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 Stargate SG-1 : la maladie

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Elo
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MessageSujet: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:24

"Base en alerte !"
A ces mots prononcés par l’ordinateur central de la base après que le général Hammond, commandant de cette dernière et de toutes les unités SG, ait appuyé sur le bouton, tous les soldats disponibles se rendirent dans la salle du dôme où était dressé le Stargate, cet anneau de naquada haut d’environ 10 mètres, découvert en Egypte il y a des années au cours de fouilles archéologiques et qui permettait l’accès à des centaines d’autres planètes aux noms de code compliqués pourvues, elles aussi, d’une Porte des Etoiles.
Le général alla dans la salle des commandes où un technicien lui annonça l’arrivée imminente d’une des équipes parties en exploration.
- C’est SG-1 mon général !
SG-1 était la première équipe a avoir été créée et était composée du colonel Jack O’Neill, du major Samantha Carter, du docteur Daniel Jackson, scientifique spécialisé en égyptologie, en anthropologie et en linguistique, qui, laissé sur la planète Abydos il y a quelques années au cours de la première mission, avait épousé une jeune-femme de cette planète, Sha’Uri, qui s’était fait enlever par les soldats d’Apophis, le faux dieu, et qui était, à présent, envoûtée par une larve de Goa’Uld (espèce de parasite extraterrestre), et que Daniel ne désespérait pas de sauver un jour prochain, et de Teal’c, un ancien Jaffa qui avait trahi Apophis.
En effet les chevrons du Stargate s’enclenchaient un à un pour inscrire les coordonnées de la Terre. Quand le dernier fut mis en place, un flux de matière bleutée émanant de l’anneau rasa de près les militaires postés devant, prêts à tirer sur l’éventuel intrus, et se stabilisa, devenant un mur de matière d’aspect liquide. Soudain, il laissa apparaître O’Neill, Carter, Teal’c et Daniel.
- Alors colonel ? s’enquit le général.
Pour toute réponse, O’Neill haussa les épaules. Hammond leva les yeux au ciel en soupirant : il avait l’habitude du caractère ironique et des réponses plus ou moins évasives de son subordonné et il savait qu’il n’apprendrait rien de plus pour le moment.
- Bon ! Debriefing dans dix minutes ! annonça-t-il.
Sans saluer, O’Neill se dirigea vers ses quartiers, Sam, Daniel et Teal’c sur ses talons. Lorsqu’ils arrivèrent dans la salle de réunion à l’heure dite et qu’ils furent tous assis, le général interrogea à nouveau :
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:25

- Alors ?
Comme personne ne répondait, son regard passa de Jack à Sam puis à Daniel et enfin à Teal’c.
- Et bien ? s’impatienta-t-il.
Alors, après un regard échangé avec ses coéquipiers, Sam prit la parole :
- Ils sont tous malades mon général. Beaucoup sont morts. Il faut envoyer une équipe médicale là-bas.
- Est-ce vraiment nécessaire major ?
- On ne peut pas laisser tous ces gens mourir sans rien faire mon général.
- Bon, très bien, nous enverrons le docteur Fraiser. Quoi d’autre ?
- Et bien, dit Daniel, il nous est arrivé quelque chose de bizarre général : lorsque nous avons débarqué sur P10X 940, nous n’avons d’abord vu personne alors nous avons marché. Au bout d’un moment nous sommes parvenus à un village. Nous avons essayé de parler aux indigènes, enfin, à ceux qui paraissaient le plus à même de répondre, mais ils parlaient une langue que je ne connaissais pas (là, la surprise se peignit sur le visage d’Hammond) et ils ne nous ont pas compris. Nous nous sommes regardés tous les quatre et nous devions faire une drôle de tête parce que leur chef, enfin, celui que nous avons supposé être leur chef, m’a mis d’autorité ce cartouche (il le montra) dans les mains. Puis il a fait un mouvement du menton dans la direction par laquelle nous venions, comme pour nous dire de le ramener sur terre. Comme nous ne savions pas quoi faire d’autre et que nous ne pouvions rien faire pour eux tant que nous y serions, nous sommes repartis. Et voilà !
Pendant ce discours que le général avait écouté avec attention, O’Neill avait levé les yeux au ciel en soupirant : comme Daniel l’énervait quand il se lançait dans des grandes explications ; presque autant que Sam avec ses explications de scientifique (qu’il lui faisait toujours abréger) pleines de mots savants auxquels il ne comprenait généralement rien.
- Ce sera tout ? demanda alors Hammond.
Comme personne ne répondait, il en déduisit qu’ils n’avaient plus rien à dire.
- Très bien ! Alors allez expliquer la situation au docteur Fraiser et dites-lui de se tenir prête au départ dans cinq minutes.
Sam salua et partit en direction de la section médicale. Cinq minutes plus tard en effet, le docteur Janet Fraiser se tenait, dans le même uniforme kaki que ses collègues, devant le Stargate, en compagnie de Sam qui avait insisté pour l’accompagner. Les chevrons furent activés et elles passèrent dans l’anneau. Il se passa deux bonnes heures avant que le technicien de la salle des commandes n’annonce :
- C’est le signal de SG-1 !
Lorsque les deux femmes furent de retour, le docteur fit son rapport.
- Général, j’ai pratiqué sur eux toutes sortes de tests et d’analyses mais je ne suis pas plus avancée. J’ignore de quoi ils souffrent.
- Vous ne pouvez rien faire ? demanda Daniel.
- Non. répondit-elle simplement.
Et elle partit.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:26

Il y eu un grand silence, puis Daniel, ayant soudain une idée dit :
- Le cartouche peut peut-être nous aider à comprendre.
- Précisez. fit O’Neill.
- Et bien, personne ne sait ce que veut dire le texte inscrit sur ce cartouche. Peut-être que c’est l’explication de ce qui se passe.
- Ca fait beaucoup de "peut-être" docteur Jackson. Vous n’êtes sûr de rien ?
- Non. Je ne connais pas cette langue. Je ne peux pas traduire…
A ces mots, O’Neill lui jeta un coup d’œil ironique mais ne dit mot.
- … Mais je connais quelqu’un qui le peut. poursuivit Daniel.
- Très bien. Alors, allez trouver cette personne. ordonna Hammond.
Daniel voulut partir seul mais ses trois coéquipiers insistèrent pour l’accompagner. Aussi ils sortirent de la base et prirent une Jeep. Jack s’installa au volant, Sam monta à côté de lui, Daniel et Teal’c à l’arrière. Au bout de quelques heures, ils arrivèrent au chantier de fouilles du professeur Prescot, à quelques kilomètres de Los Angeles. Ils se dirigèrent vers la tente d’où dépassaient ses découvertes. Là, Daniel demanda à un jeune-homme qui s’y trouvait en train de tout étiqueter :
- Excusez-moi. (l’homme se retourna) Nous cherchons le professeur Prescot.
- Tamara ? interrogea le jeune-homme.
- Heu… non. Darwin. répondit Daniel.
Le jeune-homme perdit le sourire.
- Vous ne savez pas ?
- Non. Quoi ?
- Et bien…
- Daniel, le coupa O’Neill, on active ! Je vous rappelle qu'on a pas tout notre temps et que la vie de dizaines de personnes est en jeu, alors grouillez-vous de trouver ce professeur !
Jackson lui lança un regard de biais qui signifiait son exaspération face au caractère impossible du colonel, puis demanda au jeune-homme :
- Que voulez-vous dire ?
- Une crise cardiaque. Le mois dernier. Il est mort. C’est sa fille Tamara qui a reprit la direction du chantier.
- Tamara ? fit Daniel étonné.
- Tout le monde l’adore ici. Elle est tellement gentille et intelligente. continua le jeune-homme comme s’il n’avait pas été interrompu.
Il en parlait avec, dans la voix et dans les yeux une telle expression d’adoration qu’il ne fallait pas être bien malin pour deviner qu’il en était amoureux.
Jackson se tourna vers O’Neill pour lui dire :
- Je ne savais pas que Darwin avait une fille.
Mais le colonel lui fit signe de poursuivre.
- Et où pouvons-nous trouver…Tamara ?
- Elle est partie plonger pour trouver encore quelques trésors comme celui-ci. fit le jeune-homme en désignant un vase étrusque parfaitement conservé.
- La directrice du chantier participe elle-même aux fouilles ? s’étonna Daniel.
- Bien sûr. D’ailleurs, la voilà. répondit-il en montrant la mer d’où sortait en courant, une jeune-femme en maillot bleu que Daniel, Jack, Sam et Teal’c jugèrent avoir dans les 20 ans. D’où ils étaient, ils voyaient mal son visage mais d’après ce qu’ils en voyaient, elle devait être très jolie. Elle courut en direction du jeune-homme en criant :
- Mike ! regarde ce que j’ai…
Elle s’interrompit en voyant que son collaborateur n’était pas seul.
- Tamara, ces personnes veulent vous parler.
Le ton respectueux qu’il venait d’employer pour lui adresser la parole ne démentait qu’à peine la passion qu’il avait mis pour parler d’elle quelques instants plus tôt.
- Oui ? fit-elle en essorant ses longs cheveux châtains, la tête penchée sur le côté, après avoir posé sa découverte et en les regardant tous les quatre avec un regard appuyé pour Daniel qui n’échappa à personne (sauf à l’intéressé) et surtout pas au dénommé Mike, qui s’éloigna d’un air penaud.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:27

- Mademoiselle, nous avons appris pour votre père. dit Daniel. Toutes nos condoléances.
- Merci. Vous connaissiez mon père ?
- Oui. J’ai déjà travaillé avec lui.
- Ah oui ? Il m’a peut-être déjà parlé de vous. Vous êtes ?
- Le docteur Daniel Jackson.
- Ah oui ! Bien sûr ! fit la jeune-femme ne se frappant le front du plat de la main. Je me rappelle maintenant. (puis en apercevant les militaires) Qui sont vos amis ?
- Colonel Jack O’Neill. se présenta O’Neill.
- Major Samantha Carter. dit Sam.
- Teal’c. dit ce dernier.
- L’armée ? Pour quoi faire ? demanda la jeune-femme à Daniel en voyant les uniformes et en entendant les grades.
- Expliquez-lui Daniel. lui dit O’Neill. Et rapidement.
- Voilà. En fait, nous venions voir votre père pour avoir ses lumières en langues mortes.
- Mais je croyais, enfin, mon père m’avait dit que vous parliez vingt-trois langues dont des langues mortes.
- Oui, c’est vrai, mais celle-ci, dit-il en lui tendant un papier où étaient reproduits les symboles, en est une que je ne connais pas.
Tamara prit le papier que lui tendait Jackson et le parcourut du regard.
- Ca ressemble à de l’irlandais ancien. dit-elle sans lever les yeux.
- Vous connaissez cette langue ? s’étonna Daniel.
- Je suis peut-être jeune, docteur Jackson, mais je ne suis pas inculte. lui dit-elle en relevant fièrement la tête.
- Je ne me serais pas permis de dire ça. C’est juste que c’est une langue morte et que je suis surpris que vous la connaissiez.
- Je sais écouter vous savez. J’écoutais mon père travailler quand j’étais gamine, aussi je parle de nombreuses langues vivantes et mortes. Et…
- Ca suffit ! coupa O’Neill qui commençait à s’énerver de cette discussion sans fin. Vous pouvez traduire ?
- Bien sûr ! dit-elle en le défiant du regard. Mais ici, je n’ai pas le matériel nécessaire. Laissez-moi ce papier et…
- C’est impossible ! la coupa à nouveau O’Neill.
Gênés, tous se regardèrent. Sam se creusa la tête à la recherche d’une solution, tout comme Jack et Daniel. Teal’c comme à son habitude, resta silencieux. Tout à coup, Sam dit à O’Neill :
- Elle pourrait venir à la base.
- Oui, c’est une idée. fit-il.
- La base ? Et où elle est cette base ? demanda Tamara.
- En Arizona. répondit Jack.
- Quoi !? En Arizona ? Vous voulez que j’abandonne mes fouilles ici pour aller traduire votre fichu truc en Arizona ? Vous êtes dingues ! Ils comptent sur moi ici !
- Tamara, toute une civilisation compte sur vous et sur nous ! Vous laisseriez tout un peuple mourir sans rien faire ? dit Sam.
- Faites votre devoir de citoyenne américaine quoi ! renchérit O’Neill.
La jeune-femme se tourna alors vers lui et, lui souriant ironiquement, lui dit :
- Il y a juste un petit problème colonel : je ne suis pas américaine.
- Je vous en prie Tamara. dit Daniel (elle tourna la tête vers lui) Venez avec nous.
Elle plongea son regard bleu dans celui, deux tons plus clair, de Daniel, et finalement :
- Très bien. murmura-t-elle. Je viendrais.
- Merci Tamara. dit-il.
- Attendez-moi ici. Je vais donner mes ordres. dit-elle en s’éloignant.
Une fois la jeune-femme partie, Sam se rapprocha de Daniel et lui sourit d’un air moqueur.
- Quoi ? Qu’est-ce-qu’il y a ? demanda Daniel complètement perdu.
- Oh rien. Rien. fit Sam en pouffant.
- Mais si ! Dites-moi ! Jack ! Teal’c ! Qu’est-ce-qui se passe ? fit-il de plus en plus perdu.
Alors, Sam rit très franchement et Jack leva les yeux au ciel, exaspéré. Puis, riant encore à moitié, elle lui répondit :
- Elle vous aime.
- Quoi ? Tamara ? Mais c’est ridicule ! Elle n’a pas plus de 20 ans et on vient tout juste de se rencontrer ! fit-il éberlué.
- L’amour n’a pas d’âge. dit Jack sur le ton d’un vieux maître qui a tout vu de la vie. Et il ne choisit pas toujours on moment pour vous tomber dessus. Vous pouvez me croire, je sais de quoi je parle.
La jeune-femme revint à ce moment. Elle regarda Daniel, leurs regards se croisèrent et elle rougit. Sam rit de plus belle et Jack, dérogeant à son sérieux habituel et riant aussi à moitié lui dit :
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:28

