzaine de gardes, armés jusqu’aux dents, se précipitèrent dans la salle du dôme et la mirent en joue.
- Oh là ! Qu’est-ce-que c’est que ça ? dit-elle pour elle-même. Où ai-je débarqué ? (puis tout haut aux soldats qui la visaient) Hé ! Du calme ! Baissez-moi ça ! Je n’aime pas beaucoup les armes !
- Gardez-la en joue et confisquez-lui ce qu’elle a la main. ordonna Hammond qui arrivait, suivit par l’équipe.
Un garde alla jusqu’à elle et tenta de le lui arracher des mains.
- Hé ! Pas touche ! Laissez ça tranquille ! (puis au général) Ce n’est pas une arme si c’est ça qui vous inquiète. Je viens de dire que je n’aime pas ça.
- Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ? Comment êtes-vous entrée ici ? Qu’est-ce-que c’était que ce tunnel par lequel vous êtes venue ? Et, si ce n’est pas une arme, qu’est-ce-que c’est que ce truc que vous tenez ? dit O’Neill.
- Ca fait beaucoup de questions d’un seul coup. Mais si vous voulez que j’y réponde, soyez gentils de dire à ces brutes de baissez leurs fusils !
Jack fit, de la main, un signe impatienté aux soldats, qui cessèrent de la viser.
- Merci ! Où suis-je ? demanda-t-elle avant de se répondre à elle-même : Non. Question stupide. Avec des militaires, où pourrais-je être sinon dans une base ?!
- Répondez ! s’énerva O’Neill.
- Je vous conseille de faire ce qu’il vous dit. lui dit Sam. Il peut être très mauvais quand il ne comprend pas quelque chose. Surtout quand ce quelque chose est aussi impressionnant que ce que nous venons de voir.
La jeune-femme tourna la tête vers elle (elle était d’une beauté hallucinante malgré ses cheveux bruns coupés très court) et hocha la tête.
- Je m’appelle Jade Calloway, je suis un glisseur et ce que j’ai à la main est mon minuteur. Quand à l’endroit d’où je viens… mieux vaut que je ne vous le dise pas car la dernière fois que je l’ai fait, la personne m’a prise pour une folle et m’a ri au nez. Il ne m’avait pas crue.
- Nous voulons une réponse mademoiselle Calloway. dit à son tour Hammond.
- Bon. soupira-t-elle. Mais je vous prévient que vous n’allez pas me croire. Je viens d’un monde parallèle, une autre Terre où, bien que nous soyons le même jour et la même année, tout est différent. Et j’ai d’ailleurs très certainement un double spatio-temporel dans cette dimension-ci. Le minuteur me sert à savoir combien de temps j’ai à passer dans un monde


Dernière édition par le Jeu 10 Nov - 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : the slider   Stargate SG-1 : the slider Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:36

avant la prochaine "glisse".
A ces mots, tous (sauf Teal’c, Daniel et Sam qui la considéraient avec attention) éclatèrent de rirent. Les remarques ne tardèrent pas à fuser.
- Un monde parallèle ! Ah oui ? Vraiment ? fit O’Neill ironiquement. Quelle blague ! Vous nous prenez pour des idiots ?
- Je vous avais bien dis que vous ne me croiriez pas ! lui rappela la jeune-femme.
- Comment voulez-vous que nous croyions une histoire aussi invraisemblable ?
Elle haussa les épaules.
- Tant pis pour vous si vous ne me croyez pas. Après tout, j'ai l'habitude.
- Jade… dit Daniel. Vous permettez que je vous appelle par votre prénom ?… D’où venez-vous ?
- De Phœnix. Mais dans un autre monde. Mais, avant de me poser d’autres questions, et puisque vous connaissez mon nom, puis-je savoir qui vous êtes ?
- Vous avez raison, nous manquons à tous nos devoirs. dit Sam avant de se présenter : Je suis le major Samantha Carter.
- Colonel Jack O’Neill. dit-il de mauvaise grâce.
- Général George Hammond.
- Docteur Daniel Jackson.
- Professeur Tamara Prescot.
- Teal’c.
Elle les regarda les uns après les autres puis s’adressa à Daniel :
- Vous êtes docteur en quoi, si je puis me permettre ?
- En anthropologie et en linguistique. répondit-il.
- Et vous ? demanda-t-elle à Tamara. Vous êtes professeur de quoi ?
- Je ne suis pas professeur de quelque chose, rectifia l'archéologue ; je n’enseigne rien. Je suis professeur en archéologie.
- Oh, je vois. fit Jade. Désolée de l’erreur.
- Ce n’est rien.
