Le froid de l'hiver emplit mon coeur de tristesse,
Et menace de me faire céder à la détresse,
Qui, quand je n'y prends garde m'envahit,
Lorsque je contemple à quoi ressemble ma vie :
Les amis sont comme les oiseaux, volages,
Ils ne donnent pas toujours que des avis sages.
La famille, c'est terrible, bien pire encore,
Toujours ils sont, mais jamais d'accord.
Jamais travail ne me donne satisfaction,
Je n'y récolte que des horions.
Heureusement, l'amour demeure toujours,
Et reste mon ultime recours,
La bouée de sauvetage à laquelle m'accrocher,
Et ainsi éviter de sombrer,
Dans la folie tapie en moi,
Qui toujours guette mes pas.