- Vous voyez !
Cela réussi même à faire légèrement sourire Teal’c.
- Je vais chercher mes affaires. leur annonça Tamara avant de repartir.
- Tamara, l’interpella alors Daniel (elle se retourna), qui va diriger les fouilles en votre absence ?
- Mike, le jeune-homme qui vous a accueillis. lui répondit-elle en disparaissant dans une tente voisine.
Quelques minutes plus tard, elle s’était changée. Elle portait à présent un T-shirt blanc assez court et un pantalon de treillis militaire français et avait une valise à la main.
- Prête ? lui demanda O’Neill.
- Oui. dit-elle en jetant un coup d’œil à Daniel qui parlait avec Sam et Teal’c. Un coup d’œil qui n’échappa pas à Jack.
- Bon ! Montez ! dit-il en lui montrant l’arrière de la Jeep. Carter, Teal’c, Daniel ! On y va !
Elle s’installa dans la voiture. Daniel et Teal’c prirent place à sa gauche et à sa droite tandis que Sam allait devant à côté de Jack qui avait repris le volant. Pendant le voyage, personne ne parla. Seule, Tamara jetait de fréquents coups d’œil à Daniel et, lorsque par hasard leurs regards se croisaient, elle rougissait.
Ils arrivèrent à la base quelques heures plus tard. Tamara s’étonna de se trouver devant une montagne et qui plus est, de trouver cette montagne gardée.
- La base est à l’intérieur. lui expliqua Sam.
- Et, demanda-t-elle à Daniel, nous qui sommes des civils -je crois que c’est comme ça qu’on dit- nous avons le droit de rentrer là-dedans ?
- Je fais partie de l’équipe et… vous nous aidez. répondit-il en la regardant dans les yeux.
- De toutes façons, dit O’Neill en faisant rentrer la Jeep dans l’enceinte gardée, le général nous a ordonné d’aller vous trouver. Et c’est ce que nous avons fait.
- Et puis, Daniel fait partie de l’équipe depuis longtemps maintenant. continua Sam en se tournant vers elle.
Jack gara la Jeep.
- Très bien les enfants ! Le général doit nous attendre ! Pressons ! dit-il.
Ils descendirent tous de la voiture et pénétrèrent à l’intérieur tandis que les deux soldats en faction devant l’entrée se mettaient au garde-à-vous. Ils longèrent le couloir en béton armé et arrivèrent devant le bureau du général. O’Neill frappa.
- Entrez ! entendit-il.
Sam se tourna vers Tamara qui paraissait impressionnée.
- Ne vous en faites pas ! Il ne mord pas ! la rassura-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
La jeune-femme hocha la tête en guise d’assentiment bien que pas vraiment rassurée , et ils entrèrent tous les cinq dans le grand bureau.
- Alors colonel ? demanda le général Hammond. (puis voyant Tamara) Qui-est-ce ?
- Général, je vous présente… commença Daniel.
Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase. La jeune-femme avança d’un pas plus ou moins assuré vers l’officier, la main tendue, en disant :
- Tamara Prescot, général, fille du défunt professeur Darwin Prescot.
Il serra la main que lui tendait la jeune archéologue puis posa sur Daniel un regard interrogateur.
- C’est elle qui va traduire le cartouche général.
- Cette jeune-femme ? Est-ce possible ? En est-elle capable docteur Jackson ? demanda-t-il sceptique.
C’en était trop ! La fierté et l’orgueil de Tamara étaient blessés. Alors elle répondit :
- Je le peux. Mais puisque personne ici ne semble le croire, je m’en vais !
Et elle tourna les talons. Le général allait dire quelque chose pour la retenir mais Sam lui murmura :
- Laissez faire Daniel mon général.
Hammond la regarda sans comprendre.
- Regardez plutôt. lui dit-elle encore.
En effet :
- Tamara ! l’interpella Daniel.
Elle se retourna vers lui.
- Ne partez pas, je vous en prie ! Nous avons besoin de vous !…
Elle s’avança de quelques pas hésitants vers lui. Maintenant, Daniel mesurait le pouvoir qu’il avait sur la jeune-femme et il se rendait compte qu’elle l’écoutait, lui, parce que, comme le lui avait dit Sam, elle l’aimait.
- … J’ai besoin de vous ! continua-t-il.
Ah ! Le coup de grâce ! Les mots qui tuent ! : incapable de résister au ton implorant de sa voix, elle revint sur ses pas.
- Très bien, je reste. murmura-t-elle.
- Bon ! Puisque c’est réglé, dit Hammond qui n’avait pas dit un mot pendant que Daniel lui jouait la grande scène de l’acte II, docteur Jackson, accompagnez mademoiselle Prescot…
- Tamara. rectifia-t-elle machinalement, les yeux rivés sur Jackson.
- … Tamara, jusqu’au bureau à côté du vôtre et donnez-lui tout ce dont elle aura besoin pour traduire ce cartouche. continua-t-il.
- Suivez-moi Tamara. dit alors Daniel en se tournant vers elle.
Ce qu’elle fit. Une fois arrivés dans la pièce (qui comportait plus de choses qu’elle n’en avait besoin), Daniel lui dit :
- Je vous laisse les symboles.
Et il tourna les talons dans l'intention de sortir du bureau.
- Daniel !
Le cri de la jeune-femme qui l’appelait par son prénom pour la première fois l’arrêta. Il se retourna.
- Vous… On peut se tutoyer non ? Enfin… Si vous voulez. Je… n’aime pas trop… qu’on me vouvoie.
Elle bafouillait maintenant. Il sourit.
- Si tu veux.
Il se détourna à nouveau et commença à avancer vers la porte, mais...
- Daniel ! cria-t-elle encore.
Il se retourna une nouvelle fois.
- Reste avec moi !… S’il-te-plaît. ajouta-t-elle plus doucement.
C’était presque une supplique.
- Pour quoi faire ? Je ne te serai d’aucune utilité puisque je suis incapable de traduire quoi que se soit. fit-il avec un sourire désarmant. Je reviendrais voir où tu en es. A plus tard !
Et il sortit définitivement du bureau.
Lorsqu’il revint quelques temps plus tard, il la trouva concentrée sur les symboles, la tête dans les mains.
- Alors Tamara, tu y arrives ?
Elle leva légèrement les yeux sur lui et les rebaissa aussitôt sur le papier, puis elle répondit :
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:28