- Si vous venez vraiment d’un autre monde, reprit Jack, toujours sceptique, donnez-nous en une preuve.
- Avec plaisir. Là d’où je viens, Elvis est encore vivant, Kennedy n’a jamais été assassiné et les White Sox de Boston ont gagné le dernier championnat.
- Merde ! jura alors O’Neill. J’ai perdu un paquet sur ce match !
- Désolée. Chez moi, ils ont brillamment joué.
- Elvis est réellement vivant ? demanda Sam en se tournant vers le "glisseur".
- Comme vous et moi.
- Qui est Elvis ? interrogea alors Teal’c avec son sérieux habituel.
- Qui est Elvis ?! répéta Jade, ahurie par l’énormité de la question. Mais il vient d’où ce type ? ajouta-t-elle en se tournant vers Daniel.
- Il… est étranger. répondit ce dernier, gêné.
- Mais enfin, le monde entier connaît Elvis ! Il devait vivre dans un endroit vraiment perdu sans télé ni radio…!
- Oui ! C’est ça ! dit-il encore, un peu trop rapidement.
- Combien de temps avez-vous à passer dans notre monde ? demanda alors Jack, convaincu.
La jeune-femme consulta son minuteur.
- Douze heures et vingt-quatre minutes.
- C’est peu. fit Daniel. Vos…heu…vos…
- Glisses. l’aida-t-elle.
- Oui. Vos "glisses" ne durent jamais plus longtemps ?
- C’est variable.
- Si vous me permettez, quel âge avez-vous ? demanda soudain Sam.
- 19 ans.
- Et, comment avez-vous trouvé le moyen de passer d’une dimension à l’autre ?
- Je ne sais pas si je peux expliquer ça à des novices. dit-elle en les regardant d’un air ennuyé.
- Des novices ? Hé ! Faites attention à ce que vous dites ! s’indigna O’Neill.
- Si c’est de la physique, je peux comprendre. J’ai un doctorat d’astrophysique. dit encore Carter.
- Très bien. accepta-t-elle. Vous connaissez la théorie selon laquelle il y aurait un pont qui relierait l’espace entre les protons et les neutrons, et que ce pont, qu’il serait possible de franchir, permettrait le passage vers des quantités d’univers parallèles ?
A présent, elle ne s’adressait plus qu’à Sam.
- Oui, bien sûr. acquiesça Carter, très étonnée de l’érudition de la jeune-femme. N’importe quel physicien débutant en a entendu parler. C’est le pont Roswell-Einstein-Podensky.
- Exactement. Et bien, ce pont, je l’ai trouvé, et j’ai réussi à le franchir.
- Quoi ?! Mais c’est impossible ! s'exclama Sam, malgré elle. Tous nos grands scientifiques se penchent sur la question depuis des années sans avoir jamais trouvé ne serais-ce que le début d’une preuve !
- Parce qu’ils ne font pas les recherches qu’ils devraient. Ils essaient de trouver les causes du phénomène qu’ils présument au lieu de tenter des expériences.
Les "novices" (à savoir, Daniel, Teal’c, Jack, Tamara et le général) s’entre-regardaient : ils ne comprenaient pas un traître mot de ce qui se disait devant eux.
- Carter ! l’interpella O’Neill, impatienté. Si vous nous traduisiez tout ce charabia scientifique auquel aucun de nous ne comprend quoi que ce soit ?
- En gros, ce que Jade veut dire, mon colonel, répondit Sam en souriant, c’est qu’il existe un moyen scientifique de trouver le passage vers des mondes parallèles et que ce passage, elle l’a trouvé, ce qui explique sa présence ici. (puis en se tournant vers la jeune-femme avec une expression très sérieuse) Savez-vous à combien se monte votre QI ?
- Il est assez difficile à calculer. répondit le "glisseur" en rougissant modestement. Il est hors normes.
- Sans blague ?! marmonna Jack ironiquement.
- A quel âge avez-vous eu votre bac ?
- A 12 ans. Et j’ai eu mon doctorat de maths deux ans après.
A chaque réponse, les cinq auditeurs de cette conversation étaient de plus en plus ahuris. Quand à Daniel, il était admiratif et Tamara était sans voix.
- Vous avez fait des études de physique ? continuait Carter.
- J’avais commencé. Mais les professeurs de l’université nous apprenaient des théories erronées et j’étais sans cesse obligée de les corriger. Ils n’ont pas apprécié, alors ils m’ont virée. Quand ils se sont rendus compte, en vérifiant mes dires, que j’avais raison, ils ont essayé de ma faire revenir et de faire en sorte que je donne des cours à leurs étudiants, mais après la façon dont ils m’avaient traitée, je les ai envoyés se faire voir. Mais, de toutes façons, même si j’avais accepté, ça m’aurait étonné que ceux-ci veuillent recevoir des leçons de quelqu’un qui a cinq ans de moins qu’eux. Quel que soit son QI… De plus, les exercices étaient si simples que même un enfant de quatre ans aurait pu les faire les yeux fermés avec
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : the slider   Stargate SG-1 : the slider Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:39

une main attachée dans le dos.
