Pourquoi créer si c'est pour tuer ?
Pourquoi faire s'aimer si c'est pour séparer ?
Pourquoi s'attacher si c'est pour pleurer ?
Corps de papier ballottés par nos pensées,
Si vous pouviez imaginer la douleur engendrée,
Transperçant coeur et âme comme acier trempé.
Mais ce que vous souffrez,
Est indépendant de la volonté.
La plume du romancier,
Sait-elle qu'elle est destinée à tuer ?
Nul ne peut le deviner.
Mais lorsque vient le mot tant souhaité,
Chacun se sent soulagé.
Vous n'êtes que mots couchés sur feuille glacée,
Pourtant vous vivez, aimez et mourrez.