- Je ne comprend pas. Je bloque sur la deuxième ligne. La première était facile à traduire mais…
- Fais voir. dit-il en s’approchant du bureau.
Elle lui tendit le début de sa traduction sans cesser de regarder la feuille de symboles. Il parcourut le papier du regard et le lui rendit :
- Tu crois que tu auras terminé quand ?
- J’en sais rien. Demain peut-être.
- Bon, je te laisse alors.
- Oui.
Et il sortit.
Il alla trouver Sam, Jack et Teal’c et leur raconta ce qui s’était passé quelques temps plus tôt.
- Elle m’aime. Mais moi, c’est Sha’Uri que j’aime. Il faut que je lui dise de ne rien espérer.
- Daniel, vous allez lui briser le cœur. fit Sam.
- Mais il faut qu’elle sache.
- Alors dites-le-lui en douceur, avec tact. continua-t-elle.
- Bien sûr. approuva-t-il.
Il allait partir, quand O’Neill l’arrêta.
- Hé ! Daniel ! fit Jack. Un conseil mon vieux : attendez qu’elle en ait fini avec ce truc ! Vous avez réussi à la retenir une fois mais vous êtes pas sûr d’y arriver une deuxième fois. Alors… mollo O.K ?
Daniel hocha la tête.
De longues heures plus tard (il devait être dans les 3H du matin), il frappa à la porte du bureau de la jeune-femme. Comme personne ne répondait, il entra et vit Tamara endormie sur son bureau, la tête reposant dans ses bras. Il la secoua légèrement et elle se réveilla.
- Hé ! Tamara ! Tu veux du café ? murmura-t-il.
- Hein ? Quoi ? fit-elle la voix encore engourdie de sommeil.
Daniel sourit de sa mine ébahie puis répéta :
- Je te demande si tu veux du café.
- Oui merci. Oh bon sang, je me suis assoupie ! jura-t-elle.
- Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave. la rassura-t-il.
Il allait sortir de la pièce quand elle l’arrêta.
- Daniel, tu peux dire au colonel O’Neill et au général Hammond que j’ai presque terminé. J’amènerais mon travail à la salle de réunion vers 8H. Que tout le monde soit là pour que je n’ai pas à recommencer dix fois.
- Je le leur dirais. sourit-il.
Et en effet, à l’heure dite, quand la jeune-femme pénétra dans la grande salle, tout le monde était présent : Daniel, O’Neill, Sam, Teal’c, le général, le docteur Fraiser et quelques autres.
A ses traits tirés, tous devinèrent qu’elle y avait passé la nuit.
- Bien. Tout le monde est là. dit-elle en allant s’asseoir. Comme ça, je n’aurais pas à me répéter.
- Alors, dit Hammond, quel est le résultat de vos recherches mademois… Tamara ?
Elle se leva de sa chaise, s’éclaircit la gorge et dit :
- Et bien, j’ai tâtonné pendant un bon moment, mais j’ai fini par traduire à peu près ceci : "nous, Karêh et Dirka, dieux des Avrech, décrétons ceci : ce peuple stupide, ingrat et inintéressant, a été par nous, puni de son insolence et de son insubordination par la maladie. Ils ne pourront être guéris que le jour où ils se repentiront sincèrement et où ils absorberont du suc de plante Kra. Ceux qui ne seraient pas sincères encourraient notre éternel courroux !"
Lorsqu’elle eût terminé la lecture de sa traduction, elle observa la réaction de l’assistance qui l’avait écoutée avec une grande attention. Puis, comme personne ne se décidait à lui dire quoi que ce soit, elle demanda :
- Alors ? Quelqu’un peut m’expliquer ce que ce charabia signifie ?
Le général, qui, malgré sa grande ignorance des langues (vivantes ou mortes) avait écouté avec autant d’attention que les autres, sinon plus, la regarda sans mot dire, puis, il dit à Daniel ce à quoi personne (et encore moins Jackson) ne s’attendait :
- Docteur Jackson, demain matin, vous reconduirez Tamara jusqu’à l’endroit où vous l’avez trouvée.
Le scientifique se leva alors, sur le point de protester, mais Hammond l’en empêcha :
- C’est un ordre, docteur Jackson.
C’en fût trop pour la jeune-femme : elle traversa la salle à grands pas sous l’œil étonné de Jack, Sam et Teal’c pour rejoindre la chaise où était assis le général, se campa devant lui, jambes écartées et poings sur les hanches avec des yeux qui lançaient des éclairs et lui dit, sans chercher à contenir sa rage :
- Dites donc (elle omit volontairement son nom et son grade) ! Pour qui me prenez-vous ? Et pour qui vous prenez-vous ? Je sais bien que vous commandez cette "base" mais il y a des limites à ce que je peux supporter ! Vous me faites chercher par vos sbires ( elle désignait les quatre amis ; Daniel y compris, que, malgré tout l’amour qu’elle éprouvait pour lui, sa rage n’épargna pas) en me faisant lâcher mon chantier de fouilles, vous me manifestez de la méfiance depuis mon arrivée, vous m’obligez à traduire ce truc (elle secoua violemment la traduction du cartouche), et pour finir, quand c’est fait, vous voulez me faire reconduire sans rien m’expliquer ! Et vous pensez que je vais me laisser faire sans rien dire ?! Il n’en est pas question ! Je vous ai aidés, j’estime que j’ai le droit de savoir ce qui se trame dans cette foutue montagne !
Pendant ce monologue, Jack, Sam, Daniel et Teal’c s’étaient entre-regardés, incrédules : jamais personne n’avait osé dire ses quatre vérités à Hammond de cette manière, même quand ils trouvaient qu’il prenait des décisions injustes (ce qui n’arrivait, heureusement, pas souvent) et qu’ils en mourraient d’envie (surtout Jack qui avait la répartie facile) ; et encore moins un civil. Jamais Daniel, pourtant seul civil de la base, n’aurait eu le courage de faire ce que cette
jeune-femme venait de faire. Et pourtant, ce petit bout de femme, qui, quelques heures plus tôt, se soumettait docilement aux demandes de Jackson, lui avait tenu tête de façon magistrale, et l’avait défié sans aucune hésitation. Jamais l’autorité du général n’avait été bafouée de cette façon.
Ca c’est une femme qui n’a pas froid aux yeux ! pensa Jack en se permettant un léger sourire. Qui l’aurait cru en la voyant hier ! On dirait moi en femme... Elle me plaît assez bien.
- Très bien. capitula Hammond (ce qui causa la surprise de ses hommes). Vous avez raison Tamara. Nous vous avons impliquée, vous avez donc le droit de savoir. Mais vous devez jurer de garder le secret sur tout ce qui va vous être révélé quoi qu’il arrive.
- Evidemment ! répondit sèchement la jeune archéologue dont la colère ne désemplissait pas malgré l’accord de l’officier.
- Expliquez-lui Daniel. dit O’Neill à ce dernier avec son ironie coutumière, en se demandant comment son coéquipier s’en sortirait de son explication sans qu’elle le prenne pour un fou.
Le scientifique jeta à son tour un regard exaspéré vers lui : l’esprit obtus et méfiant du colonel était tellement énervant parfois.
- Suis-moi Tamara. lui dit-il en se dirigeant vers la porte.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:29

La colère ayant fait place à la curiosité, elle ne se posa pas de question et le suivit, Jack, Sam, Teal’c et le général sur ses talons.
Ils entrèrent tous les cinq dans un ascenseur qui descendit onze étages plus bas. Ils en sortirent et prirent la direction de la salle des commandes. La jeune archéologue y entra et alla à la baie vitrée par laquelle on apercevait le Stargate.
- Madre de Dios ! jura-t-elle doucement en espagnol quand elle le vit.
- Oui n’est-ce-pas ! fit Jack, toujours ironique. Il fait cet effet à toute personne qui le voit pour la première fois.
- Qu’est-ce-que c’est ? murmura-t-elle fascinée, sans quitter l’anneau géant des yeux.
- C’est le Stargate, lui expliqua Daniel, la Porte des Etoiles si tu préfère. Ca permet l’accès à des centaines d’autres planètes.
- Tu plaisantes ? souffla-t-elle, incrédule.
- Non. Nous en avons même visité plusieurs dizaines.
Détournant alors enfin les yeux de l’anneau de naquada, elle posa les yeux sur le scientifique et, malgré ses sentiments pour lui, étudia son visage sans rougir.
- Des dizaines ? Vraiment ? demanda-t-elle, impressionnée malgré elle.
- Parfaitement.
- Et ce truc que tu m’as fait traduire, il venait de l’une de ces planètes ?
- Oui. De la dernière que nous ayons visité : P10X 940.
- P10X 940 ? Quel drôle de nom pour une planète !
- En fait, ce n'est pas vraiment son nom, précisa le scientifique, c'est plutôt son nom de code.
-.Je vois. fit- la jeune-femme qui, en réalité, ne voyait rien du tout.
Alors, les yeux de Daniel se posèrent sur la traduction que Tamara avait toujours à la main.
- Je peux jeter un œil ? lui demanda-t-il.
Elle lui tendit le papier sans rien dire et se remit à contempler le Stargate.
- La Porte des Etoiles. souffla-t-elle. Rien que ce nom me donne envie d’aller avec vous découvrir toutes ces planètes inconnues.
- Ne rêvez pas trop. lui dit alors O’Neill.
- Pourquoi lui dites-vous ça ? demanda alors Daniel à O'Neill en se tournant vers lui.
- Elle ne peut pas venir. lui rétorqua le colonel.
- Je regrette Jack, mais ce n’est pas une réponse ! Il me semble au contraire que c’est la meilleure chose à faire.
A ces mots, Tamara sortit de sa contemplation et, sans pour autant se détourner de la baie vitrée, écouta la conversation avec intérêt.
- Pour quelle raison ? demanda alors Hammond.
- Et bien général, lui répondit l’égyptologue, si la langue de P10X 940 est, comme nous l’a certifié Tamara, de l’irlandais ancien, et qu'elle est la seule personne qui soit capable de déchiffrer cette langue, il me paraît évident qu’elle doit nous accompagner pour le cas où nous rencontrerions d’autres inscriptions, ou même des indigènes.
- Il a raison colonel. approuva le général en regardant son subordonné. C’est le bon sens même.
- Mouais. grommela O’Neill (qui, on le sait, n'avait jamais tellement apprécié les scientifiques quels qu'ils soient, et les aimait d'autant moins quand on les lui imposait dans son équipe), pas vraiment convaincu.
Daniel, qui regardait toujours la traduction de la jeune-femme, s’adressa soudain à Teal’c :
- Savez-vous ce que c’est que cette plante Kra ?
Et l’ancien Jaffa répondit avec son flegme habituel :
- Oui, Daniel Jackson. Cette plante était utilisée par les Anciens pour guérir.
- Où la trouve-t-on ?
- On ne le peut pas. C’est une plante extrêmement rare et, à ma connaissance, tous les spécimens qui existaient ont été détruits quand la planète Arania, où elle poussait, a explosé. (et, devant la tête que faisaient ses compagnons, il ajouta) Il est cependant possible qu’il en existe sur une autre planète ; mais si c'est le cas, j'ignore où.
- Savez-vous à quoi elle ressemble ? demanda encore Jackson.
- Tout le monde le sait. répondit-il laconiquement avant d’ajouter –tout aussi laconiquement d’ailleurs- en voyant la mine désolée de Daniel : Oh pardon. Je voulais dire, tous les Jaffas et les habitants de Chulak.
- Pouvez-vous la dessiner ?
- Je peux essayer.
Le scientifique lui donna une feuille et un crayon, et le Jaffa entreprit de dessiner une feuille qui ressemblait assez à une feuille d’érable, si ce n’était ses dessins bizarres au centre et sa couleur (vert-de-gris).
- Alors, je vous accompagne là-bas ? demanda Tamara à O’Neill. Vous êtes d’accord ?
- Bien obligé puisque monsieur le grand scientifique a donné son accord. répondit Jack, toujours aussi ironique.
- Jack, je vous en prie, épargnez-moi vos sarcasmes ! s’énerva Daniel.
Les deux hommes se défièrent un instant du regard, mais la jeune archéologue y coupa court en demandant :
- Quand partons-nous ?
Tous se tournèrent vers Hammond.
- Combien de temps pouvez-vous vous absenter de votre chantier ? demanda alors ce dernier à la jeune-femme.
- Je dirais… deux ou trois jours.
A ce moment, Sam, qui était allée voir le docteur Fraiser dans la section médicale, réapparut.
- Janet veut que nous lui ramenions un spécimen de la plante si nous la trouvons. Elle l’étudiera plus tard.
O’Neill hocha la tête en guise d’assentiment.
Le général se tourna alors vers lui et dit :
- Colonel, major, Teal’c, docteur Jackson, Tamara, suivez-moi dans la salle de réunion pour le briefing.
- Le quoi ? demanda alors cette dernière qui ne comprenait pas ce que l’officier voulait dire par là.
- Le briefing. C’est une réunion qui a lieu avant chaque départ en mission, pour que l’on sache quels sont nos objectifs. lui expliqua Daniel.
Pendant qu’il parlait, la jeune-femme le dévorait littéralement du regard. S’en apercevant (enfin), il pensa :
Il faut vraiment que je lui parle au sujet de Sha’Uri.
A la fin de la réunion, vingt minutes plus tard, Jack se tourna vers la jeune archéologue :
- O. K, vous venez avec nous, mais cette mission étant militaire, vous ne pouvez pas garder vos vêtements civils. Carter va vous prêter un uniforme.
- Suivez-moi Tamara. dit Sam en se dirigeant vers le vestiaire.
La française suivit l’américaine et, lorsqu’elle revint, quelques minutes plus tard, ils purent tous remarquer que l’uniforme kaki lui allait à la perfection (d'autant plus qu'elle faisait exactement la même taille que Sam) et que le chignon dans lequel elle avait emprisonné ses longs cheveux mettait en valeur sa délicate peau blanche. A cet instant, elle était si belle que Daniel, malgré son amour pour sa femme, ne put s’empêcher de la trouver terriblement séduisante.
Ils descendirent dans la salle du dôme et entendirent, dans les haut-parleurs de la salle, la voix de l’opérateur de la Porte qui disait :
- Chevron un, en attente… enclenché… ; chevron deux… enclenché… ; chevron trois… enclenché…
Pendant ces manœuvres, Tamara fixait l’anneau du Stargate qui tournait afin que les chevrons sélectionnent les symboles, coordonnées de P10X 940.
- … chevron quatre… enclenché… ; chevron cinq… enclenché… ; chevron six… enclenché… ; chevron sept… enclenché.
Lorsque le dernier fut mis en place, le flot de matière bleutée jaillit et la jeune-femme, que Sam avait fait reculer de trois bons mètres, observait ce qu’elle voyait, incrédule.
Ils avancèrent tous mais, arrivée devant la Porte, elle marqua un temps d’arrêt.
- En quoi c’est fait ? souffla-t-elle, impressionnée.
- L’anneau est en naquada, un alliage extra-terrestre. lui répondit Daniel. Le flot… Et bien, pour le flot, mis a part les concepteurs de la Porte –qui sont morts depuis des lustres, je ne pense pas que qui que ce soit connaisse sa composition.
- Qu’est-ce-qu’on ressent en passant au travers ? demanda-t-elle encore.
- Hé vous deux ! les interrompit Jack. Fini de tergiverser ! On y va !
Alors, Teal’c, Sam et lui traversèrent le mur d’aspect liquide et y disparurent.
- Je préfère te prévenir qu'en arrivant à destination, tu aura très froid. lui dit Daniel. Mais c'est normal et cela passe très vite. Comme a dit le major Carter quand elle a intégré l'équipe (et qu'elle m'a répété quand je me suis demandé pourquoi j'avais si froid à l'arrivée), c'est dû à "la compression des molécules qui a lieu durant la miliseconde nécessaire à la reconstitution du corps".
- Hein ? fit la jeune archéologue qui n'avait rien compris.
- Ne t'inquiète pas si tu n'as pas compris, c'est normal. Et, si ça peut te consoler, sache que ni le colonel, ni moi, n'avons compris un traître mot de son explication. (puis, comme si cela expliquait tout, il ajouta) A la base, elle est théoricienne en astrophysique.
- Il y eut un court silence, puis :
- Prête ? demanda alors Jackson à la jeune-femme.
Elle inspira à fond avant de répondre :
- Oui.
Ils firent un pas en avant et disparurent à leur tour dans le flux.
Il est impossible de décrire les sensations ressenties par Tamara lorsqu’elle passa le Stargate, mais lorsqu’ils arrivèrent sur P10X 940, il lui fallut quelques secondes pour se remettre des émotions du "voyage".
- Madre de dios ! jura-t-elle tout haut sans pouvoir dire autre chose pour traduire ce qu’elle ressentait.
- C’est une manie chez vous, de jurer en espagnol ! remarqua O’Neill, pour une fois sans aucune ironie.
A peine remise du "voyage", Tamara eût un sourire absent.
- Ca va ? demanda alors Sam à la jeune-femme, qui hocha la tête en guise d'assentiment.
Ils se mirent en route, mais ils n’avaient pas fait trois pas que Teal’c s’adressa à Daniel :
- Daniel Jackson, vous devriez faire attention à tous vos mouvements et protéger cette jeune-femme.
- Pourquoi ?
- Je pressent un danger.
- Les Goa’Uld ?
- Non. C’est autre chose.
- Vous ne pourriez pas être plus précis ?
- Non.
- Hé ! Dites donc vous ! cria Tamara au Jaffa qui s’éloignait. Qu'est-ce-que c'est que ce cirque ? Je suis capable de me protéger moi-même !
Il ne prit même pas la peine de se retourner ; ce qui la rendit furieuse.
- Nom mais pour qui il se prend celui-là avec son air pincé de vieille anglaise ? demanda-t-elle très énervée à l’égyptologue. Qui c’est d'abord ? Et qu’est-ce-que c’est que ce drôle de tatouage sur son front ?
Devant toutes ces questions, Jackson soupira.
- Bon. Je suppose qu’il vaut mieux que je te raconte tout.
- Oui. Je pense aussi. approuva-t-elle d’un ton bougon.
Alors, il lui raconta tout :
- Teal’c n’est pas un terrien. C’est un Jaffa, un serviteur des Goa’Uld, qui sont des parasites extra-terrestres qui prennent des indigènes de la planète Chulak (la planète d’où Teal’c est originaire) comme hôtes pour leurs larves. A cause de nous, il s’est rebellé contre Apophis, le faux dieu, qui l’a banni et déclaré traître. Depuis ce temps là, il fait partie de notre équipe. Quand au symbole sur son front, c’est la marque des Jaffas ; ils ont une larve de Goa’Uld dans leur corps.
A présent, Tamara l’observait, franchement ahurie.
- Dios ! Des Jaffas, des parasites extra-terrestres, des larves, des hôtes, des faux dieux… Mais on est en pleine
science-fiction là ! Tu plaisante j’espère !?
L’égyptologue secoua la tête.
- Oui. Je m’en doutais. Comment aurais-tu pu inventer une histoire aussi invraisemblable ? Et Teal’c… a aussi… une de ces… larves (elle fit une grimace de dégoût) en lui ?
- Oui. mais elle n’est pas adulte car, autrement, elle le contrôlerait totalement et il ne pourrait plus nous parler par lui-même.
- Mais c’est ignoble !
- Ils n’ont pas le choix. On les leur greffe quand ils sont enfants. Ils grandissent avec.
- Et on ne peut pas s’en débarrasser ?
- Pas sans tuer l’hôte. mais parfois, lorsque ce dernier est mourant, la larve peut changer d’hôte toute seule si elle en a un en bonne santé à côté. Cette "possession" est déjà arrivée à Sam.
- Sam ?
- Le major Carter.
- Ca lui est déjà arrivé ?
- Oui. Une Tok’Ra, Jolinar de Malkchur, l’avait possédée pour lutter contre un Goa’Uld, envoyé par l'un de ses ennemis qui voulait sa mort. Jolinar est morte mais Sam a bien failli périr elle aussi.
- Une Tok’Ra ?
- Les Tok’Ra sont les ennemis des Goa’Uld. Eux aussi ont besoin d’hôtes pour vivre, mais, contrairement à leurs ennemis, ils laissent à leurs hôtes la gestion de leur vie et de leurs pensées ; sauf lorsqu’ils ont besoin de parler et d’agir. Mais même dans ces cas-là, l’hôte a une totale conscience de ce que dit et fait son Tok’Ra. Ils sont nos alliés depuis que Jacob, le père de Sam, a accepté de devenir l’hôte de Selma’c, un important Tok’Ra, autant pour guérir son cancer –car tant qu’un hôte, que ce soit un Tok’Ra ou un Goa’Uld, est "possédé", il guérit de toutes les maladies, quelle que soit leur gravité, pourvu qu’elles ne soient pas a un stade trop avancé, que pour conclure une sorte de pacte d’alliance. C’est pour cette raison que, de temps en temps, une délégation, conduite par Martouf –un hôte, ou par le père de Sam, vient nous voir.
- C’est fascinant ! murmura la jeune-femme.
- Les Tok’Ra, comme beaucoup d’autres peuples –les Tollan, les Asgard, les Nox ou les Orbanians par exemple, ont une technologie des milliers de fois supérieure à la nôtre. C’est pourquoi ils disent que les Tau’Ri – autrement dit nous- sont des primitifs. Mais chaque peuple plus avancé que nous technologiquement, a sa manière, plus ou moins directe, de nous l'annoncer. Ainsi, les Tollan n’ont pris aucun gant pour nous le dire, tandis que les Nox nous ont dit que nous étions trop jeunes, et les Asgard, que nous n’étions pas prêts.
- Incroyable !
Pendant cette longue explication, O’Neill, Carter et Teal’c avaient avancé assez loin. C’est pourquoi, lorsque Jack parla, sa voix leur parvint assez assourdie. Mais, malgré la distance, ils perçurent son énervement :
- Bon !Vous vous décidez à venir oui ?! Vous avez décidé de camper là ma parole ! Allez ! Arrivez ! Et en vitesse ! Je ne veux pas savoir de quoi vous parliez ! Magnez-vous !
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:29