- Mais oui. Bien sûr. dit O’Neill avec son ironie coutumière. Même moi j’aurais pu le faire.
- Je vous prierais de m’épargner vos sarcasmes, colonel. lui dit alors la jeune-femme d’un ton glacial qui surprit tout le monde. Je ne suis peut-être pas pour longtemps dans votre monde, mais j’apprécierais un peu plus de respect et de courtoisie de votre part.
Après cette tirade, et contrairement à son habitude, Jack ne trouva rien à répliquer et resta silencieux. C’était la deuxième femme en peu de temps qui se permettait de lui parler sur ce ton. Son orgueil de mâle en avait pris un sérieux coup et il n’aimait pas ça du tout.
Et encore, se dit-il, Tamara, elle, fait partie de l’équipe. Mais ce "glisseur", pas. Je commence à en avoir assez. Heureusement que Carter ne me fais pas ce coup là ! C’est un bon soldat, et je suis persuadé qu’elle ne le fera jamais ! Elle n’a jamais osé et n’osera jamais contredire un de mes ordres !… Enfin… Si on excepte cette histoire, sur P10X 940, avant de partir. Voilà l’inconvénient de travailler avec des femmes : elles sont toujours en train de nous dicter notre conduite. C’est d’un désagréable !…
- Je suis toujours en Arizona ? demanda soudain le glisseur.
- Exact. répondit Sam.
Il y eut un court silence, puis Daniel lui demanda :
- Vous êtes la seule à "glisser" ?
- Je ne sais pas au juste, je n’ai jamais rencontré d’autres glisseurs. Mais je ne pense pas. A moins, bien sûr, que je sois la seule a avoir trouvé ce pont.
- Combien de mondes avez-vous déjà visité ? s’enquit Sam.
- Je l’ignore. Je dirais entre cinquante et cent.
- Tant que ça ? s’étonna O’Neill.
- Ce n’est pas vraiment beaucoup. J’aurais certainement pu en visiter plus, mais sur chaque nouvelle Terre, je me retrouve en plein dans des problèmes que je dois résoudre si je veux pouvoir glisser.
- C’est à peu près comme nous, quoi. laissa échapper Tamara (ce qui lui valut un regard noir de la part de Jack).
Soudain, le minuteur de Jade s’affola : il se mit à clignoter et les chiffres du compteur défilèrent à toute vitesse.
- Jade, que se passe-t-il ? lui demanda Sam.
- Je n’en sais rien ! Ca ne lui était jamais arrivé !… Ce n’est pas possible !… A moins…
- A moins que quoi ? demanda Jack.
- A moins qu’il n’y ait, dans cette base, un objet très fortement polarisé avec un taux de radioactivité suffisant pour que les senseurs de mon minuteur les détectent. C’est la seule explication logique. (devant leur mine étonnée, elle poursuivit) J’ajoute que si je ne peux pas trouver l’origine du problème, je ne pourrais pas glisser et je serais coincée dans ce monde pour le restant de mes jours ; ce qui est une perspective peu réjouissante, vous pouvez me croire. Et comme il ne me reste que dix heures et quarante-deux minutes avant la prochaine glisse, je vous suggère de m’expliquer ce qui a causé ce problème. Alors ?
Elle se tourna vers Daniel, attendant une réponse.
O’Neill, Carter, Jackson, Teal’c et Tamara se tournèrent vers Hammond qui leur dit :
- Etant donné le problème, et, puisque, pour mademoiselle Calloway, le seul moyen de retrouver le contrôle de son "minuteur" -et donc de "glisser"- est de trouver la cause de son dérèglement, je pense que nous pouvons lui dévoiler une partie de la vérité et lui montrer le Stargate.
- Le Stargate ? Quel Stargate ? s’étonna Jade.
- Suivez-nous. dit Jackson qui, en tant que scientifique, et même si il était d'une "nullité extrêmement nulle" en électronique, se posait beaucoup de questions à propos du minuteur.
Ils entrèrent tous dans l’ascenseur et descendirent onze étages plus bas. Ils pénétrèrent dans la salle des commandes et, lorsque Jade s’approcha de la grande baie vitrée donnant sur la Porte, Tamara la suivit pour voir si elle aurait la même réaction qu’elle en voyant le gigantesque anneau de naquada… Mais non, la jeune-femme n’eut même pas l’air surprise.
