L’hiver est père de toutes les tristesses
Et sème la désolation en mon cœur
Déjà meurtri.
Toute joie en est bannie et nul ne peut l’égayer.
L’ombre de la peine plane sur moi et me rappelle
Que les gens qu’on aime sont souvent cause
Des pires souffrances
Et des plus atroces déceptions.
La fatalité me poursuit et sans cesse
M’éloigne de ceux qui me sont chers.
Quand la mort, cruelle, me prendra-t-elle ?
Quand abrègera-t-elle mes tourments ?
Quand viendra-t-elle me libérer ?
Et si elle ne le fait pas,
Qui ôtera de mon cœur la main du destin ?
Qui en recollera les morceaux
Piétinés par des hordes de souvenirs douloureux ?