L’égyptologue et l’archéologue s’entre-regardèrent, et, pouffant comme des enfants, se mirent à courir dans leur direction.
- Qu’est-ce-que vous faisiez là-bas tous les deux ? leur demanda Sam lorsqu’ils les rejoignirent et alors qu'O'Neill avait avancé plus loin.
- Je lui ai tout raconté depuis le début.
- Tout ? s’étonna-t-elle.
- Tout. Après tout, elle avait le droit de savoir.
- Même… ? commença-t-elle sans achever sa phrase.
- Oui. Même votre "possession".
- J'ai peur que le colonel n'apprécie pas votre initiative, Daniel. dit l'astrophysicienne avec un regard de biais pour son supérieur qui continuait à avancer.
- Il n'est pas nécessaire qu'il le sache…. N'est-ce pas Sam ?
Elle hésita un instant avant de répondre :
- Non, je suppose que non… mais ça m'ennuie tout de même un peu : je n'aime pas mentir.
- Vous avez un sens de l'honneur trop élevé, Sam. lui dit l'égyptologue sur le ton d'un grand frère qui ferait gentiment la leçon à sa petite sœur. C'est bon d'en avoir, mais parfois, il faut savoir dissimuler. On ne lui mentira pas vraiment ; je dirais plutôt qu'on… ne lui dira pas tout. Vous êtes d'accord ?
- Oui. capitula-t-elle. Mais nous devrions nous dépêcher ou le colonel va s'impatienter.
- Vous avez raison. approuva Jackson.
Et ils se mirent à courir pour rattraper Jack qui les avait distancés. Mais tout en courant, Tamara demanda à Carter :
- Il vous en reste quelque chose ?
- De quoi ?
- De votre "possession".
- Quelques fois, j’ai des flashs et je vois à l’avance ce qui va arriver ou ce qui est arrivé à Jolinar, la Tok’Ra qui m’avait "possédée".
- Comment est-elle morte ?
- On lui a… m’a tiré dessus avec un rayon Goa’Uld. J’ai failli mourir.
- Madre de Dios ! dit-elle comme ils rejoignaient O'Neill.
- Bon, les filles ! leur dit ce dernier lorsque tous trois furent à ses côtés. On est presque arrivés, alors maintenant, silence !
En effet, les cinq compagnons approchaient du village. Une odeur pestilentielle s’en dégageait.
- Dios ! Mais qu’est-ce-qui pue comme ça ? interrogea Tamara en se bouchant le nez.
- Des cadavres en décomposition. lui répondit O’Neill sans plus s’émouvoir. Ils n’ont pas évacué les corps.
- Beurk ! Mais pourquoi ? demanda-t-elle encore.
- Ce sont des primitifs. lui expliqua Sam. Ils n’ont pas la même conception de l’hygiène que nous, et n’ont pas nos réflexes.
Tamara, maintenant à peu près habituée à l'odeur, hocha la tête puis interrogea à nouveau :
- Bon, qu’est-ce-qu’on fait maintenant ?
- Il faudrait que tu ailles leur expliquer que tu as traduis le cartouche et que tu leur dise ce qui y est écrit. dit Daniel.
- Mais s’ils ont malades, ils vont me contaminer ! protesta la jeune archéologue.
- Pas si vous mettez ceci. dit Sam en sortant une combinaison isolante munie d’un micro, du sac qu’elle avait à la main.
- On ne peut pas dire que ce soit joli ! fit la jeune-femme en désignant l’informe chose grise.
- Quelle importance si ça vous protège ? lui répliqua Carter.
- Bon. Très bien. soupira Tamara. Donnez-la votre horreur.
Elle passa rapidement la combinaison et s’éloigna en direction des habitants.
Durant quelques minutes, ils la virent parler (ou du moins, ils supposaient qu’elle parlait, puisque son visage était protégé par un casque qui descendait sur la combinaison, et que, de là où ils étaient, ils ne voyaient pas grand-chose) avec force gestes. Au bout d’un moment, elle revint vers eux. Elle commença par ôter son casque, et ses longs cheveux bruns, qui étaient rassemblés en chignon l’instant d’avant mais qui, à cause de la chaleur, s’étaient échappés, tombèrent en cascade sur ses épaules jusqu’à sa taille.
- Ouh ! Quelle chaleur là-dedans !
- Alors, la pressa O’Neill, ils ont compris ce que vous leur avez raconté ?
La jeune-femme prit un air offensé.
- Evidemment qu’ils ont compris ! Je parle couramment l’irlandais, que ce soit ancien ou moderne ! répliqua-t-elle, agacée du scepticisme de Jack, tout en ôtant la combinaison et en la tendant à Carter pour qu'elle la range.
- Alors ? demanda-t-il une nouvelle fois, impatienté, sans s’occuper de l’éclat de la jeune archéologue.
- Alors, ils ont d’abord eu l’air étonné, puis, l’un d’eux m’a dit qu’ils avaient mérité leur sort, qu’ils avaient défié les dieux et que ceux-ci avaient eu raison de les punir… et cætera et cætera. Je leur ai demandé depuis combien de temps ils étaient malades et ils m’ont répondu que ça faisait 60 ans –en années terrestres bien entendu, ce qui fait à peu près 350 de leurs années. Puis je leur ai demandé si, après toutes ces années de punition, ils ne souhaitaient pas guérir. Alors, ils m’ont indiqué où trouver la plante miraculeuse.
- Vous auriez pu commencer par là au lieu de faire un discours qui n’avancent à rien ! grommela Jack.
Cette phrase l’énerva à tel point que la jeune-femme explosa :
- Dites donc, colonel O’Neill ! Je me contente de raconter ce qui s’est passé ! Si vous n’êtes pas content : petit a, vous n’aviez qu’à y aller vous-même, et, petit b, la prochaine fois qu’il y aura un truc à traduire ou à parler à un indigène, vous irez vous-même pendant que moi, je regarderais !
- Ne soyez pas ridicule. grommela-t-il encore, un peu décontenancé.
- Bon ! Alors, fermez-la avec votre grande gueule ! Quand on est un incompétent en matière de langage et qu’on ne sait pas parler d’autre chose que de "missions" (elle insista ironiquement sur le mot), on ne l’ouvre pas ! Vous vous croyez très fort hein ? Vous pensez que vous pouvez passer votre sale caractère sur tout le monde ! Et bien pas sur moi, je regrette ! La prochaine fois que vous me ferez une remarque désobligeante, je me ferai un plaisir de vous en "retourner une" pour vous apprendre le savoir-vivre ! Vous n’êtes qu’un gamin trop gâté Jack O’Neill ! Et je m’en vais vous apprendre la politesse ! Sachez également que, si je vous ai remis à votre place une fois, je n’hésiterai pas à recommencer si nécessaire !
Cette fois, O’Neill était franchement ahuri : personne ne l’avait jamais remis à sa place de cette façon, et certainement pas une gamine de 20 ans (habituellement, ses trois coéquipiers supportaient en silence son ironie mordante et son mauvais caractère), et encore moins traité d’incapable et de gamin trop gâté. Toutes ces réflexions auraient dû le vexer, mais curieusement, il ne trouvait pas désagréable de trouver une personne (eut-elle 30 ans de moins que lui) qui ait le courage de lui balancer, sans trembler, des vérités blessantes au visage.
Décidément, elle a beau n’avoir d’yeux que pour Daniel, cette jeune-femme me plaît de plus en plus. songea-t-il.
- Où se trouve la plante ? demanda alors Sam, toujours pratique, autant pour apaiser les esprits que par souci de la mission.
Tamara se tourna vers elle.
- Les indications que m’a donné l’indigène ressemblent assez à un jeu de piste.
- Dis toujours. l’encouragea Daniel. On ne sait jamais.
- Marcher 130 reps –d’après ce que j’ai compris, cela correspondrait à 6 ou 7 km- jusqu’à la grande déesse, puis aller 80 reps à l’ouest –3 ou 4 km- dans la forêt jusqu’à la croix du nord et encore 20 reps –1 km- jusqu’au pas du géant.
- Hum. fit Sam. C’est vrai que c’est assez énigmatique.
- Voyons, réfléchissons. dit Daniel. La "grande déesse" pourrait être une statue géante, la "croix du nord" un amas rocheux ou un édifice en forme de croix et, le "pas du géant" une gigantesque pierre en forme de pied -ou quelque chose d’approchant, non ?
- Oui. répondit Sam. C’est plausible.
- En tous cas, c’est l’explication la plus logique. continua Daniel.
- Si la plante se trouve là-bas, il nous faut donc trouver ces choses. conclut Teal’c (qui, jusque là, n’avait pas dit un mot) avec sa placidité habituelle.
- Bon, puisque nous savons à peu près ce que nous cherchons, inutile de perdre du temps. En route ! dit jack.
- Attendez ! dit alors Tamara (ce qui stoppa O'Neill) Quelqu’un a-t-il une boussole ?
Tous secouèrent la tête.
- Tant pis, fit la jeune archéologue, fataliste, il faudra s’en passer. J’espère que tout le monde a le sens de l’orientation.
- S’il faut marcher 6 ou 7 km jusqu’à une statue géante, autant partir tout de suite pour arriver avant la nuit, non ? dit alors Sam pour les motiver.
Pour une fois tous d'accord, ils se mirent en marche et, quatre heures et quelques dizaines de tournants et divers chemins plus tard, se trouvaient devant la statue géante d’une femme qui pouvait être une divinité locale.
- Et maintenant ? interrogea O’Neill, vaguement impatienté car cette mission prenait un tour un peu trop scientifique pour lui.
- Maintenant, 3 ou 4 km jusqu’à des rochers placés en forme de croix, ou un édifice de cette forme. continua Daniel en inspectant l’endroit où ils se tenaient, du regard.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:30