A cet instant, l’affolement du minuteur fut à son comble.
- Alors c’était ça. murmura-t-elle.
Ce n’était pas une question, mais une affirmation.
Elle se tourna vers Carter :
- Auriez-vous des outils ? lui demanda la jeune-femme.
- Heu…Oui. Sûrement. répondit le major, surprise par la demande. Que voulez-vous faire ?
- Régler mon minuteur de façon à ce qu’il ne tienne plus compte de la radioactivité de la Porte.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : the slider   Stargate SG-1 : the slider Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:40

- Ca va vous prendre longtemps ? demanda Daniel.
- Je l’ignore. Il faut que j’inverse le flux magnétique du courant ternaire et que j’applique la polarisation quaternaire.
Cette fois, tous, même Sam, la regardèrent sans comprendre. Jade soupira.
- Je voulais dire que j’ai plusieurs manipulations à faire et que, selon les outils dont je disposerais, ça pourra prendre dix minutes comme deux heures. traduisit-elle. Il vaudrait donc mieux que je m’y mette au plus vite pour éviter de perdre du temps.
- Vous n’êtes donc pas curieuse à propos de la Porte ? demanda Tamara (ce qui lui valut un nouveau regard noir de la part de Jack), étonnée du manque de réaction du glisseur.
La jeune-femme se tourna vers elle et haussa les épaules.
- Pourquoi le serais-je ? Le nom de cette Porte dit bien ce qu’il veut dire : Porte des Étoiles. C'est à dire, Porte qui mène aux Étoiles, et donc, aux planètes. Et puis, étant donné que je suis étrangère à ce monde, je pense que c’est tout ce que j’ai besoin de savoir.
L’équipe n’en revenait pas : elle avait deviné à quoi servait l’anneau en se basant juste sur son nom ! Et elle était si discrète ! Rares étaient les personnes qui n’auraient pas insisté pour tout connaître en détails. Et puis, elle parlait si bien… En fait, elle était tout à fait ce qu'elle semblait être : un vrai petit génie.
- A présent, pourrais-je avoir des outils je vous prie ? demanda Jade.
- Je vous en amène. lui dit Daniel en s’éloignant.
Il revint un instant plus tard, portant une énorme caisse à outils.
Le glisseur éclata d’un joli rire clair.
- Oh, merci docteur Jackson, mais je ne pense pas avoir besoin de tout ça. lui dit-elle.
Daniel parut un instant décontenancé, puis un sourire apparut, illuminant son visage.
- Comme je ne suis pas mécanicien et que je ne savais pas de quoi vous pourriez avoir besoin, j’ai tout amené.
- Donnez-moi seulement un tournevis cruciforme, une petite pince coupante, un fer et du fil à souder, ainsi qu’une pince à dénuder s’il-vous-plaît.
L’égyptologue lui donna les outils demandés (que, malgré sa méconnaissance des travaux manuels, il connaissait tout de même); et lui indiqua une table à côté de laquelle se trouvait une chaise sur laquelle elle s'assit.
- Merci.
Elle entreprit alors d’ouvrir le boîtier de l’appareil, puis, avec une extrême minutie, elle dessouda quelques fils parmi la multitude qui composait le cœur du système, coupa les parties endommagées, en dénuda un petit morceau et les reconnecta avec d’autres.
Ses gestes étaient assurés, vifs et précis. On sentait qu’elle avait l’habitude.
Au contraire, dans le petit groupe qui s’était formé autour d’elle, on était loin d’être aussi à l’aise : et si elle s’était trompée ? Si elle avait définitivement endommagé son appareil ? Si elle ne pouvait plus repartir ? Que feraient-ils d’elle ? Seraient-ils obligés, comme pour Tamara, de tout lui raconter ? Non ! Il ne le fallait pas !
A aucun prix ! Il n’y avait déjà que trop de personnes à connaître l’existence de la Porte !…Et ils en étaient tous conscients.
- Heu… Jade… risqua Sam… Je me doute que vous devez savoir ce que vous faites, mais… êtes-vous sûre de ne pas avoir fait d’erreur ?… Je veux dire, avez-vous bien coupé les bons fils, fait les bons branchements ?
La jeune-femme rit de nouveau.
- Oui. Ne vous inquiétez pas. C’est moi qui ai conçu ce minuteur, je le connais donc dans ses moindres détails. (puis sur un ton enjoué en voyant la mine tendue des militaires) Hé ! Du calme ! On croirait que c’est votre vie qui est en jeu et non la mienne ! Je n’ai fait aucune erreur.