L’égyptologue et l’archéologue s’entre-regardèrent, et, pouffant comme des enfants, se mirent à courir dans leur direction.
- Qu’est-ce-que vous faisiez là-bas tous les deux ? leur demanda Sam lorsqu’ils les rejoignirent et alors qu'O'Neill avait avancé plus loin.
- Je lui ai tout raconté depuis le début.
- Tout ? s’étonna-t-elle.
- Tout. Après tout, elle avait le droit de savoir.
- Même… ? commença-t-elle sans achever sa phrase.
- Oui. Même votre "possession".
- J'ai peur que le colonel n'apprécie pas votre initiative, Daniel. dit l'astrophysicienne avec un regard de biais pour son supérieur qui continuait à avancer.
- Il n'est pas nécessaire qu'il le sache…. N'est-ce pas Sam ?
Elle hésita un instant avant de répondre :
- Non, je suppose que non… mais ça m'ennuie tout de même un peu : je n'aime pas mentir.
- Vous avez un sens de l'honneur trop élevé, Sam. lui dit l'égyptologue sur le ton d'un grand frère qui ferait gentiment la leçon à sa petite sœur. C'est bon d'en avoir, mais parfois, il faut savoir dissimuler. On ne lui mentira pas vraiment ; je dirais plutôt qu'on… ne lui dira pas tout. Vous êtes d'accord ?
- Oui. capitula-t-elle. Mais nous devrions nous dépêcher ou le colonel va s'impatienter.
- Vous avez raison. approuva Jackson.
Et ils se mirent à courir pour rattraper Jack qui les avait distancés. Mais tout en courant, Tamara demanda à Carter :
- Il vous en reste quelque chose ?
- De quoi ?
- De votre "possession".
- Quelques fois, j’ai des flashs et je vois à l’avance ce qui va arriver ou ce qui est arrivé à Jolinar, la Tok’Ra qui m’avait "possédée".
- Comment est-elle morte ?
- On lui a… m’a tiré dessus avec un rayon Goa’Uld. J’ai failli mourir.
- Madre de Dios ! dit-elle comme ils rejoignaient O'Neill.
- Bon, les filles ! leur dit ce dernier lorsque tous trois furent à ses côtés. On est presque arrivés, alors maintenant, silence !
En effet, les cinq compagnons approchaient du village. Une odeur pestilentielle s’en dégageait.
- Dios ! Mais qu’est-ce-qui pue comme ça ? interrogea Tamara en se bouchant le nez.
- Des cadavres en décomposition. lui répondit O’Neill sans plus s’émouvoir. Ils n’ont pas évacué les corps.
- Beurk ! Mais pourquoi ? demanda-t-elle encore.
- Ce sont des primitifs. lui expliqua Sam. Ils n’ont pas la même conception de l’hygiène que nous, et n’ont pas nos réflexes.
Tamara, maintenant à peu près habituée à l'odeur, hocha la tête puis interrogea à nouveau :
- Bon, qu’est-ce-qu’on fait maintenant ?
- Il faudrait que tu ailles leur expliquer que tu as traduis le cartouche et que tu leur dise ce qui y est écrit. dit Daniel.
- Mais s’ils ont malades, ils vont me contaminer ! protesta la jeune archéologue.
- Pas si vous mettez ceci. dit Sam en sortant une combinaison isolante munie d’un micro, du sac qu’elle avait à la main.
- On ne peut pas dire que ce soit joli ! fit la jeune-femme en désignant l’informe chose grise.
- Quelle importance si ça vous protège ? lui répliqua Carter.
- Bon. Très bien. soupira Tamara. Donnez-la votre horreur.
Elle passa rapidement la combinaison et s’éloigna en direction des habitants.
Durant quelques minutes, ils la virent parler (ou du moins, ils supposaient qu’elle parlait, puisque son visage était protégé par un casque qui descendait sur la combinaison, et que, de là où ils étaient, ils ne voyaient pas grand-chose) avec force gestes. Au bout d’un moment, elle revint vers eux. Elle commença par ôter son casque, et ses longs cheveux bruns, qui étaient rassemblés en chignon l’instant d’avant mais qui, à cause de la chaleur, s’étaient échappés, tombèrent en cascade sur ses épaules jusqu’à sa taille.
- Ouh ! Quelle chaleur là-dedans !
- Alors, la pressa O’Neill, ils ont compris ce que vous leur avez raconté ?
La jeune-femme prit un air offensé.
- Evidemment qu’ils ont compris ! Je parle couramment l’irlandais, que ce soit ancien ou moderne ! répliqua-t-elle, agacée du scepticisme de Jack, tout en ôtant la combinaison et en la tendant à Carter pour qu'elle la range.
- Alors ? demanda-t-il une nouvelle fois, impatienté, sans s’occuper de l’éclat de la jeune archéologue.
- Alors, ils ont d’abord eu l’air étonné, puis, l’un d’eux m’a dit qu’ils avaient mérité leur sort, qu’ils avaient défié les dieux et que ceux-ci avaient eu raison de les punir… et cætera et cætera. Je leur ai demandé depuis combien de temps ils étaient malades et ils m’ont répondu que ça faisait 60 ans –en années terrestres bien entendu, ce qui fait à peu près 350 de leurs années. Puis je leur ai demandé si, après toutes ces années de punition, ils ne souhaitaient pas guérir. Alors, ils m’ont indiqué où trouver la plante miraculeuse.
- Vous auriez pu commencer par là au lieu de faire un discours qui n’avancent à rien ! grommela Jack.
Cette phrase l’énerva à tel point que la jeune-femme explosa :
- Dites donc, colonel O’Neill ! Je me contente de raconter ce qui s’est passé ! Si vous n’êtes pas content : petit a, vous n’aviez qu’à y aller vous-même, et, petit b, la prochaine fois qu’il y aura un truc à traduire ou à parler à un indigène, vous irez vous-même pendant que moi, je regarderais !
- Ne soyez pas ridicule. grommela-t-il encore, un peu décontenancé.
- Bon ! Alors, fermez-la avec votre grande gueule ! Quand on est un incompétent en matière de langage et qu’on ne sait pas parler d’autre chose que de "missions" (elle insista ironiquement sur le mot), on ne l’ouvre pas ! Vous vous croyez très fort hein ? Vous pensez que vous pouvez passer votre sale caractère sur tout le monde ! Et bien pas sur moi, je regrette ! La prochaine fois que vous me ferez une remarque désobligeante, je me ferai un plaisir de vous en "retourner une" pour vous apprendre le savoir-vivre ! Vous n’êtes qu’un gamin trop gâté Jack O’Neill ! Et je m’en vais vous apprendre la politesse ! Sachez également que, si je vous ai remis à votre place une fois, je n’hésiterai pas à recommencer si nécessaire !
Cette fois, O’Neill était franchement ahuri : personne ne l’avait jamais remis à sa place de cette façon, et certainement pas une gamine de 20 ans (habituellement, ses trois coéquipiers supportaient en silence son ironie mordante et son mauvais caractère), et encore moins traité d’incapable et de gamin trop gâté. Toutes ces réflexions auraient dû le vexer, mais curieusement, il ne trouvait pas désagréable de trouver une personne (eut-elle 30 ans de moins que lui) qui ait le courage de lui balancer, sans trembler, des vérités blessantes au visage.
Décidément, elle a beau n’avoir d’yeux que pour Daniel, cette jeune-femme me plaît de plus en plus. songea-t-il.
- Où se trouve la plante ? demanda alors Sam, toujours pratique, autant pour apaiser les esprits que par souci de la mission.
Tamara se tourna vers elle.
- Les indications que m’a donné l’indigène ressemblent assez à un jeu de piste.
- Dis toujours. l’encouragea Daniel. On ne sait jamais.
- Marcher 130 reps –d’après ce que j’ai compris, cela correspondrait à 6 ou 7 km- jusqu’à la grande déesse, puis aller 80 reps à l’ouest –3 ou 4 km- dans la forêt jusqu’à la croix du nord et encore 20 reps –1 km- jusqu’au pas du géant.
- Hum. fit Sam. C’est vrai que c’est assez énigmatique.
- Voyons, réfléchissons. dit Daniel. La "grande déesse" pourrait être une statue géante, la "croix du nord" un amas rocheux ou un édifice en forme de croix et, le "pas du géant" une gigantesque pierre en forme de pied -ou quelque chose d’approchant, non ?
- Oui. répondit Sam. C’est plausible.
- En tous cas, c’est l’explication la plus logique. continua Daniel.
- Si la plante se trouve là-bas, il nous faut donc trouver ces choses. conclut Teal’c (qui, jusque là, n’avait pas dit un mot) avec sa placidité habituelle.
- Bon, puisque nous savons à peu près ce que nous cherchons, inutile de perdre du temps. En route ! dit jack.
- Attendez ! dit alors Tamara (ce qui stoppa O'Neill) Quelqu’un a-t-il une boussole ?
Tous secouèrent la tête.
- Tant pis, fit la jeune archéologue, fataliste, il faudra s’en passer. J’espère que tout le monde a le sens de l’orientation.
- S’il faut marcher 6 ou 7 km jusqu’à une statue géante, autant partir tout de suite pour arriver avant la nuit, non ? dit alors Sam pour les motiver.
Pour une fois tous d'accord, ils se mirent en marche et, quatre heures et quelques dizaines de tournants et divers chemins plus tard, se trouvaient devant la statue géante d’une femme qui pouvait être une divinité locale.
- Et maintenant ? interrogea O’Neill, vaguement impatienté car cette mission prenait un tour un peu trop scientifique pour lui.
- Maintenant, 3 ou 4 km jusqu’à des rochers placés en forme de croix, ou un édifice de cette forme. continua Daniel en inspectant l’endroit où ils se tenaient, du regard.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:31