Cela dit, elle revissa le couvercle du boîtier et s'assura qu'il était bien fermé.
- Combien de temps vous reste-t-il ? lui demanda O’Neill.
La jeune-femme retourna le minuteur à présent réglé et, après l’avoir consulté, répondit :
- Neuf heures et cinquante-six minutes.
- Qu’allez-vous faire en attendant votre "glisse" ? demanda Sam.
- Je ne sais pas. Peut-être sortir d’ici et essayer de trouver mon double spatio-temporel.
- Jade, commença Daniel (elle se retourna), je voulais savoir : pourquoi "glissez"-vous toujours ?
- Et bien, je ne sais pas trop. Probablement que, pendant une de mes premières glisses, quelque chose a endommagé le module qui était dans la cave de mes parents, ce qui a entraîné une rupture du continuum
espace-temps. Et depuis, je glisse en espérant que le prochain monde où "j’atterrirais" sera le mien et me permettra enfin de rentrer chez moi.
- Depuis combien de temps avez-vous quitté votre monde ? continua-t-il.
- Ca va faire un peu plus d’un an.
- Il vous manque ?
- Ce sont surtout mes parents qui me manquent. dit la jeune-femme. Et mon laboratoire. ajouta-t-elle après quelques secondes.
- Vous y passiez beaucoup de temps ? demanda Sam, très intéressée par cet aspect de la question.
- La plupart de mes journées.
- Et votre temps libre ?
- Je le passais devant mon ordinateur. J’adore l’informatique.
- Et vos frères et sœurs ? demanda Daniel.
Jade secoua la tête.
- Je suis fille unique. En fait, expliqua-t-elle après quelques secondes, je n’aurais pas dû naître. Je suis un accident. Mes parents ne voulaient pas d’enfants.
Sam et Daniel secouèrent la tête à leur tour.
- Comme c’est triste. dit Carter.
- Dites ! dit alors Jack qui n’avait rien dit jusque là mais, n’aimant pas les longues conversations, commençait à s’énerver. Si vous la laissiez un peu tranquille, tous les deux ! Elle en a peut-être assez de vos questions ! ajouta-t-il avec un regard éloquent vers la jeune-femme qui pouvait vouloir dire "arrêtez de leur et ils se tairont !".
Jade intercepta ce regard et lui en renvoya un qui signifiait "soyez aimable de ne pas me donner d’ordres colonel, je ne suis pas un de vos soldats". Il comprit le message.
- Si quelqu’un pouvait me piloter à l’extérieur de cette base… J’aimerais explorer le Phœnix de ce monde.
Les militaires se consultèrent du regard et O’Neill répondit :
- Ouais. Suivez-moi.
Ils se dirigèrent vers le hangar où étaient garées les Jeeps.
- Il faut prendre une voiture ?
- Oui. répondit-il avant d’ajouter ironiquement : A moins que vous ne vouliez faire trente kilomètres à pieds.
- Non. dit la jeune-femme en s’efforçant de ne pas réagir à cette ironie qu’elle n’aimait pas et dont elle ne se servait que très rarement.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : the slider   Stargate SG-1 : the slider Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:45

Ils s’installèrent à l’intérieur de l’un d’elles, O’Neill démarra et se dirigea vers la sortie où un sous-officier les arrêta :
- Pardon mon colonel, mais vous n’avez pas signalé votre sortie sur le registre.
- Je sais lieutenant. répondit-il. Mais nous sommes très pressés … et nous avons l’autorisation du général. ajouta-t-il sans avoir aucun scrupule à mentir.
- J’en suis ravi mon colonel, seulement le règlement…
- Lieutenant, le coupa brutalement Jack, je connais le règlement aussi bien que vous, je vous remercie. Mais je crois vous avoir dit que nous étions pressés, alors… ouvrez cette foutue porte !! acheva-t-il en criant.
- Je… tenta encore le sous-officier.
Un regard furibond de son supérieur fit taire ses scrupules.
- Oui mon colonel. (puis au soldat qui se trouvait à côté de lui) Vous avez entendu le colonel ? Ouvrez la porte !
Le soldat s’exécuta et la Jeep sortit. Une fois dehors, Jade, ne pouvant contenir plus longtemps son indignation, se tourna vers lui :
- Pourquoi avoir brusqué ce soldat, colonel ? Il ne faisait que son travail. Etes-vous toujours aussi impoli ? On ne vous a jamais dit que vous aviez très mauvais caractère ? enchaîna-t-elle sans reprendre son souffle.
- Et on ne vous a jamais dit de vous mêler de vos affaires ?! aboya-t-il. (la jeune-femme eût l’air offensé) C’est déjà assez que Tamara me traite comme un gamin mal élevé ! Vous n’allez pas vous y mettre aussi, non ?!
- Et bien laissez-moi vous dire une chose, colonel, s’écria-t-elle à son tour, Tamara a parfaitement raison : vous n’êtes qu’un enfant mal élevé !!!
Ceci dit, elle se mura dans le silence.
Au bout d’un long moment, comme elle ne parlait toujours pas, Jack risqua :
- Jade ?
Seul le silence lui répondit.
- Jade, s’il-vous-plaît. dit-il d’un ton contrit qui ne lui était pas habituel et ne correspondait pas du tout à son caractère. Je ne voulais pas vous crier dessus. Je suis désolé.
Elle tourna la tête et posa sur lui un regard qui lançait des éclairs.
- Mais vous l’avez fait !
Et elle se tut à nouveau.
S’en fut trop pour O’Neill ! Il explosa :
- Mais bon sang ! Je me suis excusé –alors que je ne le fais jamais pour personne d’habitude ! Que voulez-vous de plus ?!
- Que vous cessiez de vous comporter comme un macho et un goujat.
Il leva les yeux au ciel (Ah, les femmes !!!) et arrêta la voiture.
- Bon, vous y êtes ! déclara-t-il.
- Mais je ne vois pas la ville… protesta-t-elle.
- Non, en effet, dit-il avec ironie, vous en êtes encore à cinq kilomètres.
- Comment ça ? fit-elle, interloquée. Je croyais que vous deviez m’emmener jusque là-bas ?
- Oui. C’est ce que je devais faire. Mais j’ai décidé que c’était trop casse-pieds de voyager avec une
bonne-femme qui ne fait que critiquer le moindre de mes gestes.
Cette fois, Jade eût l’air vraiment outrée : campée sur ses jambes, poings sur les hanches : si ses yeux avaient pu tuer, Jack serait déjà mort. Mais cette attitude n’eût pas l’air de le traumatiser.
- Vous dépassez les bornes colonel !
- Ouh la la ! fit-il encore plus ironiquement en secouant sa main droite. Je tremble de peur !
- Très bien colonel, j’y vais à pieds ! Mais votre supérieur entendra parler de moi, je vous en préviens !
- Oh mon Dieu ! Quelle catastrophe ! continua-t-il, toujours aussi sarcastique.
- Et quand je voudrais revenir ? demanda le glisseur, toujours énervée.
- J’enverrai quelqu’un vous chercher dans deux heures. répondit-il brutalement en redémarrant la Jeep.
Quand il fut parti, elle se mit en marche et, lorsque Daniel arriva, deux heures plus tard, elle avait atteint son but et visité tout Phœnix.
- Alors ? questionna-t-il.
- Alors, docteur Jackson, répondit-elle, j’ai fais ce que j’avais à faire.
Ce fut tout ce qu’il obtint d’elle.
La jeune-femme avait, à l’évidence, aussi peu envie de parler de ce qu’elle faisait, qu’eux-mêmes de lui parler de leurs "voyages".
- Il vous reste combien de temps ? lui demanda-t-il au bout d’un moment.
La jeune-femme sortit son minuteur de sa poche, le consulta et répondit :
- Sept heures et vingt-deux minutes.
Ils étaient à peine rentrés que le général faisait appeler la jeune scientifique. Lorsqu’elle arriva dans la salle de réunion, l’équipe de SG-1 au complet était déjà assise, ainsi que Hammond, et l’attendaient.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-elle sans préambule.
O’Neill avait déjà remarqué que, sans se départir de sa politesse, elle posait toujours des questions très directes et il appréciait cela, même si Jade avait le don de l’exaspérer au plus haut point.
- Il se passe, mademoiselle Calloway, lui répondit le général, que nous avons besoin de votre aide.
- Pour quoi faire ?
- Expliquez-lui docteur Jackson. ordonna-t-il à l’égyptologue.
Daniel s’éclaircit la gorge, se leva, et commença (en essayant d’éviter de croiser le regard de Tamara qui l’observait toujours avec passion et en s’efforçant de faire disparaître la gêne que lui causait ce regard) :
- Voilà, c’est très simple, vous allez comprendre : la Porte des Etoiles tire son énergie d’un certain nombre de blocs qui nous permettent d’actionner la table de commandes, et qui sont dispersés dans le niveau. En temps normal, ces blocs ne sont pas bouleversés si une autre entité énergétique fait son apparition. Mais il se trouve que depuis votre arrivée, le panneau de commande ne répond plus. Au début, nous n’avons pas compris pourquoi, mais le major Carter a réfléchi et a conclu que c’était à cause de votre minuteur. A priori, si la Porte peut affoler les senseurs du minuteur, l’inverse est valable aussi.