- Je t’aimerais toute ma vie. avoua-t-elle dans un souffle.
- Seigneur !
Il essaya de la prendre par les épaules, mais elle se déroba.
- Bon ! Nous avons quelque chose à faire, alors, allons-y ! dit-elle avec, ce qu’elle voulait être un ton énergique, pour changer de sujet et pour dissimuler la détresse qu'elle ressentait au tréfonds d'elle même.
- Oui. Allons-y. acquiesça-t-il pour ne pas la peiner davantage.
La nuit était tombée à présent. Et, lorsque la jeune-femme et l’égyptologue revinrent avec les objets demandés, leurs trois compagnons avaient fait un feu et installé leur camp pour la nuit. Tamara posa les objets, s’éloigna de quelques mètres, puis, ayant coulé un regard vers Daniel, éclata en sanglots.
Intriguée par son comportement, Sam s’approcha d’elle, puis, la voyant en larmes, entoura ses épaules d’un bras protecteur.
- Tamara ? Q’est-ce-qui t’arrive ? lui demanda-t-elle en la tutoyant, avec le ton qu’emploierait une grande sœur.
Les yeux noyés de larmes, l’archéologue la regarda, puis lui répondit d’une voix hachée, en hoquetant :
- Daniel… m’a dit… qu’il était… marié.
A ces mots, Sam ferma les yeux, maudissant intérieurement son coéquipier d’avoir choisi ce moment-là pour lui dire la vérité (Il aurait quand même pu attendre qu’on soit revenus sur Terre pour le lui dire. J’espère que cette révélation n’affectera pas outre mesure le cours de la mission et que la pauvre petite s'en remettra) mais ne dit mot. Tamara continuait.
- Mais… comment… aurais-je pu… le savoir…puisqu’il… ne porte pas… d’alliance ?
- En effet.
- Comment elle est… sa femme ? Belle ?
- Oui. se contenta de répondre Sam.
- Elle est… égyptienne ?
- Non. Elle vient de la planète Abydos où Daniel et elle vivaient avant que les Goa’Uld ne l’enlèvent.
- Il m’a dit… que j’étais belle… aussi. dit-elle encore avant de se remettre à pleurer.
Alors, Carter la prit dans ses bras et se mit à la bercer comme un petit enfant, en lui caressant les cheveux et en lui murmurant pour l’apaiser :
- Chut. Chut. Bien sûr que tu es belle. Personne n'en a jamais douté. Mais maintenant, il faut te reposer. Je sais que tu trouve ça difficile pour l'instant, mais ferme les yeux et essaie de ne plus penser à rien.
La jeune-femme ferma les yeux et Sam la berça ainsi jusqu’à ce qu’elle s’endorme, épuisée par la journée et par le chagrin. Ensuite, elle s’approcha de Jackson.
- Beau travail Daniel ! le réprimanda-t-elle sèchement. Vous avez vu dans quel état vous l’avez mise ?!
- Mais je n’y suis pour rien si elle est tombée amoureuse de moi ! se défendit ce dernier. Je n’ai jamais rien fait pour l’encourager !
- Je le sais bien. dit Carter plus doucement avec un soupir. Mais le chagrin de cette jeune-femme est tellement visible qu’il me fait mal au cœur. Je voudrais vraiment pouvoir la soulager.
- Mais vous ne pouvez pas. dit Jack. Personne ne le peut.
- J'ai de la peine pour elle, mais elle m'oubliera. Et le temps refermera sa blessure. ajouta Jackson.
- Il est des blessures –au cœur surtout, auxquelles même le temps ne peut rien, Daniel. dit alors Carter au scientifique.
- Mais qu’est-ce-que vous voulez que je fasse bon sang ?! s’écria-t-il alors en sautant sur ses pieds.
- Parlez plus bas ! lui ordonna-t-elle. Elle s’est endormie.
- Elle s’en remettra, voyons ! dit-il en chuchotant. Quand elle aura réintégré son chantier, elle se replongera dans son travail et n’y pensera plus.
- Je n’en suis pas aussi sûre que vous. Elle vous aime vraiment.
- Je l’avais compris.
- Bon. dit alors O’Neill. Je vous rappelle que, demain, on aura un travail d’esclaves à abattre, alors, vous feriez mieux de dormir. Moi, en tous cas, c’est ce que je vais faire. Bonne nuit !
Cela dit, il enfonça sa casquette sur ses yeux et se coucha en leur tournant le dos.
Sam en fit autant un instant plus tard, et Daniel, sur le point de s’allonger, lui aussi, remarqua que Teal’c ne se préparait pas pour passer la nuit.
- Vous ne voulez pas dormir ?
- Non, Daniel Jackson. répondit le Jaffa. Je ne suis pas un terrien. Je n’ai pas vraiment besoin de sommeil. Je vais monter la garde.
- Vous n’êtes pas tranquille à cause des créatures de cet après-midi ?
- Oui.
- Vous avez peur qu’elles nous attaquent à nouveau pendant la nuit ?
- Oui.
- Bon. Très bien. dit-il en s’allongeant. Bonne nuit Teal’c.
Ce dernier se contenta de hocher la tête.
Le lendemain matin, lorsque Tamara se réveilla, elle remarqua que ses compagnons étaient déjà au travail : ils broyaient les feuilles et les baies des plantes récoltées la veille, pour obtenir un jus visqueux de couleur marron tirant sur le violet, qu’ils transvasaient au fur et à mesure dans le grand récipient qu’elle avait ramené la veille au soir. Quand son regard se posa sur Daniel, elle eût le plus grand mal à se retenir de pleurer tant la douleur était forte au souvenir de ce qu’il lui avait révélé la veille. Elle avança néanmoins d’un pas assuré vers Sam. La voyant, celle-ci releva la tête de sa tâche : les courts cheveux blonds de l’américaine étaient collés sur son front par la sueur tant elle mettait de l’ardeur à son travail.
- Oh, bonjour Tamara. Tu as bien dormi ? lui demanda-t-elle en conservant le tutoiement qu’elle avait adopté la veille au soir, sans cesser ce qu’elle était en train de faire.
- Assez bien, oui. répondit cette dernière tout haut avant d’ajouter tout bas : Merci pour hier soir.
- Je t’en prie. Ce n’était rien. répondit Carter de la même façon, en souriant et en continuant à travailler. Dans ce monde d’hommes, entre femmes, il faut se serrer les coudes. Toutes pour une, une pour toutes, comme on dit.
Tamara sourit légèrement en l’entendant citer, au féminin, la devise des "trois mousquetaires" d’Alexandre Dumas.
- Vous avez dû penser "pauvre petite-fille ! A son âge, qu’est-ce-qu’elle peut bien savoir des chagrins d’amour ?!" continua-t-elle, toujours en murmurant.
- Pas du tout. répondit Sam. Ce n’est pas ça que j’ai pensé. J’ai pensé "Et bien, elle doit l’aimer profondément pour que ça lui fasse aussi mal !".
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:31