- Donc, vous me demandez de… ? interrogea la jeune-femme.
- De nous aider à régler les blocs afin que le Stargate fonctionne à nouveau. répondit Sam.
- Mais, objecta Jade, je ne connais pas le fonctionnement des ces blocs, de quelle aide vous serai-je ?
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : the slider   Stargate SG-1 : the slider Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:47

- Vous êtes douée en informatique, non ? demandé Jack.
Elle se tourna vers lui.
- Oui, colonel. Mais je ne vois pas le rapport.
- Avec le docteur Jackson et le major Carter, vous devrez pouvoir y arriver, je suppose. fit Hammond.
- Mais arriver à faire quoi enfin ? demanda-t-elle, impatientée.
- A changer un certain nombre de codes informatiques. dit Sam.
- Combien au juste ? fit Jade, soudain prise de soupçons.
- Oh… seulement trois ou quatre… cent. répondit ironiquement O’Neill, qui, ne l’appréciant pas trop (on aura d’ailleurs remarqué qu’il avait tendance à ne pas trop bien accepter ceux qui étaient plus intelligents que lui ; par exemple Sam et Daniel, au début), prenait plaisir à l’ennuyer.
- Quoi ?! fit la jeune scientifique en regardant tour à tour Daniel, Sam, Teal’c (qui était, comme à l’ordinaire, resté muet), et Hammond. Mais c’est impossible ! Il ne me reste que… (elle consulta son minuteur) six heures et quarante-trois minutes ! Je n’aurais jamais le temps de faire tout ça avant de glisser ! Si encore j’avais dix ou douze heures, à la limite, mais en aussi peu de temps, c’est impossible !
- Si vous vous y mettez dès maintenant, vous pouvez peut-être y parvenir… dit le général.
- Oui, Jade, le général a raison, lui dit Sam, nous perdons du temps inutilement. Suivez-moi, je vous montre où se trouve le terminal informatique.
Carter tourna les talons et fut bientôt suivie par la jeune-femme qui lança un regard désespéré à Daniel… qui ne lui répondit pas.
Elles se rendirent dans la salle des commandes. Là, Jade s'assit devant l'ordinateur, qu'elle alluma. Aussitôt, des centaines de codes défilèrent à l'écran.
- Voilà. dit Sam. Depuis votre arrivée, c'est ce qui se produit à chaque fois que nous l'allumons.
Les sourcils froncés, une main sur le menton et l'autre pianotant la console où était posé le terminal, la jeune-femme, déjà concentrée sur l'écran, ne répondit rien.
- Vous pensez pouvoir trouver la solution, demanda alors Daniel, qui les avait rejointes avec O'Neill, Tamara, Hammond et Teal'c.
- Hum. C'est possible. Mais il va falloir me laisser seule. (puis à Sam) Auriez-vous un ordinateur portable ?
La surprise se lut sur le visage de Carter, qui répondit pourtant :
- Probablement. Je vais vous en chercher un.
Et elle sortit de la pièce pour revenir un instant plus tard en portant une petite mallette qu'elle posa devant Jade.
- Merci. A présent, veuillez me laisser seule, je vous prie.
- C'est impossible. dit alors jack (qui jusque là n'avait rien dit) avec sa brusquerie habituelle. Vous êtes étrangère à la base –pour ne pas dire à notre monde ! Nous ne pouvons pas vous laisser seule dans une infrastructure aussi remplie de technologie ! Qui sait ce que vous pourriez faire !
- Votre confiance m'honore colonel. dit la jeune-femme, ironiquement.
O'Neill lui fit, à ce moment, une grimace-sourire, qui disparut presque aussitôt.
- Mais, ajouta Sam pour adoucir la brutalité de la réponse de son supérieur, pour ne pas vous déranger pendant votre travail, nous ne laisserons, dans la pièce, que deux gardes. Si vous avez besoins d'aide ou de quoi que ce soit d'autre, dites-le leur et l'un de nous viendra.
Jade soupira.
- Bon, très bien. Puisque, apparemment, je n'ai pas le choix, laissez-les, vos gardes.
Les cinq amis et le général se retirèrent tandis que la jeune-femme commençait à rentrer une foule de calculs sur le portable.
Lorsque Sam revint, deux heures plus tard, elle jeta un coup d'œil sur l'écran et constata que la jeune scientifique était toujours plongée dans ses calculs.
- Jade ? risqua-t-elle. Vous vous en sortez ?
Un vague murmure (qu'elle ne comprit pas) lui répondit, suivi du cliquettement caractéristique d'un clavier sur lequel on saisit quelque chose.