La française hocha la tête sans un mot, puis demanda :
- Ca fait toujours aussi mal ?
- Oui, hélas. Et parfois même, c’est bien pire.
- Je crois… que plus tôt je retournerais à mon chantier, mieux cela vaudra. dit la jeune-femme en soupirant. Tant que je l’ai sous les yeux…
Elle n’acheva pas sa phrase mais Sam en devina sans peine la fin.
Lorsque tout fut broyé, ils se mirent en devoir de faire absorber un peu de jus à chaque indigène. L’effet fut immédiat : de gris cendreux, leur peau prit une couleur (normale ?) vert olive.
- Drôle de couleur ! remarqua Tamara avec un rire qui sonnait faux et que Sam fut la seule à percevoir.
Au bout d’un moment, et quand ils furent certains que tout était revenu à la normale, O’Neill lança s'étira longuement, bâilla, et dit :
- Bon, et bien, puisque notre mission est terminée, on va rentrer.
Il se tournait déjà pour refaire son sac quand Sam l’arrêta :
- Excusez-moi mon colonel, mais vous ne trouvez pas que tout ça a été un peu trop facile ?
- Ah, parce que vous trouvez que ça a été facile vous ? ironisa O’Neill en se tournant vers elle. C’est vrai qu’on a seulement fait 24 km aller-retour dans la journée, qu’on a cherché une plante toute l’après-midi et qu’on a failli se faire trucider par une bande d’homme-poissons venus d’ailleurs ; mais c’est vrai que ça a été une partie de plaisir ! (puis plus sérieusement) Vous êtes folle ?
- Réfléchissez mon colonel : ces plantes étaient accessibles. Alors, pourquoi ces gens n’ont pas été eux-mêmes les cueillir pour ne plus souffrir ? Par crainte des dieux ? C’est peu probable. Quand on souffre, toute la protection de tous les dieux de l’univers ne pourrait remplacer un remède. Surtout quand celui-ci est aussi accessible. Il doit y avoir autre chose.
- Dans tous les cas, ce n’est plus notre problème, major. lui dit Jack. Notre mission était simplement de trouver le moyen de guérir ces gens, comme vous dites, et, dans la mesure du possible, de le faire. Et c’est ce qu’on a fait, alors, maintenant, on rentre à la base.
- Mais… objecta Sam.
- C’est un ordre, major. dit-il encore. (puis à Tamara) Expliquez-leur qu’on s’en va.
La jeune-femme hocha la tête sans enthousiasme et se dirigea vers les villageois. Comme elle passait devant Sam, l’américaine lui murmura, de façon à ce qu’elle seule l’entende :
- Et essaye aussi de savoir pourquoi ils n’ont pas cueilli ces plantes eux-mêmes.
- Mais le colonel a dit… objecta Tamara en murmurant elle aussi.
- Oui. Je sais. Mais il m’a interdit de m’informer, il n’a rien précisé te concernant. (puis, d’un ton implorant) S’il-te-plaît. Je déteste avoir des questions sans réponse.
- D’accord. accepta finalement l’archéologue en soupirant. Je vais en profiter pour leur poser la question.
Et elle s’éloigna.
Elle revint quelques minutes plus tard.
- Alors, qu’ont-ils dit ? l’interrogea Carter à voix basse.
- Qu’ils nous remerciaient. répondit la jeune-femme, légèrement dans la lune.
- Non. A propos de ce que je t’ai demandé.
- Ah, heu, ils n’ont rien voulu me dire. Ils semblaient terrorisés.
- C’est bien ce que je pensais. murmura Sam pour elle-même. Quelque chose dont ils ont peur les en a empêchés. Il faut que je découvre quoi, sinon, je n’aurait pas l’esprit tranquille.
- Alors, ça y est ? demanda alors O’Neill. On peut lever le camp, major ? Vous êtes prête ?
- Sauf votre respect mon colonel, je refuse de quitter cette planète sans savoir ce qui s’est passé. répondit-elle sans se départir de son attitude respectueuse habituelle, mais consciente que ce qu’elle disait était considéré comme de l’insubordination et passible de la cour martiale.
- Pardon ? s’étrangla O’Neill qui n’avait pas l’habitude d’entendre l’un de ses hommes (et surtout pas Sam qui était, d’ordinaire, tout ce qu’il y a de plus obéissante) discuter ses ordres.
- Mon colonel, il est évident que quelque chose –ou quelqu’un- fait horriblement peur à ces gens. Ils ne seront pas sauvés tant que la "chose" qui en est la cause ne sera pas anéantie. poursuivit-elle sans se laisser démonter par la mine furieuse de son supérieur.
- Elle a raison Jack. renchérit Daniel, prêtant ainsi main forte à sa coéquipière et amie. Maintenant que nous nous sommes impliqués dans cette affaire, nous nous devons de la régler jusqu’au bout.
O'Neill leva alors les yeux au ciel, exaspéré par la ténacité de sa subordonnée, mais toute colère évanouie.
- Bon. Très bien Carter. capitula-t-il. Qu’est-ce-que vous voulez qu’on fasse au juste ?
L’américaine avait remarqué la mine inquiète de Tamara pendant ce dialogue, et avait conscience de ce que la réponse du colonel avait de douloureux pour elle (elle allait devoir continuer à voir Daniel jusqu’à ce qu’ils soient rentrés sur Terre) et en était désolée, mais ces gens comptaient sur leur aide.
- Et bien, mon colonel, je pense qu’il faut commencer par savoir très exactement ce qui s’est produit avant notre arrivée, et à quoi précisément ressemble la créature qui les a attaqués.
- Attendez, major, attendez. l’interrompit O’Neill qui ne comprenait pas très bien. D’où prenez-vous qu’une créature les a attaqués ?
- Sam et moi avons remarqué un tas d’ossements derrière un gros arbre et des corps éventrés. répondit Daniel à la place de son amie. Et, à voir la manière dont ils étaient lacérés, seules les griffes d’un très gros animal –ou monstre- ont pu donner ce résultat.
- J’aurais tout de même apprécié d’être mis au courant de cette découverte. grommela Jack.
- Pardon mon colonel. dit Sam.
Un moment passa, puis O’Neill dit à sa coéquipière :
- Vous savez quand même que si vous vous étiez adressée comme ça à un autre que moi, il vous aurait envoyée en cour martiale, n’est-ce-pas Carter ?
- Oui mon colonel. répondit-elle en souriant tranquillement.
- Hum. fit-il.
- Tamara, crois-tu que tu puisse être assez convaincante pour leur faire dire ce qu’ils veulent cacher ? demanda alors Sam en se tournant vers l’archéologue.
- Je peux toujours essayer. répondit celle-ci en haussant les épaules.
Elle s’éloigna et ils la virent parler assez vite avec beaucoup de gestes. En réponse, l’indigène avec qui elle discutait, tout en parlant, en fit deux fois plus. Lorsqu’elle revint, elle avait l’air aussi terrorisée que la population locale.
- Qu’est-ce-qui se passe ? Qu’est-ce-qu’il a dit ? s’alarma O’Neill.
- D’après la description qu’il m’en a donné, la créature qui les a attaqués ressemble à un tigre géant avec une tête de serpent, une corne de licorne sur le front et de très longues canines empoisonnées, tranchantes comme des lames de rasoir et qui provoquent une mort instantanée.
- Teal’c, croyez-vous que cette monstruosité puisse appartenir aux Goa’Uld ? lui demanda Daniel.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:33

- Je n’en sais rien, mais c’est très possible. Elle correspondrait tout à fait à leurs critères d’"adoption" d’"animaux de compagnie". Cruelle, méchante et sanguinaire… Oui. Cela correspond assez bien à leurs pratiques habituelles. répondit le Jaffa.
- Seigneur ! murmura Daniel. (puis à O’Neill) Vous voyez bien, Jack, qu’il faut que nous traquions cette aberration et que nous la tuions. Surtout si elle appartient aux Goa’Uld. Et puis, nous ne pouvons pas la laisser continuer à tuer ces innocents en toute impunité, non ?
- Oui. Bon. Ca va. D’accord. J’ai compris Daniel. N’en rajoutez pas, je ne suis pas stupide. dit le colonel, impatienté. Alors, qu’est-ce-que vous proposez ?
- Et bien, mon colonel, je pense que nous aurons plus de chances de retrouver cette créature si nous nous séparons. décida Carter. Teal’c et vous n’avez qu’à aller à l’est pendant que Daniel, Tamara et moi irons à l’ouest. Celui des deux groupes qui la verra le premier, tirera quatre coups en l’air. Dans tous les cas, nous nous retrouverons ici dans deux heures.
- Très bien major. accepta O’Neill en entraînant le Jaffa à sa suite. A tout à l’heure.
Et les deux hommes s’éloignèrent dans la direction indiquée par Sam.
Lorsqu’ils furent seuls tous les trois, Daniel se tourna vers elle et lui dit :
- Sam, loin de moi l’idée de douter de vous, mais, êtes-vous bien sûre de savoir ce que vous faites ?
- Et bien, répondit-elle, pour être totalement franche, pas exactement.
- Quoi ? s’alarma alors Tamara pour qui, déjà, la perspective de faire partie de la même équipe que lui était une torture, mais qui, en plus, mourait de peur à l’idée de se retrouver face au monstre. Vous n’avez pas de plan ?
- Je n’y ai pas encore réfléchit. Mais dans tous les cas, tu ne crains rien.
- Comment pouvez-vous le savoir ? cria la jeune-femme, dont les nerfs, à fleur de peau depuis l’histoire avec Daniel, venaient de lâcher avec la peur, en secouant Sam comme un prunier. Moi, je suis sûre que cette horreur va tous nous tuer ! On ne s’en sortira pas vivants ! Et je ne veux pas mourir !
- Du calme Tamara, lui dit Carter, qui, bien que malmenée, ne perdait rien du sien. Personne ne va mourir.
- Bien sûr que si ! continua l’archéologue en la secouant de plus belle. Et c’est votre faute !
Alors, Jackson, s’approcha d’elle et murmura un "pardonne-moi" avant de la gifler assez fort pour qu’elle reprenne le contrôle d’elle-même.
- Ca va mieux ? lui demanda l’égyptologue.
- Oui, merci. (puis à Carter) Je suis désolée Sam… heu… major.
- Non, je serais contente que tu m’appelle Sam. Seuls les militaires sont tenus de s’appeler par leur grade. Ca ne s’applique pas aux civils. Regarde Daniel, lui, il m’appelle Sam.
- Alors, d’accord.
- Bon, on y va ? demanda Daniel, soudain mal à l'aise. On ne va pas passer l'année ici.
Ils se mirent en route. En chemin, Tamara risqua un regard vers celui que, malgré ses révélations, elle aimait toujours (c’est pour cela que son cœur, à qui sa tête criait pourtant de l’oublier, lui faisait si mal) et l’observa attentivement : c’est vrai qu’avec ses cheveux bruns mi-longs toujours ébouriffés, ses petites lunettes rondes souvent de travers, sa chemisette (il avait toujours du mal à accepter de porter la veste du treillis ; même si, souvent, il n’avait pas vraiment le choix) et son pantalon d’uniforme (si pratique avec ses poches sur les cuisses), le docteur Daniel Jackson ressemblait plus à un surfeur égaré qu’à un grand scientifique faisant partie du projet le plus secret de toute l’histoire de l’Humanité.
En cet instant, la vision de l’égyptologue, qu’elle trouva plus beau que jamais (si c’était encore possible), lui fit plus mal encore et elle détourna un regard, à nouveau rempli de larmes, pour se concentrer sur leur mission.
Ils progressaient à pas mesurés depuis une dizaine de minutes quand les quatre coups du signal retentirent. Les trois coéquipiers se dirigèrent, en courant de toutes leurs forces dans la direction d’où venaient les coups quand, au détour d’un virage, ils se retrouvèrent derrière la bête monstrueuse qui faisait face à Teal’c et Jack.
- Surtout, ne faites aucun mouvement brusque. leur dit ce dernier dans un souffle.
- O’Neill ? Pourquoi ne nous a-t-il pas encore attaqués ? lui demanda le Jaffa.
- Je n’en sais rien. répondit le colonel. Il attend peut-être que nous soyons trop épuisés, physiquement et nerveusement, pour pouvoir nous échapper. (puis à Carter et Daniel qui tenaient toujours leur M 16) Levez vos armes et bourrez-moi cette horreur de tous les pruneaux que vous pourrez.
- Mais mon colonel, objecta Sam, s’il bouge, nous risquons de vous tuer tous les deux !
- C’est un risque à courir ! Ni Teal’c ni moi n’avons envie d’être transformés en amuse-gueule pour les "animaux de compagnie" des Goa’Uld ! Alors, exécution major !
- A vos ordres mon colonel !
Avant qu’elle ou Daniel n’ait pu faire un geste, et contre toute attente, la bête se retourna et attaqua ce dernier. Voyant son bien-aimé en danger et n’écoutant que son courage, Tamara, plus jeune et plus agile, le poussa brusquement sur le côté. Ce qui eût pour conséquence qu’elle se retrouva à portée de ses griffes. Etouffant sous le poids de l’énormité, la jeune-femme se débattait. Mais peine perdue, la monstruosité était bien trop lourde pour ses bras.
- Ne tirez pas pour l’instant ! dit O’Neill à Carter et Daniel, qui, revenu de sa surprise, se rendait compte que la jeune archéologue venait de lui sauver la vie au péril de la sienne, et levait maintenant son fusil vers la bête. Telle qu’elle est positionnée, vous risqueriez de toucher Tamara. Attendez que je vous fasse signe.
L’archéologue, pendant ce temps, s’était évanouie ; tant à cause du manque d’air (dû au poids du monstre pesant sur sa cage thoracique) qu’à cause de la terreur qu’elle lui inspirait.
- Daniel, l’interpella Jack, Teal’c et moi ne pouvons rien faire et Carter est acculée contre un arbre. Vous seul êtes du bon côté. Ca va être à vous de la sauver, et tout se passera bien si vous suivez mes conseils.
Le scientifique hocha la tête sans dire un mot.
- Très bien. continua O’Neill d’une voix douce qui lui était inhabituelle. Maintenant, épaulez, visez soigneusement la tête entre les deux yeux et tirez plusieurs coups.
Serrant la crosse de son M 16 jusqu’à rendre ses articulations blanches, le doigt sur la gâchette, Daniel était si tendu que de grosses gouttes de sueur collaient quelques unes de ses mèches brunes sur son front : il avait tellement peur de faire une fausse manœuvre et de blesser la jeune-femme…
Sur le côté, Sam, consciente des tourments qui agitaient l’esprit de son équipier, lui dit :
- Vous allez très bien vous en tirer Daniel. Ayez confiance en vous.
Il hocha à nouveau la tête, visa et tira cinq coups. La tête du monstre vola en éclats au premier, aspergeant sa prisonnière de son sang. Toujours inconsciente, Tamara ne bougea pas.
- Vous voyez que vous avez réussi. lui dit Sam.
Toute tension l’ayant quitté, mais blanc comme un linge, il repoussa le cadavre du monstre et, agrippant la jeune-femme sous les genoux et sous les bras, et la prit dans les siens (les longs cheveux de l'archéologue inconsciente traînant pratiquement à terre). Il se sentait responsable de l’incident et avait peur qu’elle ne soit blessée. Sam ne tarda pas à le rassurer sur ce point.
- Je crois qu’elle a eu assez d’émotions comme ça. dit-il alors d’une voix sans timbre. On rentre à la base.
- Hé ! fit alors O’Neill. Je crois que vous oubliez un peu vite que c’est moi qui commande ici, mon vieux ! C’est moi qui dirais quand on partira !
- Alors dites-le ! s’impatienta Jackson qui commençait à fléchir sous le poids de Tamara (pourtant très mince) mais aurait préféré mourir que de l’admettre en face de Jack, en levant les yeux au ciel et en pensant : Tamara a raison. Il a beau être un bon chef d’expédition, c’est vrai que, des fois, il a des réactions d’enfant gâté.
- C’est ce que j’allais faire figurez-vous ! riposta le colonel qui sentait que son équipier n'était pas d'humeur à riposter. Carter, Teal’c, on rentre !
Pendant qu’ils se dirigeaient dans la direction du Stargate, Tamara sortit de l’inconscience quelques secondes, le temps d’entrouvrir les yeux, d’apercevoir Daniel, de sourire faiblement, de murmurer d’une voix à peine audible :
"Si c’est à toi que ressemblent les anges, alors, je suis heureuse d’être morte" et d’y sombrer de nouveau.
Gêné par le compliment, pourtant sincère puisque dit dans un demi-sommeil (il n’avait jamais inspiré de tels sentiments à personne sauf à Sha’Uri, et encore, pas à ce point), il détourna le regard de la jeune-femme évanouie dans ses bras.
Lorsqu’ils arrivèrent à la Porte des Etoiles, vingt minutes plus tard, Jack lui dit :
- Confiez-moi Tamara et programmez les coordonnées de retour.
Déposant l’archéologue dans les bras d’O’Neill, le scientifique s’exécuta : il composa le code de SG-1 et appuya sur les sept symboles, coordonnées de la Terre, les uns après les autres (symboles que les chevrons sélectionnaient au fur et à mesure), et pressa l’énorme "bouton" orange qui se trouvait au centre de la table de programmation. Le flot de matière bleutée jaillit puis se stabilisa. C’est à ce moment que Tamara reprit conscience. Se voyant dans les bras de Jack, elle rougit violemment et murmura :
- Vous pouvez me lâcher maintenant colonel. Je peux marcher.
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MessageSujet: Re: Stargate SG-1 : la maladie   Stargate SG-1 : la maladie Icon_minitimeJeu 10 Nov - 16:34