- Que faites-vous au juste ?
Jade soupira, voyant qu'elle ne serait pas tranquille tant que la curiosité de Carter n'aurait pas été satisfaite, et fit tourner le fauteuil pivotant vers elle.
- Je crée, pour votre terminal, un programme de détection d'interférences radioactives qui vous évitera, à l'avenir, des problèmes comme celui qu'a créé mon minuteur.
Voyant que son interlocutrice ne disait rien, attendant manifestement des explications supplémentaires, elle poursuivit :
- Mais pour cela, je dois télécharger dans le mémoire vive de cet ordinateur tout un tas de formules. Et si vous m'interrompez sans cesse, je n'y arriverais pas avant de glisser, alors…
- D'accord, mais… tenta Carter.
- Oui, major ? demanda la jeune scientifique, excédée.
- A quoi correspondent tous ces chiffres ?
- Si je vous l'expliquais, vous ne comprendriez pas.
- Essayez toujours.
- Je vous en prie, major, laissez-moi seule. Je n'ai aucune envie de rester coincée dans votre monde parce que je n'aurais pas eu le temps de terminer ce programme.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : the slider   Stargate SG-1 : the slider Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:47

- Très bien Jade. Je vous laisse. dit alors Sam, un peu vexée d'être presque traitée d'attardée ou de débile par quelqu'un de si jeune, alors qu'elle avait tout de même un diplôme d'astrophysique, et que tout le monde dans la base (le colonel O'Neill compris), la considérait comme supérieurement intelligente.
Et elle sortit.
Quatre heures plus tard, la jeune-femme convoqua SG-1 et le général, dans la salle des commandes.
- Alors ? demanda O'Neill.
- Un peu de patience colonel, j'y viens.
Elle alluma le terminal…et, contre toute attente, les codes continuèrent à défiler.
- Et bien, mademoiselle Calloway ? demanda Hammond.
- Heu, Jade, dit Sam, sans vouloir vous vexer, j'ai l'impression que ça n'a pas marché.
La jeune scientifique leva les yeux au ciel, exaspérée de la "bêtise" des militaires.
- Je vous signale que c’est un ordinateur, pas un être humain. Il faut le temps qu’il prenne en compte toutes les nouvelles données que j’ai entrées.
- Et ça va prendre combien de temps ? demanda encore Jack.
Elle regarda l’écran…sur lequel les codes s’arrêtèrent de défiler pour afficher le processus d’activation du Stargate.
- Vous voyez, dit-elle, ça y est.
- Pas trop tôt. grommela O’Neill.
Jade lui jeta un regard noir, qui n’eut pas l’air de le traumatiser.
- Jade, lui dit Sam, Vous avez réussi en moins de six heures ce que tous nos informaticiens et ingénieurs ne sont pas parvenus à faire. J’avoue que je suis impressionnée !
- Oui, renchérit Daniel, moi aussi.
- Il était temps que je finisse, dit alors le glisseur en observant le compteur de son minuteur, parce que je glisse dans une minute. Je vais devoir prendre congé.
Ils descendirent dans la salle du dôme tandis que les chiffres du compteur continuaient à défiler : plus que vingt secondes… quinze… dix… cinq… activation.
Elle appuya sur le bouton du minuteur, et, comme à son arrivée, le vortex apparut, créant un vent formidable qui faisait tout voler.
Elle serra la main de tous mais eut un commentaire pour Sam :
- Je suis contente d’avoir rencontré quelqu’un d’aussi intelligent que vous major.
- Merci.
Puis pour Jack :
- Et, colonel, malgré votre mauvais caractère, vous êtes quelqu’un de très bien (puis, se tournant vers Sam, Daniel et Teal’c) Ne le laissez pas vous marcher sur les pieds ou vous parler comme à des chiens.
Et pour Tamara :
- Quand à vous, je sais que vous ne vous laissez pas faire, alors, continuez, et n’hésitez pas à le remettre à sa place.
- Comptez sur moi. dit la française dans un sourire.
La jeune-femme s’approcha du vortex et fit un signe de la main avant de sauter à l’intérieur et de disparaître…comme le fit le vortex quelques secondes plus tard.
- Et bien, dit Daniel quand tout fut fini, ce fut une expérience intéressante.
- Je suis de votre avis. dit Sam.
- Ouais. fit O’Neill. mais pendant tout ce temps, il n’y a pas eu de missions. Il va falloir rattraper le temps perdu.
- Le colonel a raison. approuva Hammond. Tout le monde au travail.
Et ils se dirigèrent vers la salle de réunion pour le briefing.

FIN !
Retrouvez la suite dans "Les orphelins"
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