Le militaire la déposa sur le sol.
- Je suis… désolée… de vous avoir ennuyé. Je ne sais pas ce qui s’est passé…
- Ne vous inquiétez pas pour moi. C’est Daniel qui vous a portée la majeure partie du temps. répondit malicieusement O’Neill en sachant très bien quelle serait la réaction de la jeune archéologue.
Et il ne se trompait pas car, à ces mots, la rougeur de la jeune-femme s’accrut encore davantage.
- Allez on rentre. dit encore Jack en se dirigeant vers le Stargate, dans lequel il disparut, bientôt suivi par ses quatre compagnons.
Lorsqu’ils furent de retour à la base, peu après, Hammond, qui avait été prévenu de leur retour, les attendait dans la salle du dôme.
- Alors ? demanda-t-il à l’équipe.
- La mission est un succès total mon général. répondit Sam. Ils sont tous guéris et délivrés de la bête monstrueuse qui les attaquait.
- Une bête ? quelle bête ? s’étonna Hammond.
- Un "animal de compagnie" appartenant sans aucun doute aux Goa’Uld, qui avait déjà tué plusieurs indigènes. répondit O’Neill.
- Oh. Je vois. Beau travail ! complimenta le général.
- Général, dit alors Tamara d’une voix éteinte, maintenant que cette mission est terminée et que vous n’avez plus besoin d’une spécialiste en irlandais, je voudrais au plus vite retourner dans mon chantier.
Surpris par l’attitude de la jeune-femme (qu’il avait vue si vive avant leur départ en mission), Hammond lança à Carter un regard interrogateur auquel elle répondit par un autre qui pouvait signifier "je vous expliquerais plus tard".
- Bien sûr. lui répondit-il. Dès demain, le docteur Jackson vous ramènera…
- Non ! l’interrompit Tamara en criant, ce qui fit se retourner Daniel. Surtout pas lui ! (alors ça, c'était vexant pour lui ! même après ce qu'il lui avait dit, il trouvait ça un peu méchant de la part de sa jeune amie… mais d'un autre côté, il comprenait sa réaction ; il ne s'en offusqua donc pas) je préférerais le major Carter, si ça ne vous dérange pas.
Intrigué par sa réaction, le général acquiesça en se promettant de demander à Jackson les explications d’une attitude dont il semblait être le responsable.
Dès le lendemain matin, très tôt, les membres de SG-1 s’étaient réunis pour dire au revoir à Tamara qu’une Jeep, conduite par Sam, attendait à la sortie du complexe. Après avoir serré la main de tout le monde (même celle de Daniel en surmontant son envie de pleurer), elle se tourna vers Hammond qui lui disait :
- Vous serez toujours la bienvenue dans ce complexe Tamara. Et il se peut même que nous fassions à nouveau appel à vos compétences linguistiques.
- Oh… pour ce genre… de travail… Daniel… est sûrement… plus… compétent… que moi. dit-elle en montant dans la Jeep avec, dans la voix, des sanglots contenus. Mais oui… j’espère…qu’on se reverra. Au revoir colonel… Au revoir Teal’c… Au revoir général… Au revoir.…… Daniel.
Sam démarra la voiture et elles franchirent les portes gardées.
A peine de retour à son chantier, elle fut littéralement assaillie par ses collaborateurs et eût de la peine à s'isoler pour dire au revoir à Sam :
- Voilà. Je suis rentrée. Et nous ne nous verrons plus.
- Bien sûr que si. la rassura l’américaine. De vrai amis trouvent toujours le moyen de se revoir. Même si des dizaines, des centaines ou des milliers de kilomètres les séparent. Et puis, le général t’as donné la permission de venir quand tu voudrais, non ? Alors, soit certaine qu’on se reverra. Oh, au fait, pendant que j’y pense, ajouta-t-elle en sortant un papier de la poche de sa veste, voilà le numéro de ma ligne directe. Comme ça, si tu veux m’appeler, tu pourras… Sauf, bien sûr si je suis en mission.
- Oh. C’est trop bête de se séparer comme ça. regretta la jeune-femme.
- C’est toi qui as voulu partir rapidement. lui rappela Sam.
- Oui. Je sais. Mais c’est à cause…
- De Daniel. Je sais. compléta Carter.
- Mais j’aimerais tellement faire partie de votre programme et aller avec vous découvrir toutes ces planètes inconnues.
- Que ferais-tu de ton chantier voyons ?
- Mike pourrait s’en occuper.
- Et Daniel ? Il fait partie du programme et de l’équipe. On ne peut pas l’éjecter pour t’y faire rentrer ; même si tu ne supporte pas sa vue.
- Je m’en accommoderais. Après tout, même si je lui ai dit que je l’aimerais toujours…
- Tu lui a dis ça ? s’étonna Carter. Je ne le savais pas.
- … Après tout, mon cœur arrêtera sûrement de saigner un jour.
- Dans ce cas, c’est peut-être possible. dit alors Sam.
- Quoi donc ?
- Que tu devienne le cinquième membre de SG-1.
- Vous êtes sérieuse ?
- Attends. Ne t’emballe pas. J’ai dit "peut-être".
- Oui, je sais. J’ai entendu. Qu’allez-vous faire ?
- As-tu un téléphone ici ?
- Oui. Suivez-moi.
Les deux jeune-femmes entrèrent dans une tente. Sam décrocha le téléphone archaïque (celui avec un cadran qui tourne), posa sa main sur le micro du combiné et dit à Tamara avant de composer le numéro du bureau du général Hammond :
- Ne m'attend pas. Ca risque d'être très long si je me base sur le temps qu'il a fallu au général pour accepter Daniel dans l'équipe.
- Ne vous en faites pas. Je suis patiente.
Mais comme ils discutèrent l'après-midi entière, et malgré qu'elle soit patiente, Tamara n’en pouvait plus d’attendre pour savoir, aussi allait-elle entrer quand Sam en sortit.
- Alors ? demanda la jeune archéologue, pleine d’espoir.
- Alors, ça n’a pas été facile, mais… bienvenue dans SG-1 !
- Ce n’est pas vrai ?! Vous avez réussi ? Mais comment ?
- Avec de bons arguments, tout simplement. Alors, que fait-on ? On repart ?
- Oui. Le temps de dire à Mike que je lui abandonne le chantier. Mike ! Mike !
L’assistant apparut, les cheveux en bataille, mais apparemment heureux que sa chère Tamara soit de retour.
- Oui ?
- Mike. Ecoutes bien ce que j’ai à te dire sans m’interrompre car c’est très important.
- Je vous écoute.
- Je vais partir et je ne reviendrais pas. Du moins, pas avant extrêmement longtemps. Je te laisse le chantier. Continue à bien y travailler et à faire d’autre merveilleuses découvertes archéologiques. Je reviendrais de temps en temps voir comment ça évolue.
Mike était abasourdi par ce déluge de nouvelles.
- Quoi ? Vous partez ? Mais où ? Quand ? Pourquoi ? demanda-t-il complètement affolé.
- Je n’ai pas le droit de répondre à ces questions. lui répondit-elle après avoir jeté à Sam un regard qui voulait dire "c’est bien ça n’est-ce-pas ?".
- Mais je n’arriverais jamais à tout diriger tout seul ! paniqua-t-il. Vous êtes la seule vraiment compétente en la matière !
- Crois-tu que je t’aurais choisi, toi, parmi tous mes autres assistants si je n’était pas certaine que tu y arriverais ?
- Non, mais…
- Allons. Ne discute pas. De toutes façons, c’est inutile, ma décision est prise et je ne reviendrais pas dessus malgré tout ce que tu pourra m’objecter.
Cela dit, elle disparut dans sa tente, rassembla toutes ses affaires dans une énorme valise qu’elle déposa à l’arrière de la Jeep et monta à côté de Sam qui démarra.
- Au revoir Mike ! Je reviendrais de temps en temps ! lui cria-t-elle avant que la Jeep ne disparaisse hors de sa vue. (puis à Sam) Maintenant, la vraie vie va commencer !



FIN !
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